Archives mensuelles : novembre 2016

La méditation transcendantale active automatiquement le mode ‘repos’ du cerveau

Le cerveau se repose

Le cerveau se repose

Votre cerveau se repose-t-il lorsque vous méditez ? A première vue, la question peut paraître saugrenue. Pourtant, elle est essentielle ainsi que le montre la récente étude publiée dans le Journal Brain & Cognition[1] au début de l’année. Elle montre sans l’ombre d’un doute que la pratique de la méditation transcendantale est facile et sans effort. Elle utilise un mécanisme naturel propre au fonctionnement de l’esprit. En outre, elle est la seule à activer le repos du cerveau en activant « le réseau par défaut », alias Default Mode Network (DMN). Ce point est au cœur de l’étude dont nous allons expliquer un peu plus loin et de manière détaillée les tenants et aboutissants. Nous savons que l’Ayurvéda repose sur trois piliers, l’alimentation, le mode de vie et le repos. Ce dernier pilier inclut le sommeil, mais aussi tout ce qui apporte du repos à l’organisme. C’est la raison pour laquelle l’Ayurvéda Maharishi, la forme la plus avancée de l’Ayurvéda, inclut expressément la pratique de la méditation transcendantale. Cette dernière apporte à l’organisme un repos quatre fois plus profond que le sommeil profond et, ainsi que le montre l’activation du réseau par défaut, un repos comparable au niveau du cerveau. Toutes les autres techniques de méditation désactivent ce réseau par défaut, montrant que le cerveau reste en activité pendant leurs pratiques. Ceci suggère qu’il n’y aurait, en dernière analyse, deux et non trois familles de techniques de méditation : celles basées sur la focalisation de l’attention, quel que soit son intensité, et celles pratiquées sans effort.

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La science découvre les vertus prometteuses du fenugrec

Graines de fenugrec

Graines de fenugrec

Petite plante  dont on mange les pousses en salade et on utilise les graines comme épice, le fenugrec est cultivé depuis la nuit des temps en Inde où il est connu sous le nom de mehti. On le cultive également en Chine ainsi que dans le bassin méditerranéen, notamment en Afrique du Nord. Connue aussi sous les noms de « trigonelle fenugrec » (Trigonella foenum-graecum) ou « sénégrain », cette plante herbacée peut atteindre 60 cm de hauteur. Elle appartient à la famille des « fabaceae ». Utilisée comme fourrage en Inde, elle l’est aussi sous nos contrées dans la viticulture et dans l’agriculture biologique où elle est considérée comme un engrais vert. Elle est semée de mars à septembre. Ses feuilles se composent de trois folioles ovales rappelant le trèfle. Le fenugrec donne des fleurs d’un blanc légèrement jaunâtre. Ses fruits  se présentent sous forme de gousses renfermant dix à vingt graines au goût amer et aux formes anguleuses. De couleur brun clair, elles dégagent une forte odeur caractéristique lorsqu’elles sont écrasées. Elles sont utilisées en cuisine mais surtout en médecine. Les graines de fenugrec sont inscrites au codex pharmaceutique en France depuis le XVIIème siècle. Le fenugrec est une épice très riche. En effet, elle contient entre autre du phosphore, du fer, du magnésium, du calcium, du soufre, de l’acide nicotinique, des alcaloïdes, des saponines ainsi que des vitamines (A, B1, C).

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