Archives par étiquette : cancer

Quelles stratégies adopter pour survivre à un cancer ?

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Le but de cet article est de tirer les leçons de celles et ceux qui ont survécu à un cancer. Si vous avez vu le documentaire « Mon docteur indien » de la chaîne Arte, vous savez que le traitement fait intervenir des techniques ayurvédiques comme des techniques spirituelles. Le cancer reste une épreuve à la fois physique, psychologique et spirituelle. Voilà pourquoi mettre tous les atouts de son côté n’est pas un luxe ! L’objectif est d’augmenter nos chances de survie ou celles de nos proches en mariant la médecine allopathique ou d’autres types de médecines avec l’Ayurvéda. Je précise « augmenter nos chances de survie » car, hélas, la guérison n’est jamais assurée, pas même avec l’Ayurvéda. C’est pourquoi, à juste titre, cette connaissance millénaire met en priorité l’accent sur la prévention du cancer, sujet que nous avons déjà abordé dans ces colonnes (voir à ce sujet http://la-voie-de-l-ayurveda.com/layurveda-accorde-la-priorite-a-la-prevention-du-cancer/).

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Les vertus du Tulasi, le « basilic sacré » de l’Inde

Une plante sacrée

Une plante sacrée

Il n’est pas de plante plus commune en Inde que le Tulasi[1], également appelé Surasah, son deuxième nom en sanscrit. De son nom latin ocimum sanctum, cette plante trône dans tous les  foyers indiens depuis la nuit des temps. Omniprésente dans tous les traités ayurvédiques, elle se présente sous forme d’un arbuste pouvant atteindre un mètre de hauteur. Sa taille normale se situe entre 30 et 60 cm. Parmi les nombreuses variétés de Tulasi connues, les plus courantes sont le Krishna Tulasi, le Rama Tulasi et le Vana Tulasi. La tradition védique prête au Tulasi d’authentiques vertus divines[2]. La plante y a le statut d’une déité féminine, certains y voyant une incarnation de la déesse Lakshmi, d’autres celle de Sita ou encore celle Vrinda. Le Tulasi est décrit dans le traité des Puranas comme « la plus sacrée des plantes sur terre », ce qui explique ses nombreux usages dans la sphère spirituelle. En Inde, avant toute crémation, une feuille fraîche de Tulasi est mise dans la bouche des morts afin de faciliter leur passage vers un « au-delà paradisiaque ». Certains colliers destinés à éveiller la conscience des vivants – baptisés du terme générique de « rudraksha », sortes de rosaires de méditation – sont faits à partir des branches de l’arbuste. Son parfum est également utilisé pour purifier l’atmosphère des temples.

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Ashwagandha, la reine des plantes antistress de l’Ayurvéda

L'Ashwagandha est un arbuste (photo homeremedies)

L’Ashwagandha est un arbuste (photo homeremedies)

Qualifié souvent de « ginseng indien »[1], l’Ashwagandha – de son nom latin Withania somnifera –  est certainement l’une des plantes les plus précieuses de l’Ayurvéda. Appartenant à la même famille que la tomate, l’Ashwagandha est un arbuste à feuilles ovales dodues donnant des fleurs jaunes. Il porte des fruits rouges de la taille d’un raisin sec. Cet arbuste est originaire des régions sèches de l’Inde, l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Aujourd’hui, il est également cultivé dans des climats plus tempérés. Le terme Ashwagandha signifie précisément « odeur de cheval », sa racine fraîche rappelant en effet l’odeur du cheval, conférant du coup à celui qui en consomme l’endurance de l’étalon, y compris au plan sexuel. L’Ashwagandha contient de nombreux produits chimiques, des alcaloïdes stéroïdiens, de la choline, des acides gras, des acides aminés ainsi qu’une variété de sucres. Bien que les feuilles et les fruits aient des propriétés thérapeutiques intéressantes, c’est surtout la racine de la plante qui est le plus couramment utilisée en Ayurvéda.

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5 épices pour apaiser les troubles digestifs

 

Les épices à avoir en cuisine

Les épices utilisées en cuisine ayurvédique sont nombreuses

Les cinq épices dont il est question dans cet article doivent occuper une place de choix dans votre cuisine car l’Ayurvéda les recommande pour tous les troubles associés à la digestion, des plus mineurs aux plus graves. Les symptômes les plus courants de ces troubles sont les gaz, les ballonnements, l’indigestion, les aigreurs d’estomac, l’aérophagie, les douleurs abdominales, le syndrome de l’intestin irritable ou la diarrhée. Les cas les plus graves peuvent conduire aux ulcères. Bien que ces symptômes puissent paraître mineurs aux yeux de certains, ils sont révélateurs de déséquilibres que l’Ayurvéda ne prend jamais à la légère. Même si peu d’enquêtes ont été menées à ce sujet, les spécialistes estiment que ces troubles touchent entre 50 et 75% des populations dans les pays occidentaux. Ces troubles sont si courants que beaucoup n’en parlent même pas à leur médecin traitant. L’Ayurvéda considère qu’il faut traiter les déséquilibres Vata, Pitta ou Kapha et les problèmes de feu digestif, Agni en sanscrit, dont ils sont la conséquence. Le médecin ayurvédique commencera toujours par resynchroniser le feu digestif car l’expérience montre qu’en cas de trouble digestif, la faim en tant qu’expression du feu digestif n’est plus en phase avec le cycle Pitta. La faim la plus forte doit être ressentie au milieu de la journée, aux environs de midi.

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