Archives par étiquette : chocolat

Quelques conseils adaptés aux périodes froides de l’automne et de l’hiver

L'écureuil change de régime en automne

L’écureuil change de régime en automne

L’automne, déjà bien avancé, et l’hiver qui suivra, seront tous deux marqués par une baisse notable des températures qui va aggraver le dosha Vata pour toutes les constitutions. Nous avons déjà donné dans ces colonnes les grandes lignes des recommandations de l’Ayurvéda pour traverser ces deux saisons sans souffrir du froid et de la sécheresse (voir à ce sujet http://la-voie-de-l-ayurveda.com/accordez-votre-physiologie-aux-tonalites-de-lautomne/). Les points qui suivent viennent les compléter, l’occasion de rappeler quelques principes de base et leur validation par la recherche scientifique. L’une des grandes règles concernant l’alimentation est de manger des produits de saison, et donc, de résister aux tentations des achalandages colorés des supermarchés qui importent fruits et légumes des quatre coins de la planète, oubliant totalement que nous sommes en automne ou en hiver. Le céleri rave ou le chou qui sont des légumes de saison sont donc à consommer en cette période de l’automne. Seuls les aliments de saison permettent d’équilibrer naturellement le pH du corps. C’est particulièrement en ce moment qu’il convient de préparer la physiologie à passer l’hiver en mangeant une alimentation plus alcaline, et ce, afin que l’immunité soit maximale pendant les mois les plus froids de l’hiver. Les aliments alcalins soutiennent alors l’élimination naturelle des toxines. C’est une transformation importante en phase avec les transformations qui interviennent dans toute la nature. Les signes de ces transformations devraient nous interpeller : les arbres perdent leurs feuilles, plusieurs espèces migrent à des milliers de kilomètrent afin de trouver des climats plus cléments.

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Ce que vous devez absolument savoir au sujet du goût sucré recommandé par l’Ayurvéda!

Le sucré a envahi notre culture alimentaire

Le sucré a envahi notre culture alimentaire

Le goût sucré est l’un des six goûts qu’il faut satisfaire quotidiennement selon l’Ayurvéda. En dehors de la nature douce d’aliments tels le riz, le blé ou la carotte, l’Ayurvéda Maharishi recommande précisément le sucre candi blanc, le sucre de canne, le sucre de palme, le miel et le sirop d’érable. De son côté, l’occident a multiplié à foison le nombre de substances édulcorantes au goût sucré, parmi lesquelles le sucre raffiné blanc qui se démarque par sa toxicité et la dépendance qu’il crée. Cette toxicité est connue depuis des décennies. Le livre à succès[1] « Sugar Blues, Is sugar killing you sweetly ?» de William Dufty, paru au milieu des années 70 en parlait déjà en long et en large. Entre temps, le problème a pris des proportions proprement alarmantes. Le Dr. David Servan Schreiber rappelait qu’au XIXème siècle, l’homme consommait en moyenne 5 Kg de sucre raffiné par an. Or, depuis la seconde guerre mondiale, cette consommation n’a cessé de progresser dans le monde entier, notamment en France où elle dépasse à présent les 35 Kg par an et par personne, en passe de rattraper le triste record des Etats-Unis avec 75 Kg de sucre raffiné par an et par personne! Or, tous les experts de la génétique affirment que l’organisme humain n’est pas fait pour gérer une telle quantité de sucre. L’un des dangers est bien connu : les cellules cancéreuses se nourrissent de sucre, lequel crée dans l’organisme une situation d’inflammation dont le cancer se sert pour continuer à se développer. Or, du sucre, il y en a dans très nombreux produits, à commencer par le pain blanc, mais aussi dans les viennoiseries, les bonbons, les pâtisseries, les chocolats, la plupart des produits de santé vendus dans les magasins bio et 100 % des produits industriels ! Les aliments transformés contenant du sucre et des graisses indigestes vont surcharger le foie et submerger notre corps de déchets toxiques.

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Les compatibilités alimentaires selon l’Ayurvéda

 

Respecter les compatibilités alimentaires

Respecter les compatibilités alimentaires

Nous savons à présent que l’Ayurvéda accorde une importance capitale aux mécanismes de la digestion. Le feu digestif, Agni en sanscrit, est déterminant pour digérer les aliments sans laisser les sous-produits mal métabolisés, appelés ama, envahir les tissus et faire ainsi le lit de maladies futures. Cependant, même lorsque le feu digestif est puissant, certaines combinaisons alimentaires sont vivement déconseillées car elles produisent quand même de l’ama et provoquent toutes sortes de troubles digestifs. Cette notion de compatibilités alimentaires existe dans bien des traditions culinaires, y compris en occident. Les combinaisons alimentaires compatibles selon l’Ayurvéda, virudha-ahar en sanscrit, sont une connaissance essentielle pour qui veut rester en bonne santé. Elle est fondée sur les trois facteurs qui caractérisent chaque aliment, à savoir son goût (rasa en sanscrit), son effet post-digestif (vipaka en sanscrit) et enfin la nature de son énergie, chauffante ou rafraichissante (virya en sanscrit). En fonction de la combinaison de ces trois facteurs, le feu digestif peut s’avérer insuffisant pour que la digestion soit bonne. Le système enzymatique est alors inhibé, ce qui favorise la production d’ama. Si des aliments aux caractéristiques différentes en termes de goût, d’énergie et d’effets post-digestifs sont consommés ensemble, le feu digestif sera automatiquement affaibli. Le bol alimentaire pourra alors rester de longues heures dans l’estomac, parfois jusqu’à sept ou huit heures, alors que ces mêmes aliments consommés séparément auraient été digérés beaucoup plus rapidement.

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