La routine quotidienne conseillée aux personnes jeunes et en activité doit être infléchie lorsqu’arrive la cinquantaine, notamment au moment de la retraite, période de la vie gouvernée par le dosha Vata. Cet article s’adresse à vous tous, soit parce vous êtes bientôt ou déjà dans cette tranche d’âge, soit parce que vous avez l’un de vos proches qui l’est. La bonne nouvelle est que, malgré l’âge calendaire, l’Ayurvéda Maharishi permet de rester biologiquement jeune et dynamique jusqu’à un âge très avancé, moyennant bien sûr d’adapter sa routine de vie en conséquence. Peu avant de prendre votre retraite, planifiez la façon dont vous allez passer progressivement d’une activité normale, voire intense, à une activité plus réduite, cela vous évitera la dépression ressentie par ceux qui se trouvent soudainement inactifs, sans but et sans rôle social précis. C’est le moment de revoir vos priorités. Après la cinquantaine, si ce n’est pas déjà le cas, la priorité doit aller à la vie spirituelle. C’est là que se posent toutes les questions existentielles qui taraudent l’humanité depuis la nuit des temps. Les pratiques spirituelles censées vous aider dans ce cheminement doivent être intégrées à votre nouvelle routine. Leur but ? Atteindre l’état d’éveil intérieur, appelé différemment dans chaque tradition, nirvana selon la tradition bouddhiste et moksha (libération) selon la tradition védique. Les termes diffèrent, mais pas le but. En termes scientifiques, on parle de conscience d’unité. Le travail spirituel consiste alors à développer le cerveau par la méditation jusqu’à ce qu’il fonctionne de manière globale. Les EEG de toutes les parties du cerveau dans toutes les gammes d’ondes doivent être alors en cohérence totale (voir à ce sujet http://la-voie-de-l-ayurveda.com/quest-ce-qui-se-passe-dans-le-cerveau-pendant-la-pratique-de-la-meditation-transcendantale/).
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Protéger son cœur et son système cardio-vasculaire grâce à l’Ayurvéda
Protéger son cœur n’est pas un luxe dans nos sociétés modernes. Selon l’OMS, les maladies du système cardiovasculaire représentent la première cause de mortalité dans le monde avec 17,3 millions de décès par an[1]. Elles touchent autant les hommes que les femmes. Les plus courantes sont l’infarctus et l’AVC[2]. En France, on dénombre chaque année 120 000 infarctus et 130.000 AVC. Statistique révélatrice : le maximum d’infarctus intervient le lundi matin autour de 9 heures, confirmation du lien subtil avec le stress de l’activité professionnelle. La conscience joue un rôle clé dans ces maladies qui ont pourtant l’apparence de maladies « physiques » ! Une étude publiée en 2004 dans The Lancet, conduite dans 52 pays, a identifié neuf facteurs de risques couvrant 90 % des cas de maladies cardiaques. Aujourd’hui, il est communément admis que ces facteurs sont le tabac, la surconsommation d’alcool, la mauvaise alimentation, l’obésité, le manque d’activité physique, l’hypertension artérielle, le diabète, l’hyperlipidémie (cholestérol) et le stress professionnel. 9,4 millions de décès sont attribués à l’hypertension artérielle, responsable de 51% des décès dus aux AVC et de 45% des décès dus aux cardiopathies coronariennes. Cesser de fumer, réduire l’apport en sel dans l’alimentation[3], consommer des fruits et des légumes, pratiquer une activité physique régulière et éviter l’usage nocif de l’alcool permet de réduire de manière substantielle le risque cardiovasculaire. Il peut aussi être diminué en prévenant ou en traitant l’hypertension, le diabète et le cholestérol.
Le regard de l’Ayurvéda sur la dépression
Nous avons tous dans notre entourage une personne dépressive. La dépression explose dans les pays occidentaux. Plus de 300 millions de personnes souffrent de ce « trouble de l’humeur » dans le monde. Avec un taux proche de 80 %, les femmes en sont les principales victimes. Aux Etats-Unis, 11% des américaines seraient sous antidépresseurs. Selon certaines estimations, en 2020, la dépression sera la deuxième cause d’invalidité mondiale, derrière les maladies cardiaques[1]. La France n’est pas épargnée. Le nombre de déprimés a été multiplié par dix depuis les années 1970. Aujourd’hui, trois millions de personnes sont touchées dans l’hexagone, engendrant une surconsommation record d’antidépresseurs affirme le site spécialisé Doctissimo. Environ 15 % des patients sont hospitalisés pour des formes sévères de ce trouble avec tentative de suicide précise l’Agence du Médicament. Les jeunes ne sont pas épargnés non plus. Un récent sondage TNS Sofres pour Axa Prévention indique que les jeunes français[2] seraient plus touchés par la dépression, le stress et le manque de sommeil. Ce « mal vivre » de la jeune génération interpelle à la fois la classe politique, le corps médical et chacun d’entre nous.
Prêts pour le grand nettoyage de printemps ?
Comme nombre de traditions de santé de par le monde, l’Ayurvéda considère le printemps comme la meilleure saison pour un nettoyage de la physiologie. La raison en est fort simple : c’est la saison Kapha. Tout nettoyage doit intervenir en période Kapha, le matin entre 6 heures et 10 heures sur une base quotidienne et au printemps sur une base saisonnière. Ainsi, après un long hiver d’une nourriture riche en aliments lourds destinés à pacifier Vata, le Kapha aura augmenté dans la physiologie alors que commence la saison du printemps, froide et humide. Si rien n’est fait lors de ce changement de saison, le Kapha risque de continuer à augmenter. Or, la graisse déjà accumulée à la fin de l’hiver, souvent au niveau du ventre, congestionne la lymphe, drainant la digestion et enlisant les villosités de l’intestin, pourtant essentiels pour l’absorption des nutriments ainsi que pour la désintoxication. Du point de vue de l’Ayurvéda, le moment est donc venu de perdre ce surpoids occasionné par l’hiver…ainsi que nous le rappellent aussi les ‘Unes’ de tous les magazines de mode.