Archives mensuelles : septembre 2014

Les compatibilités alimentaires selon l’Ayurvéda

 

Respecter les compatibilités alimentaires

Respecter les compatibilités alimentaires

Nous savons à présent que l’Ayurvéda accorde une importance capitale aux mécanismes de la digestion. Le feu digestif, Agni en sanscrit, est déterminant pour digérer les aliments sans laisser les sous-produits mal métabolisés, appelés ama, envahir les tissus et faire ainsi le lit de maladies futures. Cependant, même lorsque le feu digestif est puissant, certaines combinaisons alimentaires sont vivement déconseillées car elles produisent quand même de l’ama et provoquent toutes sortes de troubles digestifs. Cette notion de compatibilités alimentaires existe dans bien des traditions culinaires, y compris en occident. Les combinaisons alimentaires compatibles selon l’Ayurvéda, virudha-ahar en sanscrit, sont une connaissance essentielle pour qui veut rester en bonne santé. Elle est fondée sur les trois facteurs qui caractérisent chaque aliment, à savoir son goût (rasa en sanscrit), son effet post-digestif (vipaka en sanscrit) et enfin la nature de son énergie, chauffante ou rafraichissante (virya en sanscrit). En fonction de la combinaison de ces trois facteurs, le feu digestif peut s’avérer insuffisant pour que la digestion soit bonne. Le système enzymatique est alors inhibé, ce qui favorise la production d’ama. Si des aliments aux caractéristiques différentes en termes de goût, d’énergie et d’effets post-digestifs sont consommés ensemble, le feu digestif sera automatiquement affaibli. Le bol alimentaire pourra alors rester de longues heures dans l’estomac, parfois jusqu’à sept ou huit heures, alors que ces mêmes aliments consommés séparément auraient été digérés beaucoup plus rapidement.

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Les conseils de l’Ayurvéda pour renforcer la santé de vos cheveux

Les indiennes soignent leurs cheveux avec l'Ayurvéda

Les indiennes soignent leurs cheveux avec l’Ayurvéda

Vous savez probablement que les perruques et les extensions portées par les plus grandes stars d’Hollywood sont à base de cheveux indiens. Chaque année, l’Inde exporte quelques 500 tonnes de cheveux vers l’occident. Point de départ de ce « black diamond business », les offrandes qui sont faites par des femmes indiennes aux déités Vishnu et Murugan. Bien que soucieuses de leur apparence, et surtout de leur chevelure, ces femmes n’hésitent pas à troquer leur parure au cours de grandes cérémonies organisées par les temples du Sud de l’Inde contre l’espoir d’une vie meilleure. Dans des pièces prévues à cet effet et où les attendent des milliers de barbiers, des millions de croyants de toutes conditions sociales viennent ainsi offrir leurs cheveux. Pas étonnant que le cheveu indien soit considéré dans le monde entier comme le meilleur, tant du point de vue de sa texture que de la possibilité de le colorer : les indiennes soignent leurs cheveux avec des produits et des techniques directement issues de l’Ayurvéda.

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Rencontre avec un médecin ayurvédique hors du commun

 

Le Dr. Balaraj Maharishi, plantes à la main

Le Dr. Balaraj Maharishi, plantes à la main

Cet article reprend dans ses grandes lignes le témoignage du docteur britannique Don Brennan, spécialiste de l’Ayurvéda Maharishi, lors de sa rencontre dans les années 80 avec le docteur indien Balaraj Maharishi, un guérisseur hors norme qu’un groupe de médecins étaient venus voir en Inde afin de se former à cette connaissance plusieurs fois millénaire. Médecin ayurvédique hors du commun, Balaraj Maharishi est décédé en 2001. Il a été choisi personnellement par le sage indien Maharishi Mahesh Yogi afin de restaurer l’Ayurvéda dans sa pureté originelle. Ce travail a été conduit en collaboration avec deux autres médecins ayurvédiques exceptionnels, le Dr Brihaspati Dev Triguna, président du Conseil Mondial de l’Ayurvéda jusqu’à sa mort le 1er janvier 2013 et spécialiste reconnu de la prise de pouls, ainsi que le docteur V. M.  Dwivedi, spécialiste reconnu des rasayanas, ces préparations à base d’herbes, de minéraux et de pierres précieuses destinées à renforcer la longévité. Le témoignage de ce médecin occidental est une véritable inspiration pour toux ceux qui pratiquent l’Ayurvéda.

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N’attendez pas la soixantaine pour prendre soin de votre prostate!

 

La prostate est une préoccupation masculine

La prostate est une préoccupation masculine

En occident, la plupart des hommes découvrent les problèmes de la prostate lorsqu’ils atteignent l’âge mûr. L’élargissement de la prostate, alias adénome de la prostate, touche un sexagénaire sur deux et neuf septuagénaires sur dix dans les pays développés. Le cancer de la prostate, deuxième cause de décès par cancer chez l’homme, touche les hommes de plus de soixante-cinq ans. A titre préventif, le médecin traitant demande systématiquement un dosage de la PSA lorsque le patient approche la soixantaine. Pourtant, une récente étude parue dans le British Medical Journal met en cause le caractère  systématique des dosages sanguins PSA[1]. Elle a été suivie d’une campagne médiatique exigeant la fin du dépistage massif du cancer de la prostate par dosage PSA. Dans un article paru dans le New York Times, l’inventeur du test PSA, le Dr Richard Ablin, attaque aussi ce mode de dépistage. Principale raison de sa prise de position ? Il encourage les hommes à faire des tests qui risquent de les attirer dans un engrenage d’examens dangereux, coûteux, et de traitements inutiles aux effets potentiellement catastrophiques. En France, des centaines de milliers d’hommes sont encore soumis à ce dépistage systématique. Beaucoup doivent subir de douloureuses biopsies, parfois même subir l’ablation de la prostate, sans raison valable.

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