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Les vertus du miel issu de l’agriculture biovédique Maharishi

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Depuis la nuit des temps, les vertus du  miel ont été louées aux quatre coins de la planète. La civilisation védique, qui en connaissait tous les bienfaits, le recommandait autant qu’aliment ‘satvique’ que remède à de nombreuses pathologies. Dans la Bible, le miel est mentionné à plusieurs reprises. La Terre Promise de Canaan y est désignée comme une « terre où ruissellent le lait et le miel ». Le Coran est encore plus explicite à ce sujet : « Le miel est un remède pour chaque maladie et le Coran est un remède pour toutes les maladies de l’esprit, … »[1]. Dans la Grèce antique, Hippocrate tenait également le miel en haute estime. « Le père de la médecine disait que l’usage du miel conduisait à la plus extrême vieillesse, et le prescrivait pour combattre la fièvre, les blessures, les ulcères et les plaies purulentes » rapporte le professeur Henri Joyeux dans son ouvrage ‘Les abeilles et le chirurgien’[2]. Au fil des siècles, l’Occident a également développé une connaissance approfondie de son usage thérapeutique[3]. Si l’on en juge par le nombre d’études scientifiques consacrées à son sujet[4], on constate que la médecine moderne n’est pas en reste, loin s’en faut. Elle s’intéresse aussi aux étonnantes propriétés cicatrisantes et antiseptiques de ce produit naturel. Seul hic à cet unanime concert d’éloges : le miel que nos anciens ont porté aux nues n’a peut-être plus rien à voir en termes de qualité avec le miel industriel vendu dans nos supermarchés. Voyons pourquoi ce point est loin d’être anodin.

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Les compatibilités alimentaires selon l’Ayurvéda

 

Respecter les compatibilités alimentaires

Respecter les compatibilités alimentaires

Nous savons à présent que l’Ayurvéda accorde une importance capitale aux mécanismes de la digestion. Le feu digestif, Agni en sanscrit, est déterminant pour digérer les aliments sans laisser les sous-produits mal métabolisés, appelés ama, envahir les tissus et faire ainsi le lit de maladies futures. Cependant, même lorsque le feu digestif est puissant, certaines combinaisons alimentaires sont vivement déconseillées car elles produisent quand même de l’ama et provoquent toutes sortes de troubles digestifs. Cette notion de compatibilités alimentaires existe dans bien des traditions culinaires, y compris en occident. Les combinaisons alimentaires compatibles selon l’Ayurvéda, virudha-ahar en sanscrit, sont une connaissance essentielle pour qui veut rester en bonne santé. Elle est fondée sur les trois facteurs qui caractérisent chaque aliment, à savoir son goût (rasa en sanscrit), son effet post-digestif (vipaka en sanscrit) et enfin la nature de son énergie, chauffante ou rafraichissante (virya en sanscrit). En fonction de la combinaison de ces trois facteurs, le feu digestif peut s’avérer insuffisant pour que la digestion soit bonne. Le système enzymatique est alors inhibé, ce qui favorise la production d’ama. Si des aliments aux caractéristiques différentes en termes de goût, d’énergie et d’effets post-digestifs sont consommés ensemble, le feu digestif sera automatiquement affaibli. Le bol alimentaire pourra alors rester de longues heures dans l’estomac, parfois jusqu’à sept ou huit heures, alors que ces mêmes aliments consommés séparément auraient été digérés beaucoup plus rapidement.

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