Il n’est pas de plante plus commune en Inde que le Tulasi[1], également appelé Surasah, son deuxième nom en sanscrit. De son nom latin ocimum sanctum, cette plante trône dans tous les foyers indiens depuis la nuit des temps. Omniprésente dans tous les traités ayurvédiques, elle se présente sous forme d’un arbuste pouvant atteindre un mètre de hauteur. Sa taille normale se situe entre 30 et 60 cm. Parmi les nombreuses variétés de Tulasi connues, les plus courantes sont le Krishna Tulasi, le Rama Tulasi et le Vana Tulasi. La tradition védique prête au Tulasi d’authentiques vertus divines[2]. La plante y a le statut d’une déité féminine, certains y voyant une incarnation de la déesse Lakshmi, d’autres celle de Sita ou encore celle Vrinda. Le Tulasi est décrit dans le traité des Puranas comme « la plus sacrée des plantes sur terre », ce qui explique ses nombreux usages dans la sphère spirituelle. En Inde, avant toute crémation, une feuille fraîche de Tulasi est mise dans la bouche des morts afin de faciliter leur passage vers un « au-delà paradisiaque ». Certains colliers destinés à éveiller la conscience des vivants – baptisés du terme générique de « rudraksha », sortes de rosaires de méditation – sont faits à partir des branches de l’arbuste. Son parfum est également utilisé pour purifier l’atmosphère des temples.
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Renforcer l’immunité respiratoire grâce à l’Ayurvéda Maharishi
Au chapitre des maladies des voies respiratoires, l’asthme, la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) ou la fibrose pulmonaire passent pour être de véritables problèmes de santé publique. Elles touchent plusieurs millions de personnes en France. Plus inquiétant encore, l’asthme et la BPCO sont en augmentation constante. Elles représentent une cause majeure de morbidité et de mortalité. La BPCO constitue à elle seule la 6ème cause de décès dans le monde et la 3ème en Europe. La médecine moderne attribue ces maladies à la fois à des facteurs personnels et à des facteurs environnementaux. Ainsi, les infections, l’exposition aux particules et aux allergènes, les polluants de l’atmosphère et le tabac joueraient un rôle clé dans leur genèse. Plus rares, les maladies vasculaires pulmonaires, telles que l’hypertension artérielle pulmonaire, sont rapidement mortelles. A l’autre bout du spectre en termes de gravité, la toux hivernale, sèche ou grasse, est sans doute la plus courante de ces maladies. La médecine moderne la traite à coups de comprimés et de sirops antitussifs dont l’efficacité est loin d’être prouvée. Une récente analyse du magazine ‘60 Millions de Consommateurs’ a montré qu’ils étaient au mieux inutiles, et pour certains, dangereux. Ce constat est d’autant plus alarmant que la plupart de ces sirops et pastilles sont disponibles sans ordonnance dans n’importe quelle pharmacie. Parmi les molécules utilisées dans ces sirops, la dextrométhorphane que l’on trouve dans les sirops contre la toux sèche est jugée par ‘60 Millions de Consommateurs’ comme moyennement efficace avec de nombreux effets secondaires tels que somnolence, nausées et constipation. Contre la toux grasse, aucun sirop n’est à conseiller selon le magazine. Il met carrément en garde contre les allergènes présents dans les antitussifs (propylparaben, colorants, alcool). Pour la toux grasse, le magazine rappelle qu’il ne faut pas chercher à la combattre car elle permet d’évacuer le mucus et « participe à la guérison ».