Archives par étiquette : Vata

Souffrez-vous d’un « déficit de nature »?

Marcher dans la nature

Marcher dans la nature

Nous savons que l’Ayurvéda recommande de vivre en accord avec toutes les lois de la nature. Les routines quotidienne ou saisonnière reposent sur ce principe fondamental qui  nous permet de respecter le cycle circadien qui influence notre physiologie comme notre cerveau mais aussi les nombreux cycles saisonniers dont nous savons qu’ils influent directement sur notre santé physique et mentale par leurs actions sur la flore intestinale. Une façon évidente de nous connecter aux rythmes de la nature est simplement de vivre en pleine nature. L’Ayurvéda considère que l’immersion en pleine nature permet de construire Ojas, ce sous-produit majeur de la digestion qui influence à la fois l’immunité et la longévité. Alors, qu’attendons-nous pour vivre en pleine nature ? Dans nos sociétés développées, vivre en pleine nature est un luxe réservé à une petite minorité. Les populations qui vivaient autrefois dans le vert en pleine campagne ont nourri le développement de centres urbains bétonnés, auxquels s’est ajouté en à peine un siècle une grave pollution qui affecte tous les milieux naturels, lacs, rivières, etc. Jusqu’à l’air que nous respirons, tout a été en effet pollué au nom du progrès industriel. Si bien qu’aujourd’hui, vivre dans en environnement naturel exige de s’éloigner le plus possible des centres villes où s’entasse aujourd’hui 50 % de la population mondiale. Seule une petite minorité peut opérer ce changement radical afin de vivre en pleine nature. Pour les autres, c’est-à-dire pour la majorité d’entre nous, il reste à s’immerger aussi souvent que possible dans un cadre plus naturel afin d’éviter de souffrir de ce que les spécialistes appellent désormais un « déficit de nature », un mal que la science moderne commence à étudier.

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Les asanas aident à rééquilibrer les doshas

Le Yoga doit être intégré à la routine quotidienne

Le Yoga doit être intégré à la routine quotidienne

Cet article s’adresse à tous ceux qui n’ont pas encore intégré le Hata Yoga dans leur routine quotidienne. Si la pratique des asanas (postures) et du pranayama (respiration) se sont fortement développées dans le monde entier, c’est également le cas en France où les fédérations estiment à plus d’un million le nombre de pratiquants réguliers. Ceux qui ont entamé de telles pratiques ont réalisé que cette branche du Yoga, appelée communément Yoga, est autre chose qu’une gymnastique. Le terme Yoga dérive de la racine sanscrite « Yug » qui signifie union. Le Yoga équilibre le corps, l’esprit, les émotions et la conscience. La pratique de ses asanas procure de nombreux bienfaits comme l’ont montré de recherches conduites dans le monde entier. Schématiquement, le Yoga diminue le stress et augmente le bien-être et la vitalité. Les asanas ainsi que toutes les autres techniques du Yoga sont partie intégrante de l’Ayurvéda. Enracinés dans la tradition védique de l’Inde, Yoga et Ayurveda sont des connaissances qui remontent à plus de 5000 ans et dont l’objectif ultime est de cultiver des états supérieurs de santé et de conscience. Les asanas et le pranayama calment l’esprit alors que la méditation cultive la connexion avec l’Atma, le niveau fondamental de la vie que l’on appelle aussi niveau transcendantal (voir à ce sujet http://la-voie-de-l-ayurveda.com/la-transcendance-est-le-fondement-ultime-de-la-sante/). Le Yoga conduit donc à des états élevés de conscience. Dès lors, on comprend mieux pourquoi Yoga et Ayurveda sont interdépendants. Sans l’Ayurvéda, le Yoga court le risque de devenir une simple gymnastique physique[1].

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Ce que recommande l’Ayurvéda Maharishi en cas d’hypertension

 

La tension normale est de 12-8.

La tension normale est de 12-8.

Maladie silencieuse pouvant entraîner de graves complications, l’hypertension artérielle touche plus de 14 millions de personnes en France. Elle se manifeste par une tension artérielle au-delà de ce qui est considéré comme la norme et qui se situe à 12 pour la pression systolique et 8 pour la pression diastolique. Elle s’accompagne de nombreux symptômes comme des palpitations, des douleurs au niveau du cœur, du cou et de l’arrière de la boîte crânienne, des urines fréquentes, de la tension nerveuse, de la fatigue ou encore des difficultés respiratoires. Pour l’Ayurvéda Maharishi, l’origine de cette maladie est le résultat de nombreux déséquilibres parmi lesquels ceux liés à l’alimentation tiennent une place importante. Bien sûr, elle conseille d’éviter les aliments riches en sel ou les produits carnés. Elle considère en outre que l’accumulation de toxines (ama) ainsi que les impuretés du système vasculaire peuvent entraîner des lésions conduisant à des blocages de la circulation sanguine. Au sujet de l’activité physique, elle estime que l’exercice excessif  tout comme le manque d’exercice exacerbent cette maladie. Pareil en ce qui concerne l’accumulation du stress. Enfin, la perturbation des rythmes biologiques par une routine quotidienne inappropriée fragilise de nombreux processus physiologiques, empêchant l’organisme de retrouver naturellement son état d’équilibre. En clair, l’Ayurvéda Maharishi voit l’hypertension comme la résultante de  l’ensemble de ces facteurs, une raison suffisante pour consulter un vaidya rompu à ce type de problème. L’hypertension touche en priorité les personnes dont la constitution est dominée par Vata ou Pitta.

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La question des crudités selon l’Ayurvéda

La mode du cru arrive en France

La mode du cru arrive en France

Dans le sillage des pays anglo-saxons, la mode du « cru » arrive sur nos rivages, souvent portée par de vedettes de renom international. Par cru entendez crudivorisme, régime alimentaire consistant à ne manger que des  aliments crus. De nombreux magazines évoquent le sujet dans leurs colonnes, au moins parce que ce régime favorise une rapide perte de poids. Les articles sont souvent agrémentés de témoignages rapportant des améliorations spectaculaires chez des personnes souffrant de maladies chroniques. De telles améliorations sont-elles le résultat du régime crudivore ou plus probablement de l’abandon d’un régime classique pauvre en fruits et légumes ? Les nutritionnistes s’interrogent encore.

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