5 épices pour apaiser les troubles digestifs

 

Les épices à avoir en cuisine

Les épices utilisées en cuisine ayurvédique sont nombreuses

Les cinq épices dont il est question dans cet article doivent occuper une place de choix dans votre cuisine car l’Ayurvéda les recommande pour tous les troubles associés à la digestion, des plus mineurs aux plus graves. Les symptômes les plus courants de ces troubles sont les gaz, les ballonnements, l’indigestion, les aigreurs d’estomac, l’aérophagie, les douleurs abdominales, le syndrome de l’intestin irritable ou la diarrhée. Les cas les plus graves peuvent conduire aux ulcères. Bien que ces symptômes puissent paraître mineurs aux yeux de certains, ils sont révélateurs de déséquilibres que l’Ayurvéda ne prend jamais à la légère. Même si peu d’enquêtes ont été menées à ce sujet, les spécialistes estiment que ces troubles touchent entre 50 et 75% des populations dans les pays occidentaux. Ces troubles sont si courants que beaucoup n’en parlent même pas à leur médecin traitant. L’Ayurvéda considère qu’il faut traiter les déséquilibres Vata, Pitta ou Kapha et les problèmes de feu digestif, Agni en sanscrit, dont ils sont la conséquence. Le médecin ayurvédique commencera toujours par resynchroniser le feu digestif car l’expérience montre qu’en cas de trouble digestif, la faim en tant qu’expression du feu digestif n’est plus en phase avec le cycle Pitta. La faim la plus forte doit être ressentie au milieu de la journée, aux environs de midi.

Les cinq épices digestives préconisées par l’Ayurvéda ont été utilisées depuis la nuit des temps avec succès. Ce sont les graines de fenouil, de  coriandre, de cumin, de cardamome et le gingembre frais. La plupart des restaurants indiens proposent après le repas un mélange d’épices à mâcher dans lequel on trouve du fenouil, parfois du cumin, de la cardamome ou des graines de coriandre. Cette pratique qui consiste à mâcher des épices digestives en fin de repas est courante en Inde. De nombreuses préparations digestives de l’Ayurvéda en contiennent aussi. Ces dernières années, ces cinq épices ont fait l’objet de recherches scientifiques dont les résultats sont plutôt convaincants. Ils suggèrent que leur usage améliore la qualité de la digestion et renforce le feu digestif. Comment ? En augmentant le flux de la bile, l’activité des enzymes pancréatiques, l’activité de l’enzyme de l’intestin grêle, le métabolisme des graisses et du sucre et en diminuant les gaz et les ballonnements. Ces épices ont aussi des effets anti-radicaux libres. Elles permettent d’équilibrer le poids. Elles favorisent l’élimination et améliorent la santé de l’intestin. Il est conseillé de les utiliser dans la cuisine afin d’épicer les plats, mais aussi en tisanes ou en décoctions. Si votre feu digestif a besoin d’un bon coup de pouce, vous pouvez griller légèrement les graines[1] afin d’augmenter leurs effets. Attention toutefois à ne pas les brûler et à doser vos plats en conséquence. Les constitutions qui ont peur de prendre du poids si leur appétit est trop stimulé par ces épices peuvent les prendre en fin de repas.

Mixture digestive proposée dans les restaurants indiens

Mixture digestive proposée dans les restaurants indiens

Si votre appétit est désynchronisé, vous pouvez remettre l’horloge biologique de votre estomac à l’heure pas l’une des trois routines suivantes. Parfois, il suffit de faire une ou deux journées liquides (voir à ce sujet http://la-voie-de-l-ayurveda.com/journee-liquide-le-jeune-version-ayurveda/) pour que l’appétit maximum se manifeste à nouveau aux bonnes heures. Si tel n’est pas le cas, préparez une pâte homogène à base de ghee, de gingembre en poudre et de sucre bio non raffiné à part égales. Prenez en une demi-cuillère à café avant le petit déjeuner le premier jour. Augmentez d’une demi-cuillère chaque jour. Les cinquièmes et sixièmes jours vous en serez à deux cuillères et demie. Diminuer ensuite d’une demi-cuillère chaque jour jusqu’au dixième jour. Autre routine, prévoyez une journée de repos complet pour un samedi. La veille, contentez vous d’un dîner léger comme une soupe ou un légume vapeur que vous prendrez entre 18 et 19H. Vers minuit, prenez une cuillère à soupe d’huile de ricin agrémentée de quelques gouttes de jus de citron pour en masquer le goût. Un petit verre d’eau chaude aidera à faire passer ce breuvage laxatif qui va vous faire aller à la selle à plusieurs reprises[2] en fin de nuit ou le lendemain samedi. Lorsque les selles se seront arrêtées, ne prenez que des jus de fruits frais doux (pomme ou raisin) coupés avec un peu d’eau chaude. Les constitutions Kapha peuvent se contenter de boire de l’eau chaude. Passez la journée à vous reposer. Le lendemain dimanche, si vous avez vraiment faim, prenez un petit déjeuner léger et doux. Sinon, attendez midi que la faim soit revenue avec force pour prendre un repas chaud peu salé et peu épicé. Prenez une tisane de gingembre par petites gorgées l’après midi de dimanche. Cette routine dont il existe plusieurs variantes est appelée virechana.

Graines de coriandre

Graines de coriandre

La coriandre, coriandrum sativum en latin, est la plus refroidissante des cinq épices. Son goût est amer et piquant, son action est refroidissante et son effet post-digestif est piquant. Elle équilibre les trois doshas et plus spécialement Pitta. Ses graines sont couramment utilisées en phytothérapie occidentale pour un grand nombre de maladies. Les feuilles, couramment utilisées en cuisine, sont moins efficaces que les graines, connues en Ayurvéda pour leurs propriétés digestives dans un contexte d’excès de Pitta dans la physiologie et dans le tractus intestinal. La coriandre est utilisée avec succès en cas de brûlures d’estomac. Elle a des vertus carminatives naturelles : elle empêche ou soulage les gaz dans l’intestin. Elle est bénéfique pour de nombreux déséquilibres de pitta liés à la chaleur. En cas de cystite, faire une décoction de graines de coriandre en réduisant l’eau de moitié. En prendre dans la journée jusqu’à disparition des symptômes.

Graines de cardamome

Graines de cardamome

La cardamome, elettaria cardamomum en latin, appartient à la famille du gingembre. Son goût est piquant et doux, son action réchauffante et son effet post-digestif sucré. Elle équilibre les trois doshas. Les traités ayurvédiques vantent sa capacité à rendre les aliments plus faciles à digérer et à améliorer leur goût. Elle est utilisée dans le thé indien, le fameux tchaï. Elle neutralise les effets stimulants de la caféine. Le tchaï stimule ainsi le processus de la digestion sans trop perturber le système nerveux[3]. Cette épice est utilisée dans le café de nombreux pays du bassin méditerranéen. La cardamome réduit l’acidité de nombreux aliments. Il est possible d’en mettre en fin de cuisson dans vos plats afin de réduire l’excès de mucus, les gaz et les ballonnements de l’estomac et l’intestin grêle.

Graines de cumin

Graines de cumin

Le cumin, cuminum cyminum en latin, est le plus puissant tonique digestif parmi les cinq épices considérées. Son goût est piquant et amer, son action  refroidissante et son effet post-digestif piquant. Il équilibre Vata, Pitta et Kapha. Le cumin a un goût fort. Il est très efficace lorsqu’il est pris seul. Il se marie bien aussi avec les quatre autres épices pour stimuler la digestion et réduire les gaz et les ballonnements. Comme la coriandre, le cumin refroidit le système digestif tout en augmentant le pouvoir digestif. Il prend en charge l’assimilation de la nourriture ainsi que la prolifération des bons microbes et la désintoxication du tractus intestinal. Pendant la saison Pitta, il est conseillé de prendre un lassi épicé au cumin légèrement grillé.

Graines de fenouil

Graines de fenouil

Le fenouil, foeniculum vulgare en latin, est surtout connu comme l’épice digestive adaptée aux trois doshas. Son goût est doux, piquant et amer, son action légèrement réchauffante et son effet post-digestif sucré. Il équilibre les trios doshas. Le fenouil lutte contre les gaz et les ballonnements dans le tube digestif. Ses graines sont considérées comme sattviques. Elles favorisent l’équilibre de Vata, Pitta et Kapha. C’est l’une des meilleures épices pour la digestion car elle renforce le feu digestif sans aggraver pitta.  Elle apaise les crampes intestinales et diminue les nausées et les flatulences. C’est aussi l’épice préférée de l’Ayurvéda pour faire circuler la lymphe.  Si nous menons un mode de vie sédentaire, notre système lymphatique aura tendance à accumuler des éléments toxiques dans les seins, la peau, les articulations et les muscles. Le système lymphatique devient paresseux en cas d’allergies, d’éruptions cutanées, de démangeaisons, de gonflement des mains ou des pieds, de rétention d’eau, de gonflement, de graisse autour de l’abdomen, etc. Selon l’Ayurvéda, le bon fonctionnement du système lymphatique aide à favoriser l’auto-guérison. En occident, il n’est pris en considération que lorsqu’un cancer ou une maladie grave sont diagnostiqués. La lymphe voyage avec les nerfs, les artères et les veines. Elle représente deux fois le volume du sang. A ce titre, elle est deux fois plus importante que le système sanguin. En aidant la lymphe à circuler, le fenouil favorise donc la santé à plus d’un titre.

Racine de gingembre

Racine de gingembre

La racine de gingembre, Zingiber officinale en latin, est considérée en Ayurvéda comme l’épice universelle en raison de ses nombreux effets bénéfiques sur la santé. Son goût est piquant et doux, son action réchauffante et son effet post-digestif sucré. Le gingembre équilibre Vata et Kapha et augmente Pitta. Le gingembre frais peut être pris de différentes façons. Il peut être râpé directement sur les salades ou sur les plats cuisinés. Il peut être cuit dans la nourriture. Il peut être mâché après le repas. Il peut être mélangé en poudre à du miel afin de combattre plusieurs maladies. Il réchauffe la première partie de la digestion qui s’opère dans l’estomac grâce à son goût piquant. Il refroidit et apaise la suite de la digestion en raison de son goût sucré. Il est adapté aux trois doshas, même si, pris en excès, il peut augmenter le Pitta. Beaucoup le comparent au petit bois que l’on utilise pour démarrer un feu de cheminée. Plusieurs études scientifiques montrent qu’il favorise les microbes sains de la paroi intestinale. Le gingembre agit aussi comme un stimulant digestif pour l’assimilation des nutriments.

Le gingembre peut être préparé de différentes manières

Le gingembre peut être préparé de différentes manières

Les recherches de ces cinq dernières années confirment que le gingembre peut traiter de nombreuses maladies (voir à ce sujet le Nota Bene en fin d’article). Avec les 477 composants actifs qu’il contient, il mérite le qualificatif de « médicament universel » que lui attribue l’Ayurvéda. Les herboristes, espèce hélas en voie de disparition en France, le classent comme analgésique, tonique, expectorant, carminatif, antiémétique, stimulant, anti-inflammatoire et antimicrobien. Comme le curcuma (voir à ce sujet http://la-voie-de-l-ayurveda.com/les-etonnantes-vertus-du-curcuma/), il a des effets anti-inflammatoires et antidouleur. Il stimule également la circulation, inhibe diverses infections et renforce le foie. Il est utilisé comme traitement contre la polyarthrite rhumatoïde, les maladies respiratoires, les fièvres, les nausées, le rhume, la grippe, l’hépatite, les maladies du foie, les maux de tête ainsi que de nombreuses affections digestives comme les ulcères ou les problèmes gastro-intestinaux.

Plantation de gingembre

Plantation de gingembre

Ses effets sur l’arthrose ont fait l’objet de plusieurs recherches. Une étude réalisée l’an dernier à l’Université Edith Cowan en Australie sur vingt adultes a montré que son  application sur la peau réduisait considérablement la douleur et l’inflammation de l’arthrose. Une autre étude réalisée à l’Université Thammasat en Thaïlande sur cinquante personnes souffrant de douleurs aux genoux a montré que le gingembre réduisait la douleur et améliorait la mobilité et la qualité de vie des patients testés. Une autre étude portant sur 440 personnes souffrant d’arthrose a montré qu’une combinaison de gingembre avec des plantes comme la Tinospora cordifolia, l’Emblica officinalis et la Boswellia serrata soulageait la douleur des patient et permettait de diminuer considérablement les doses de Celebrex, traitement allopathique connu pour ses effets secondaires dans la sphère cardio-vasculaire.

Quelques épices utilisées en cuisine

Quelques épices utilisées en cuisine

Ses effets sur le cancer sont également reconnus. Des chercheurs du Medical Center de l’Université de Rochester aux Etats-Unis ont montré lors d’une étude portant sur 576 patients atteints de cancer que la prise d’un gramme et demi par jour de gingembre en poudre réduisait de façon significative les nausées chez les patients qui suivaient une chimiothérapie. Une autre étude réalisée à l’Université Emory d’Atlanta a constaté que le gingembre pouvait réduire la prolifération du cancer du côlon. Les chercheurs ont testé 20 personnes ayant un risque accru de cancer colorectal. Ils ont administré deux grammes de gingembre à un premier groupe pendant 28 jours. Un groupe témoin a reçu un simple placebo. Le groupe ayant pris le gingembre avait une plus faible expression de signes de cancer sur les parois de l’intestin. Dans une étude similaire à la Medical School de l’Université du Michigan, les chercheurs ont confirmé que le gingembre réduisait l’expression de cellules cancéreuses dans l’intestin avec seulement deux grammes de gingembre en poudre par jour. La même équipe a constaté qu’il réduisait de manière significative les marqueurs d’inflammation PGE2, et 12-HETE.

 

 

Jo Cohen

 

 

– Si vous avez aimé cet article, merci de le recommander à vos amis en cliquant sur le logo de votre réseau social préféré (Facebook, Linkedin, Twitter, Google +).

– Vous pouvez aussi recommander l’ensemble du site à vos proches sur la page La Voie de l’Ayurvéda de Facebook afin de les faire bénéficier de cette précieuse connaissance. Je vous en remercie par avance.

– Vous pouvez laisser un commentaire.

– En vous inscrivant sur la liste La Voie de l’Ayurvéda, vous serez averti par email chaque fois qu’un nouvel article sera publié. En outre, vous recevrez en cadeau un livret de 40 pages expliquant les différentes étapes de la « Minicure Ayurvédique à domicile ».

 

 

[1]                               Pas le gingembre.

[2]                               Le nombre dépend bien sur de la constitution de chacun et de l’état de la physiologie.

[3]                               N’oublions pas que le tchaï contient du thé noir.

 

 

 

NB : Quelques références en rapport avec les études scientifiques sur le gingembre.

Therkleson T. Topical Ginger Treatment With a Compress or Patch for Osteoarthritis Symptoms. J Holist Nurs. 2013 Dec 4.

Jenabi E. The effect of ginger for relieving of primary dysmenorrhoea. J Pak Med Assoc. 2013 Jan;63(1):8-10.

Sahib AS. Treatment of irritable bowel syndrome using a selected herbal combination of Iraqi folk medicines. J Ethnopharmacol. 2013 Jul 30;148(3):1008-12. doi: 10.1016/j.jep.2013.05.034.

Halder A. Effect of progressive muscle relaxation versus intake of ginger powder on dysmenorrhoea amongst the nursing students in Pune. Nurs J India. 2012 Jul-Aug;103(4):152-6.

Kalava A, Darji SJ, Kalstein A, Yarmush JM, SchianodiCola J, Weinberg J. Efficacy of ginger on intraoperative and postoperative nausea and vomiting in elective cesarean section patients. Eur J Obstet Gynecol Reprod Biol. 2013 Jul;169(2):184-8. doi: 10.1016/j.ejogrb.2013.02.014.

Mahluji S, Attari VE, Mobasseri M, Payahoo L, Ostadrahimi A, Golzari SE. Effects of ginger (Zingiber officinale) on plasma glucose level, HbA1c and insulin sensitivity in type 2 diabetic patients. Int J Food Sci Nutr. 2013 Sep;64(6):682-6. doi: 10.3109/09637486.2013.775223.

Niempoog S, Siriarchavatana P, Kajsongkram T. The efficacy of Plygersic gel for use in the treatment of osteoarthritis of the knee. J Med Assoc Thai. 2012Oct;95 Suppl 10:S113-9.

Chopra A, Saluja M, Tillu G, Sarmukkaddam S, Venugopalan A, Narsimulu G, Handa R, Sumantran V, Raut A, Bichile L, Joshi K, Patwardhan B. Ayurvedic medicine offers a good alternative to glucosamine and celecoxib in the treatment of symptomatic knee osteoarthritis: a randomized, double-blind, controlled equivalence drug trial. Rheumatology (Oxford). 2013 Aug;52(8):1408-17. doi: 10.1093/rheumatology/kes414. Epub 2013 Jan 30.

Citronberg J, Bostick R, Ahearn T, Turgeon DK, Ruffin MT, Djuric Z, Sen A, Brenner DE, Zick SM. Effects of ginger supplementation on cell-cycle biomarkers in the normal-appearing colonic mucosa of patients at increased risk forcolorectal cancer: results from a pilot, randomized, and controlled trial. Cancer Prev Res (Phila). 2013 Apr;6(4):271-81. doi: 10.1158/1940-6207.CAPR-12-0327.

Jiang Y, Turgeon DK, Wright BD, Sidahmed E, Ruffin MT, Brenner DE, Sen A, Zick SM. Effect of ginger root on cyclooxygenase-1 and 15-hydroxyprostaglandin dehydrogenase expression in colonic mucosa of humans at normal and increased risk for colorectal cancer. Eur J Cancer Prev. 2013 Sep;22(5):455-60. doi: 10.1097/CEJ.0b013e32835c829b.

Chang JS, Wang KC, Yeh CF, Shieh DE, Chiang LC. Fresh ginger (Zingiber officinale) has anti-viral activity against human respiratory syncytial virus in human respiratory tract cell lines. J Ethnopharmacol. 2013 Jan 9;145(1):146-51.

Vahdat Shariatpanahi Z, Mokhtari M, Taleban FA, Alavi F, Salehi Surmaghi MH, Mehrabi Y, Shahbazi S. Effect of enteral feeding with ginger extract in acute respiratory distress syndrome. J Crit Care. 2013 Apr;28(2):217.e1-6. doi: 10.1016/j.jcrc.2012.04.017. Epub 2012 Aug 9.

Drozdov VN, Kim VA, Tkachenko EV, Varvanina GG. Influence of a specific ginger combination on gastropathy conditions in patients with osteoarthritis of the knee or hip. J Altern Complement Med. 2012 Jun;18(6):583-8. doi: 10.1089/acm.2011.0202.

Rahnama P, Montazeri A, Huseini HF, Kianbakht S, Naseri M. Effect of Zingiber officinale R. rhizomes (ginger) on pain relief in primary dysmenorrhea: a placebo randomized trial. BMC Complement Altern Med. 2012 Jul 10;12:92. doi: 10.1186/1472-6882-12-92.

Mashhadi NS, Ghiasvand R, Hariri M, Askari G, Feizi A, Darvishi L, Hajishafiee M, Barani A. Effect of ginger and cinnamon intake on oxidative stress and exercise performance and body composition in Iranian female athletes. Int J Prev Med. 2013 Apr;4(Suppl 1):S31-5.

Mansour MS, Ni YM, Roberts AL, Kelleman M, Roychoudhury A, St-Onge MP. Ginger consumption enhances the thermic effect of food and promotes feelings of satiety without affecting metabolic and hormonal parameters in overweight men: a pilot study. Metabolism. 2012 Oct;61(10):1347-52. doi: 10.1016/j.metabol.2012.03.016.

Zahmatkash M, Vafaeenasab MR. Comparing analgesic effects of a topical herbal mixed medicine with salicylate in patients with knee osteoarthritis. Pak J Biol Sci. 2011 Jul 1;14(13):715-9.

Zick SM, Turgeon DK, Vareed SK, Ruffin MT, Litzinger AJ, Wright BD, Alrawi S, Normolle DP, Djuric Z, Brenner DE. Phase II study of the effects of ginger root extract on eicosanoids in colon mucosa in people at normal risk for colorectal cancer. Cancer Prev Res (Phila). 2011 Nov;4(11):1929-37. doi: 10.1158/1940-6207.CAPR-11-0224.

Ryan JL, Heckler CE, Roscoe JA, Dakhil SR, Kirshner J, Flynn PJ, Hickok JT, Morrow GR. Ginger (Zingiber officinale) reduces acute chemotherapy-induced nausea: a URCC CCOP study of 576 patients. Support Care Cancer. 2012 Jul;20(7):1479-89. doi: 10.1007/s00520-011-1236-3.

Cady RK, Goldstein J, Nett R, Mitchell R, Beach ME, Browning R. A double-blind placebo-controlled pilot study of sublingual feverfew and ginger (LipiGesic™ M) in the treatment of migraine. Headache. 2011 Jul-Aug;51(7):1078-86. doi: 10.1111/j.1526-4610.2011.01910.x.

Hu ML, Rayner CK, Wu KL, Chuah SK, Tai WC, Chou YP, Chiu YC, Chiu KW, Hu TH. Effect of ginger on gastric motility and symptoms of functional dyspepsia. World J Gastroenterol. 2011 Jan 7;17(1):105-10. doi: 10.3748/wjg.v17.i1.105.

Pillai AK, Sharma KK, Gupta YK, Bakhshi S. Anti-emetic effect of ginger powder versus placebo as an add-on therapy in children and young adults receiving high emetogenic chemotherapy. Pediatr Blood Cancer. 2011 Feb;56(2):234-8. doi: 10.1002/pbc.22778.

Black CD, Herring MP, Hurley DJ, O’Connor PJ. Ginger (Zingiber officinale) reduces muscle pain caused by eccentric exercise. J Pain. 2010 Sep;11(9):894-903. doi: 10.1016/j.jpain.2009.12.013.

Shariatpanahi ZV, Taleban FA, Mokhtari M, Shahbazi S. Ginger extract reduces delayed gastric emptying and nosocomial pneumonia in adult respiratory distress syndrome patients hospitalized in an intensive care unit. J Crit Care. 2010 Dec;25(4):647-50. doi: 10.1016/j.jcrc.2009.12.008.

Adams C. Arthritis – The Botanical Solution. Logical Books, 2010, 2012.

 

[1]                               Pas le gingembre.

[2]                               Le nombre dépend bien sur de la constitution de chacun et de l’état de la physiologie.

[3]                               N’oublions pas que le tchaï contient du thé noir.

 

 

28 réflexions sur « 5 épices pour apaiser les troubles digestifs »

  1. JACQUELINE

    BONJOUR JO

    Encore un article très complet, très détaillé sur les 5 épices indispensables pour l’ayurveda :

    Le praticien que je consulte m’a conseillé : la coriandre, le cumin, le fenouil, la cardamone. j’ai une constitution pitta/vata.
    j’en utilise quotidiennement. par contre je n’ai pas essayé le gingembre frais, je prends en poudre, mais le frais a des propriétés sans doute meilleures ?
    merci encore pour tout ce que tu nous apprends
    Jacqueline

    Répondre
  2. Patricia Ogay

    Excellent article sur les 5 épices. Merci de partager votre savoir, c’est une des vertus des praticiens en Ayurvéda (de partager son savoir).

    Répondre
  3. JACQUELINE

    Je suis bien d’accord, Patricia, les praticiens en ayurveda partagent leurs connaissances, leur savoir.

    J’aimerai avoir un JO COHEN près de mon domicile

    Répondre
  4. Cartier

    c’est vraiment un article intéressant et complet, j’utilise ces épices aussi en cuisine mais je ne savais pas que le Curcuma et le Gingembre en poudre en les appliquant pouvaient calmer l’arthrose, je vais essayer, merci pour ce partage, !

    Répondre
    1. Jo COHEN

      Bonsoir Sylviane

      L’application peut être faite de différentes manières. Certains mettent du gingembre en poudre dans du ghee et l’appliquent sur la zone douloureuse. Il est possible aussi de mettre une rondelle de gingembre frais. Il faut tester et voir ce qui se passe.

      Mes amitiés
      Jo

      Répondre
  5. Ludovic

    Très instructifs. Par contre, l‘article dispose que les graines de fenouille sont sattvique mais les autres épices ? Sont-elles sattvique ou rajasique ?
    merci d‘avance.

    Répondre
    1. Jo COHEN

      Bonjour Ludovic

      Le fenouil figure en effet dans les aliments sattviques à cause de sa douceur. Le gingembre, la coriandre, le cumin et la cardamome sont légèrement rajasiques mais peuvent être utilisées dans le cadre d’un régime sattvique. La douceur doit dominer.

      Bonne soirée
      jo

      Répondre
      1. Jo COHEN

        Bonjour Dany

        Il est possible de faire une tisane digestive avec ces cinq épices et la boire par petites gorgées l’après midi.
        Le dosage dépend de votre constitution. Si vous êtes Vata, mettez plus de fenouil. Si vous êtes Pitta, diminuez le gingembre.
        Chacun doit trouver le dosage qui lui convient.
        Il est possible également de les utiliser en poudre (churnas) que l’on verse sur le repas quand il est chaud.

        Bonne journée
        Jo

        Répondre
  6. Marie-Thé

    Bonjour Monsieur Cohen, je découvre votre message et vous demande conseil.
    Depuis 5 mois, je souffre de feu dans la bouche, la langue, le palais, le fond de la gorge et le médecin ne trouve pas… traitements mycose sans effet, homéopathie sans effet… ces 5 épices pourraient elles apaiser ce feu ? Ou seulement quelques unes ? Je vous remercie d’avance pour votre réponse.
    Bien à vous, Marie-Thérèse

    Répondre
    1. Jo COHEN

      Bonjour Marie-Thérèse

      Ce que vous décrivez ressemble à un déséquilibre de Pitta.
      Essayez le régime censé pacifier Pitta et consultez un spécialiste de l’Ayurvéda dans votre région.
      Bon dimanche
      Jo

      Répondre
  7. Marie-Thé

    Je vous remercie pour votre réponse aussi rapide.
    Je vais essayer ce que vous me conseillez.
    Bon dimanche à vous aussi,
    Cordialement, Marie-Thérèse

    Répondre
  8. Marie-Thé

    Excusez moi de revenir vers vous…
    Je viens de consulter le régime censé Pitta. Voyant beaucoup d’aliments qui ne me conviennent pas car ils me donnent froid, j’ai fait le test pour connaître, à peu près, mon Dosha. Il s’avère que je me retrouve avec 43 % Pitta et 40 % Vata. Ce qui donne des conseils de régime, à l’opposé, pour beaucoup de choses, Que dois-je donc faire ? Je vous remercie beaucoup d’avance.
    Cordialement, Marie-Thérèse

    Répondre
  9. rouvier

    Bonjour,

    Je recherche un medecin ayurvedique dans le var, vu que mon ami indien est reparti en Inde , c’est lui qui me suivait depuis 6 ans pour la nourriture et je faisais du hata yoga.
    Je ne voudrais pas faire le mauvais choix car l’ayurveda c’est sérieux.

    Merci de me renseigner (est ce qu’un therapeute serait assez compétent).

    Répondre
  10. rouvier

    Bonjour,

    J’adore l’ayurveda que je pratique depuis des années ( avec un ami sik) qui m’à enseigné le hata yoga, mais il est reparti chez lui et je suis un peu désorientée.
    Pouvez vous me renseigner ou puis je trouver un medecin in ou therapeute ayurvedique serieux, car comme disait mon ami « pas faire tout et n’importe quoi).
    Merci

    Répondre
  11. Gautier

    Bonjour
    J ai ma soeur qui est âgée de 81 ans est tombée malade soignée pour une déprime avec médicament fort elle avait des allucinations elle a arrete la plupart des médicaments aujourd hui après lui avoir fait tous les tests analyse scanner irm on voit quelque petits points au niveau du cerveau mais rien de tramathique tjrs hospitalisée depuis 5 mois et aujourd hui elle ne marche plus soit disant qu elle refuserai de marcher car les jambes ont toutes leur sensation
    Ma question comment la faire remarcher en stimulant son cerveau soit avec des plantes ou autres ?
    Merci de votre reponse

    Répondre
    1. Jo COHEN Auteur de l’article

      Bonjour

      Difficile de répondre dans l’absolu. Je conseille qu’elle soit examinée par un spécialiste de l’AYurvéda.
      Elle peut toujours prendre Brami et Ashwaganda (en bio), cela aidera.
      Cordialement
      Jo

      Répondre
  12. Ping : Le dhal, la meilleure option exotique pour manger des légumineuses | Presse et Actualité - Revue de Presse Généraliste

  13. Nathalie

    Bonjour Docteur Cohen
    Je suis Khafa et j’ai mal au foie inflammation et ne prends jamais de médicaments, du au sucre quelle est ma diète Ayurveda pour enlever cette maladie !Bien cordialement merci beaucoup pour votre réponse

    Répondre
  14. Cabizza

    Merci JO
    Pour vos conseils on relit toujours même si on n’a pas forcément le même problème mais bon à savoir pour pouvoir aider les autres

    Répondre
  15. Fouasse

    Bonjour, je viens de lire cet article et comme j’ai des problèmes intestinaux je souhaite découvrir l ayurveda. Quel livre me recommandez vous pour découvrir cette pratique ?
    Merci pour votre réponse.
    Bien cordialement.
    Chantal

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.