L’épopée du Râmâyana[1] occupe une place importante dans la culture indienne. Ce texte sanscrit issu de la littérature védique et dont les personnages sont des rois, des maîtres spirituels, des incarnations de divinités, des animaux et des démons est régulièrement mis en scène dans le moindre village indien, offrant à tous, y compris ceux qui ne savent pas lire, de baigner régulièrement dans l’atmosphère inspirante de cette histoire à nulle autre pareille. Les mondes des dieux, des humains et des démons y sont inextricablement mêlés. Tous les indiens connaissent la trame de l’histoire illustrant la personnalité extraordinaire du prince Râma. Fils du roi Dasharath et de la reine Kaushalya, Râma est né dans la dynastie solaire de la lignée d’Ikshvâku. Littéralement parlant, le Râmâyana est l’histoire d’un prince déchu qui reconquiert son royaume après avoir sauvé son épouse des mains du roi des démons qui l’avaient enlevée. Tout au long de ce long récit, il accomplit de grands exploits en éliminant la négativité et en rétablissant l’état de perfection dans le monde. Beaucoup d’indiens considèrent ce texte comme une source inépuisable d’inspiration à lire et à relire sans fin. A ce titre, le Râmâyana est un véritable livre de développement personnel[2].
Archives par étiquette : cerveau
Venir à bout de la sinusite chronique grâce à l’Ayurvéda
Selon la médecine moderne, la sinusite est une affection de la sphère ORL qui touche entre 10 % et 15 % des français, adultes comme enfants. Plus précisément, cette maladie est une inflammation des muqueuses qui recouvrent l’intérieur des sinus. Elle résulte d’une attaque virale ou microbienne. Au plan anatomique, les sinus sont des cavités osseuses réparties en 4 paires situées dans les os du visage. Chaque sinus est relié aux fosses nasales par de petites ouvertures par lesquelles s’écoule le mucus. Lorsqu’un virus ou une bactérie se propage dans les sinus, la muqueuse s’irrite et enfle, obstruant les sinus. Résultat ? Les microbes prolifèrent et le mucus n’est plus drainé vers le nez, d’où une sensation de pression et de douleur dans le visage. La sinusite aiguë, qui dure jusqu’à quatre semaines, résulte le plus souvent d’une infection virale des voies respiratoires supérieures. En réalité, les causes possibles sont nombreuses : infection bactérienne ou fongique (par des champignons), allergies, abcès dentaire qui se propage aux sinus, pollution atmosphérique, polypes nasaux et sans oublier une déviation de la paroi nasale. Si la sinusite aiguë ne répond pas aux traitements habituels ou si elle n’est pas soignée, au-delà de trois mois, elle se transforme généralement en sinusite chronique.
Qu’est-ce qui se passe dans le cerveau pendant la pratique de la méditation transcendantale ?
En tant qu’organe, le cerveau humain comporte environ 200 milliards de cellules, dont 10% de neurones, 4 millions de km d’axones et un milliard de milliards de synapses. Son rôle est d’unifier la diversité du monde extérieur qui le bombarde en permanence de milliards d’informations au travers des cinq sens. Les neurosciences expliquent que le siège de la conscience est dans l’activité non matérielle du cerveau matériel, un peu comme un poste radio qui recevrait ses programmes via les ondes électromagnétiques. Lors du fonctionnement du cerveau, plusieurs gammes d’ondes ont été mises en évidence par la technique des EEG[1] : les ondes delta en dessous de 3,5 Hz, les ondes thêta entre 4 et 8 Hz, les ondes alpha entre 8 et 12 Hz, les ondes bêta de 12 à 25 Hz et enfin les ondes gamma au-dessus de 25 Hz. Ces EEG témoignent d’activités spécifiques dans le reste de la physiologie : les ondes delta sont généralement associées au sommeil profond sans rêves, les ondes thêta à un état de relaxation profonde avec éveil, les ondes alpha caractérisent un état de relaxation, les ondes bêta sont celles de l’activité normale et enfin les ondes gamma témoignent d’une intense activité, souvent associée à la créativité. En d’autres termes, les ondes alpha caractérisent l’observateur, les ondes béta le processus d’observation et les ondes gamma l’objet observé.
La santé du cerveau vue par l’Ayurvéda Maharishi
S’il est chose à laquelle vous devez tenir autant qu’à la prunelle de vos yeux, c’est bien la santé de votre cerveau. Ce conseil de bon sens prodigué par l’Ayurvéda n’est hélas pas appliqué comme il faudrait dans nos sociétés occidentales. Non seulement elles favorisent des sports dangereux mettant en danger le bon fonctionnement du cerveau, mais elles tolèrent en outre des ondes électromagnétiques et des aliments pollués qui font le lit des maladies neurodégénératives. Plusieurs experts estiment que les chiffres de ces maladies sont largement sous-évalués, pire, qu’elles vont se multiplier dangereusement dans un futur proche : un américain sur deux serait ainsi touché par une dégénérescence du cerveau avant vingt ans. Ne nous voilons pas la face, la plupart des pays occidentaux courent un risque similaire. Quelques chiffres pour fixer les idées. Selon le site e-santé, chaque année en France près de 160 000 personnes sont victimes d’un traumatisme crânien dont près de 8 000 resteront gravement handicapés. Par ailleurs, les maladies neurodégénératives connaissent une véritable explosion que le corps médical attribue au vieillissement de la population. Le nombre de cas d’Alzheimer, estimé à 35 millions dans le monde (près d’un million en France), devrait doubler d’ici 2030 ! Alzheimer, Parkinson, …ces pathologies constituent partout une véritable épidémie et un problème de santé publique majeur. Leur coût pour la société française pourrait passer de 10 milliards d’euros en 2005 à 20 milliards d’euros en 2020. Entre les traumatismes et les maladies neurodégénératives, de très nombreuses autres maladies, des plus bénignes aux plus malignes, touchent le cerveau et impactent son fonctionnement. C’est entre autre le cas des tumeurs du cerveau, plus fréquentes avec l’âge. Elles représentent 2 % de l’ensemble des cancers, soit environ 5000 cas par an en France.