Archives mensuelles : janvier 2015

A la rencontre de l’Amrit Kalash Maharishi

L'Amrit Kalash Maharishi est le Rasayana de tous les Rasayanas

L’Amrit Kalash Maharishi est le Rasayana de tous les Rasayanas

A de très nombreuses reprises, le Rasayana connu sous le nom d’Amrit Kalash Maharishi a été évoqué sur ce blog. Le terme Amrit Kalash signifie littéralement pot (kalash) de l’immortalité (amrita), une ambition en phase avec le but ultime de l’Ayurvéda : « ayurveda amritanam », l’Ayurvéda est pour ceux qui s’intéressent à l’immortalité. Rappelons l’origine de cette préparation qualifiée aussi de « Rasayana des tous les Rasayanas » ! Un jour, en réponse à la question qui lui était posée par le sage Maharishi Mahesh Yogi « Existe-t-il une préparation qui convienne à toutes les maladies? », le Docteur Balaraj Maharshi (voir à son sujet http://la-voie-de-l-ayurveda.com/rencontre-avec-un-medecin-ayurvedique-hors-du-commun/) lui répondit qu’en des temps anciens, la question avait été posée par un grand roi à son équipe de médecins. Leur réponse, qui n’avait jamais été notée par écrit, était connue d’un sadhu-vaidya[1] qui l’avait donnée à au Docteur Balaraj Maharshi il y a longtemps, avec instruction expresse qu’elle devait être utilisée au bénéfice de toute l’humanité. Balaraj Maharishi décida alors d’appeler cette formule ‘Amrit’, tant ses propriétés étaient similaires à celles de l’Amrit cité dans la Caraka Samhita, le traité fondateur de l’Ayurvéda. Afin de ne pas être confondue avec d’autres préparations portant dans leur appellation le terme Amrit, elle est commercialisée actuellement sous le nom de Maharishi Amrit Kalash[2] (MAK), complément alimentaire destiné à renforcer la santé et la longévité. Elle se compose de deux préparations : une pâte et des comprimés.

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Et si nous faisions un petit tour dans votre cuisine ?

 

Moudre les épices au fur et à mesure

Moudre les épices au fur et à mesure

Selon l’Ayurvéda, la cuisine est le laboratoire central de votre santé. A ce titre, elle doit contenir certains équipements, certains ustensiles et certains ingrédients, voire ne pas en contenir d’autres. D’où l’idée de ce petit tour dans votre cuisine qui peut être l’occasion de faire le point, de trier ou de se débarrasser de ce qu’il y a lieu d’être. Dans une cuisine, idéalement située au sud-est de la maison si l’entrée de celle-ci s’ouvre à l’est, le feu est au centre de toutes les transformations. La cuisine doit donc disposer d’une source de feu. Si je me permets d’écrire une telle évidence, c’est qu’en Europe, comme dans de nombreux pays industriels, les gazinières sont progressivement remplacées par des plaques à induction et autres technologies nouvelles qui chauffent les aliments en augmentant le désordre atomique, ce qui est particulièrement le cas avec les fours à micro-ondes. Les aliments ayant subi de telles transformations sont largement impropres à la consommation du point de vue de l’Ayurvéda. La science moderne admet qu’ils contiennent d’importantes quantités de radicaux libres. Le feu, Agni, est idéalement l’unique agent de cuisson dans votre laboratoire. Mettez si possible ces nouveaux équipements de côté, vendez-les sur Le Bon Coin et récupérez une gazinière classique qui fait du vrai feu avec une vraie flamme. Optez si vous le pouvez pour une gazinière disposant aussi d’un four à gaz et non d’un four électrique.

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Apprendre à lire son propre pouls

 

Ecouter et lire son propre pouls

Ecouter et lire son propre pouls

Pour l’Ayurvéda traditionnel, la lecture du pouls (voir à ce sujet http://la-voie-de-l-ayurveda.com/nadi-vigyan-la-lecture-du-pouls-selon-layurveda/) est avant tout une affaire de spécialiste. Elle est réservée à tous ceux qui étudient l’Ayurvéda dans une perspective professionnelle. Aujourd’hui, alors que l’enseignement de l’Ayurvéda en Inde est largement repris en main par les universités, au détriment de l’enseignement traditionnel de maître à disciple, les faits montrent que de moins en moins de praticiens diplômés savent lire le pouls de leurs patients. Cette technique, connue aussi sous le nom de Nadi Vigyan, n’a plus la place qui conviendrait dans le cursus des universités en Inde. Elles favorisent le diagnostic à partir de questionnaires, d’observations (langue, ongles, yeux, etc.) et de palpations, il est vrai plus faciles à enseigner ! Fidèle à la tradition védique, l’Ayurvéda Maharishi considère la lecture du pouls indispensable à la pratique professionnelle de l’Ayurvéda. La tradition védique ne se limite pourtant pas à la seule pratique professionnelle : elle recommande fortement à tout un chacun d’écouter, voire d’apprendre à lire son propre pouls. La raison en est simple : l’Ayurvéda Maharishi considère la lecture du pouls à la fois comme une technique de diagnostic, une thérapie et une pratique spirituelle. C’est un système “trois en un”.

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Optez pour une alimentation de saison !

Légumes d'hiver

Légumes d’hiver

Petite leçon de choses avant d’entrer dans le vif de notre premier sujet de l’année 2015, l’alimentation de saison. Imaginez un verre contenant de l’eau très sale. Ajoutez-y un peu plus de saleté, vous ne verrez aucune différence. Imaginez à présent ce même verre, mais dont l’eau aurait été en grande partie purifiée. L’eau est plus claire. Ajoutez-y la moindre saleté, vous verrez immédiatement les traces qu’elle laissera dans l’eau. La purification de la physiologie fonctionne de la même façon. Si le corps est encombré d’ama, mangez ou non des aliments de saison ne fera pas grande différence. Lorsque vous commencerez à éliminer ama et que votre digestion se raffinera, le moindre écart par rapport à cette recommandation clé de l’Ayurvéda, à savoir manger ce qui a poussé pendant la saison, aura un impact visible. Respecter ce précepte de l’Ayurvéda est crucial même si n’est pas aussi facile qu’il y parait. Le choix des fruits et des légumes de saison demande une grande vigilance car, aussi bien les petits commerces que les hypermarchés, proposent des fruits et des légumes venus des quatre coins de la planète. Les fêtes de fin d’année nous ont donné un aperçu fort coloré de cette philosophie d’approvisionnement. En dehors des fêtes, elle reste de mise, y compris dans les commerces « bio » où l’on vous vend le plus innocemment du monde de la banane venue de Côte d’Ivoire ou de la tomate poussée en Espagne et dont le goût n’a rien à voir avec celui de la tomate d’été. Même constat pour tout ce qui aura poussé sous serre, ou carrément hors sol !

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