Archives par étiquette : doshas

Les asanas aident à rééquilibrer les doshas

Le Yoga doit être intégré à la routine quotidienne

Le Yoga doit être intégré à la routine quotidienne

Cet article s’adresse à tous ceux qui n’ont pas encore intégré le Hata Yoga dans leur routine quotidienne. Si la pratique des asanas (postures) et du pranayama (respiration) se sont fortement développées dans le monde entier, c’est également le cas en France où les fédérations estiment à plus d’un million le nombre de pratiquants réguliers. Ceux qui ont entamé de telles pratiques ont réalisé que cette branche du Yoga, appelée communément Yoga, est autre chose qu’une gymnastique. Le terme Yoga dérive de la racine sanscrite « Yug » qui signifie union. Le Yoga équilibre le corps, l’esprit, les émotions et la conscience. La pratique de ses asanas procure de nombreux bienfaits comme l’ont montré de recherches conduites dans le monde entier. Schématiquement, le Yoga diminue le stress et augmente le bien-être et la vitalité. Les asanas ainsi que toutes les autres techniques du Yoga sont partie intégrante de l’Ayurvéda. Enracinés dans la tradition védique de l’Inde, Yoga et Ayurveda sont des connaissances qui remontent à plus de 5000 ans et dont l’objectif ultime est de cultiver des états supérieurs de santé et de conscience. Les asanas et le pranayama calment l’esprit alors que la méditation cultive la connexion avec l’Atma, le niveau fondamental de la vie que l’on appelle aussi niveau transcendantal (voir à ce sujet http://la-voie-de-l-ayurveda.com/la-transcendance-est-le-fondement-ultime-de-la-sante/). Le Yoga conduit donc à des états élevés de conscience. Dès lors, on comprend mieux pourquoi Yoga et Ayurveda sont interdépendants. Sans l’Ayurvéda, le Yoga court le risque de devenir une simple gymnastique physique[1].

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La conférence du Vaidya Adwaït Tripathi à Paris (2ème partie)

Ce second podcast va vous permettre d’écouter la seconde partie de la conférence donnée à Paris par le Vaidya Adwaït Tripathi le 6 juin dernier au Centre Dharma Sangh de Paris. Cliquez simplement sur ce lien hypertexte pour écouter la conférence ou sur le symbole ci-dessus. Vous pouvez télécharger ce podcast par un click droit sur ce lien hypertexte.

Le texte qui suit est une synthèse de son propos sur l’Ayurvéda et la longévité.

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Que faut-il retenir de la conférence donnée par le Vaidya Adwaït Tripathi le 6 juin dernier au Centre Dharma Sangh à Paris, notamment au sujet de la longévité ? Avant de répondre à cette question, rappelons en quelques mots qui est le Vaidya Adwaït Tripathi. Ce médecin ayurvédique est né dans une famille de Vaidyas qui s’est mise toute entière au service du sage indien Maharishi Mahesh Yogi afin de faire revivre l’Ayurvéda, connaissance menacée de disparaître ou d’être reléguée au rang de médecine des campagnes pauvres de l’Inde. Adwaït Tripathi a  appris l’Ayurvéda avec feu le Dr. Brihaspati Dev Triguna, président du Congrès Mondial de l’Ayurvéda. Peut être n’est-ce pas inutile de rappeler qui est le Dr. Triguna. Assez peu connu en France, il a fait d’impressionnantes prestations sur les chaines de télévision américaines dans les années 90 où il était en tournée avec le Dr. Deepak Chopra afin de promouvoir l’Ayurvéda. Petite anecdote pour situer le personnage : lors d’une émission sur une grande chaîne de télévision, il prend le pouls du présentateur vedette. Quelques secondes après, il lui dit qu’il s’était fait opérer récemment de calculs rénaux qui s’étaient accumulés à cause d’une consommation excessive de yaourts, le présentateur étant convaincu que c’était bon pour sa santé. Le présentateur n’a pu que confirmer le diagnostic.

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Initiez vos enfants aux bienfaits de l’Ayurvéda

 

Source : Phtography for beginners

L’Ayurvéda apporte de la joie (Source : Phtography for beginners)

Le plus beau cadeau que vous puissiez faire à vos enfants, c’est de les initier à l’Ayurvéda. Cette connaissance les accompagnera tout au long de leur vie et leur apportera plus de santé, de joie et de plénitude. Dans les familles indiennes qui pratiquent l’Ayurvéda, les enfants sont élevés et initiés très tôt dans cette tradition. Les parents connaissent vite la constitution de naissance de leur enfant, prakriti en sanscrit, ce qui leur permet de donner des conseils avisés selon que l’enfant est de constitution Vata, Pitta-Vata ou Kapha. Connaitre la prakriti d’un enfant permet aux parents de mieux comprendre ses réactions et de l’aider à exceller dans ce pourquoi il est doué. C’est le cas par exemple au moment du choix d’une activité sportive. Plus d’un enfant sur deux connaît ses premiers échecs à l’école, parfois jusqu’à l’humiliation, à cause d’une activité sportive inappropriée. Un enfant de constitution Kapha ne sera pas à sa place dans les postes avant d’une équipe de football car ils nécessitent rapidité et combativité. Il n’excellera pas non plus dans les sports de vitesse. Signe révélateur, les enfants qui veulent être dispensés d’EPS[1] pour de telles raisons sont légion. L’Ayurvéda permet de remédier à cela. Son but ultime est de faire de la prévention personnalisée en termes de santé. Initier un enfant à cette connaissance est donc un inestimable cadeau.

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Protéger son cœur et son système cardio-vasculaire grâce à l’Ayurvéda

 

Prévenir les maladies cardiovasculaires

Prévenir les maladies cardiovasculaires

Protéger son cœur n’est pas un luxe dans nos sociétés modernes. Selon l’OMS, les maladies du système cardiovasculaire représentent la première cause de mortalité dans le monde avec 17,3 millions de décès par an[1]. Elles touchent autant les hommes que les femmes. Les plus courantes sont l’infarctus et l’AVC[2]. En France, on dénombre chaque année 120 000 infarctus et 130.000 AVC. Statistique révélatrice : le maximum d’infarctus intervient le lundi matin autour de 9 heures, confirmation du lien subtil avec le stress de l’activité professionnelle. La conscience joue un rôle clé dans ces maladies qui ont pourtant l’apparence de maladies « physiques » ! Une étude publiée en 2004 dans The Lancet, conduite dans 52 pays, a identifié neuf facteurs de risques couvrant 90 % des cas de maladies cardiaques. Aujourd’hui, il est communément admis que ces facteurs sont le tabac, la surconsommation d’alcool, la mauvaise alimentation, l’obésité, le manque d’activité physique, l’hypertension artérielle, le diabète, l’hyperlipidémie (cholestérol) et le stress professionnel. 9,4 millions de décès sont attribués à l’hypertension artérielle, responsable de 51% des décès dus aux AVC et de 45% des décès dus aux cardiopathies coronariennes. Cesser de fumer, réduire l’apport en sel dans l’alimentation[3], consommer des fruits et des légumes, pratiquer une activité physique régulière et éviter l’usage nocif de l’alcool permet de réduire de manière substantielle le risque cardiovasculaire. Il peut aussi être diminué en prévenant ou en traitant l’hypertension, le diabète et le cholestérol.

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