Archives de catégorie : Le point de vue de l’Ayurvéda

L’Ayurvéda restaure naturellement la santé de la flore intestinale 

La santé de l'intestin

La santé de l’intestin

Nous savons que la santé de l’intestin, siège du dosha Vata, est primordiale selon l’Ayurvéda. Cette vérité qui remonte à la nuit des temps commence à être reconnue par la science moderne puisque celle-ci traite l’intestin de second cerveau, au point d’envisager le traitement de maladies mentales directement au niveau de l’intestin. Elle attribue la santé de cette partie du corps à la qualité de sa flore intestinale, alias microbiome, n’hésitant pas à remettre en cause plusieurs pratiques de notre mode de vie. Ainsi, plusieurs études récentes[1] démontrent clairement que cette délicate flore intestinale est rudement malmenée par l’usage excessif d’antibiotiques et par une alimentation transformée industriellement difficile à digérer. Résultat ? Le microbiome des occidentaux se trouve ainsi vulnérable à des nombreuses maladies spécifiques telles que la candidose ou la prolifération microbienne intestinale (SIBO). Bien que l’Ayurvéda ne fasse pas explicitement mention de ces bactéries bénéfiques de l’intestin, les traitements naturels qu’elle préconise favorisent une prolifération naturelle des bons microbes. Ils restaurent ainsi un environnement propice au développement d’une flore intestinale saine en agissant directement au niveau de la paroi intestinale, de la diversité de cette flore ainsi que de la lymphe qui entoure l’intestin grêle.

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Le regard de l’Ayurvéda sur les maladies mentales

Note importante : le but de cet article n’est pas de donner des traitements pour soigner telle ou telle maladie mentale. Les traitements restent du ressort des professionnels de l’Ayurvéda formés à ce type de pathologies. Le but de cet article est seulement de montrer que l’approche de l’Ayurvéda est validée par les recherches scientifiques les plus récentes en matière de neurosciences. 

Le peintre Van Gogh souffrait de troubles bipolaires

Le peintre Van Gogh souffrait de troubles bipolaires

L’Ayurvéda envisage les maladies mentales d’une toute autre manière que la médecine occidentale. Dans nos sociétés, les maladies les plus graves relèvent de la psychiatrie, branche à part de la médecine moderne, consommatrice de nombreux psychotropes censés réduire les symptômes de troubles tels la schizophrénie, la paranoïa, l’autisme, les troubles bipolaires, etc. Le film « Vol au-dessus d’un nid de coucou »[1] a eu dans les années 70 l’effet d’un électrochoc sur ce monde à part de la psychiatrie et certaines de ses pratiques. Certes, les choses ont évolué depuis. Le recours à la méditation de la pleine conscience dans certains hôpitaux psychiatriques, y compris en France, témoigne d’un début d’ouverture dans ce monde réputé fermé. Mais, pour l’essentiel, l’usage de psychotropes ou de camisoles reste aujourd’hui encore la norme pour les cas les plus graves. « Le recours à l’isolement et à la contention sont utilisés en France dans des proportions jamais observées jusqu’alors, en violation flagrante des droits fondamentaux des patients » faisait remarquer en tout début d’année Adeline Hazan, contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) lors d’une visite au centre psycho-thérapeutique de l’Ain.  Continuer la lecture

Ce que recommande l’Ayurvéda Maharishi en cas d’hypertension

 

La tension normale est de 12-8.

La tension normale est de 12-8.

Maladie silencieuse pouvant entraîner de graves complications, l’hypertension artérielle touche plus de 14 millions de personnes en France. Elle se manifeste par une tension artérielle au-delà de ce qui est considéré comme la norme et qui se situe à 12 pour la pression systolique et 8 pour la pression diastolique. Elle s’accompagne de nombreux symptômes comme des palpitations, des douleurs au niveau du cœur, du cou et de l’arrière de la boîte crânienne, des urines fréquentes, de la tension nerveuse, de la fatigue ou encore des difficultés respiratoires. Pour l’Ayurvéda Maharishi, l’origine de cette maladie est le résultat de nombreux déséquilibres parmi lesquels ceux liés à l’alimentation tiennent une place importante. Bien sûr, elle conseille d’éviter les aliments riches en sel ou les produits carnés. Elle considère en outre que l’accumulation de toxines (ama) ainsi que les impuretés du système vasculaire peuvent entraîner des lésions conduisant à des blocages de la circulation sanguine. Au sujet de l’activité physique, elle estime que l’exercice excessif  tout comme le manque d’exercice exacerbent cette maladie. Pareil en ce qui concerne l’accumulation du stress. Enfin, la perturbation des rythmes biologiques par une routine quotidienne inappropriée fragilise de nombreux processus physiologiques, empêchant l’organisme de retrouver naturellement son état d’équilibre. En clair, l’Ayurvéda Maharishi voit l’hypertension comme la résultante de  l’ensemble de ces facteurs, une raison suffisante pour consulter un vaidya rompu à ce type de problème. L’hypertension touche en priorité les personnes dont la constitution est dominée par Vata ou Pitta.

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Ce que dit l’Ayurvéda Maharishi au sujet des varices

Le Vaidya Manohar

Le Vaidya Manohar

En plus d’être un problème d’esthétique, les varices constituent aussi un problème de santé publique, particulièrement en France. Ces dilatations permanentes de veines, qui affligent le plus souvent les membres inférieurs, ne touchent pas loin de 75% des français selon une estimation de la Haute Autorité de Santé. Pas étonnant que certains experts qualifient la France de « pays de variqueux » ! Qu’on en juge : les français consomment cinq fois plus de médicaments contre les varices que les autres pays de l’OCDE et plus que tous les pays d’Europe réunis. Pas loin de 18 millions de nos concitoyens ont recours à des soins médicaux ou chirurgicaux particulièrement coûteux pour la Sécurité Sociale. A eux seuls, les médecins prescrivent plus de 18 millions de préparations veinotoniques par an. La France représente à elle seule 70% du marché mondial des veinotoniques, cinq fois plus que l’Allemagne ou huit fois plus que l’Italie… Parallèlement, des cliniques se consacrent exclusivement au traitement chirurgical des varices, parfois au mépris de toute déontologie ! A titre indicatif, il se pratique chaque année plus de 300.000 actes chirurgicaux censés faire disparaître les veines déformées visibles sous la peau.  Des traitements par sclérothérapie ou laser sont également pratiqués. Précision importante : cette pathologie touche trois fois plus souvent les femmes. Une française sur deux est concernée contre un français sur dix.

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