Archives par étiquette : sérotonine

Il est où le bonheur, il est où… ?

Le bonheur, un chemin spirituel

Le bonheur, un chemin spirituel

De tout temps, l’homme a cherché le secret du bonheur. Dans leurs propres termes, religions, traditions spirituelles, philosophies et science moderne lui ont révélé la voie vers cet « état durable de plénitude », à ne surtout pas confondre avec les plaisirs éphémères qui ponctuent la vie quotidienne de tout un chacun. Le dicton « l’argent ne fait pas le bonheur » prend ici tout son sens. On peut être riche et être malheureux. On peut être pauvre et parfaitement heureux. Les grandes religions et traditions spirituelles ont transmis ce même message universel : la vérité ultime de la vie réside en chacun d’entre nous.  Aristote en parlait en termes d’Etre, Platon en termes d’Infini, le Bouddisme en termes de Nirvana, la Tradition Védique en termes de Yoga, le Taoisme en terme de Tao, le Judaïsme en termes de En Sof, l’Islam en termes de Fana et le Christianisme en termes de Royaume des Cieux. Bien que différents en apparence, ces termes évoquent une seule et même réalité transcendantale universelle que chaque être humain peut expérimenter, indépendamment de son statut social et de ses croyances. L’En Sof de la Cabbale signifie littéralement « sans fin », allusion à l’infini qui est pour les cabalistes l’essence transcendantale cachée donnant accès au Divin. Terme soufi de l’Islam, le Fana signifie littéralement anéantissement ou détachement des objets des cinq sens faisant place à la contemplation du Divin et à l’élévation de l’esprit. Prêtée à Jésus, l’expression « Heureux le simple d’esprit, le Royaume des Cieux lui appartient » traduit à sa manière cette même réalité : lorsque l’esprit s’apaise pour atteindre son état le plus simple, il entre dans le Royaume des Cieux.

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Le bon fonctionnement de la glande pinéale produit la véritable hormone du sommeil

Une glande de la taille d'un petit pois

Une glande de la taille d’un petit pois

A peu près tout le monde a entendu parler de la mélatonine. Découverte en 1958 à l’Université de Yale par le dermatologue américain Aaron B. Lerner, cette première hormone identifiée dans la glande pinéale[1] a longtemps été présentée comme « l’hormone du sommeil », une aubaine pour de nombreux laboratoires qui ont mis sur le marché de la mélatonine d’origine végétale afin d’aider à l’endormissement. Ainsi que nous allons le voir un peu plus loin, le qualificatif « hormone du sommeil » n’a plus tout à fait lieu d’être depuis les récents travaux du français Jean-Bernard Fourtillan. Synthétisée à partir de la sérotonine, neurotransmetteur produit en grande partie par l’intestin à partir du tryptophane[2], la mélatonine est une hormone centrale qui régule les rythmes chrono-biologiques ainsi que de nombreuses sécrétions hormonales. Suite à la baisse de la lumière diurne, elle est sécrétée dans le cerveau par la glande pinéale, par la rétine ainsi que par les cellules de la moelle osseuse, les lymphocytes et les cellules épithéliales. En plus de son rôle hormonal, la mélatonine est un puissant antioxydant qui protège l’ADN de toutes nos cellules et intervient également dans plusieurs mécanismes du système immunitaire[3].

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Le regard de l’Ayurvéda sur la dépression

 

Les déprimés sont à 80 % des femmes

Les déprimés sont à 80 % des femmes

Nous avons tous dans notre entourage une personne dépressive. La dépression explose dans les pays occidentaux. Plus de 300 millions de personnes souffrent de ce « trouble de l’humeur » dans le monde. Avec un taux proche de 80 %, les femmes en sont les principales victimes. Aux Etats-Unis, 11% des américaines seraient sous antidépresseurs. Selon certaines estimations, en 2020, la dépression sera la deuxième cause d’invalidité mondiale, derrière les maladies cardiaques[1]. La France n’est pas épargnée. Le nombre de déprimés a été multiplié par dix depuis les années 1970. Aujourd’hui, trois millions de personnes sont touchées dans l’hexagone, engendrant une surconsommation record d’antidépresseurs affirme le site spécialisé Doctissimo. Environ 15 % des patients sont hospitalisés pour des formes sévères de ce trouble avec tentative de suicide précise l’Agence du Médicament. Les jeunes ne sont pas épargnés non plus. Un récent sondage TNS Sofres pour Axa Prévention indique que les jeunes français[2] seraient plus touchés par la dépression, le stress et le manque de sommeil. Ce « mal vivre »  de la jeune génération interpelle à la fois la classe politique, le corps médical et chacun d’entre nous.

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