L’Ayurvéda Maharishi distingue principalement trois types de toxines dont il faut débarrasser la physiologie par des mécanismes appropriés de détoxification s’inscrivant dans une séquence correcte. La plus courante des toxines s’appelle ama, produit collant issu d’une digestion incomplète, ce qui arrive lorsque le feu digestif est faible ou encore lorsque l’estomac est trop plein. Si ama n’est pas éliminé rapidement, il finit par quitter le tube digestif et circuler dans d’autres parties du corps. A ce stade, ama peut aggraver les doshas et les sous-doshas, provoquant un déséquilibre dans telle ou telle zone du corps. Si la cause première n’est pas rapidement traitée, ama va continuer de s’accumuler dans une zone de la physiologie et se mélanger avec les sous-doshas, les tissus (dhatus) ou encore les déchets comme l’urine par exemple (malas). Lorsqu’il se mélange avec ces parties de la physiologie, ama se transforme en amavisha, un produit considéré par les praticiens de l’Ayurvéda Maharishi comme le second type de toxine. Le troisième type de toxine regroupe toutes substances toxiques liées à l’environnement. Elles proviennent du monde extérieur. Ce sont les pesticides et les engrais chimiques que l’on trouve dans l’alimentation moderne, auxquels s’ajoutent une longue liste de conservateurs, d’additifs ou d’aliments génétiquement modifiés. Les aliments qui ont « tourné » et regorgent de bactéries nocives tombent aussi dans cette catégorie. Parmi d’autres substances toxiques de cette troisième catégorie, appelées garavisha, on trouve l’arsenic, le plomb, l’amiante, les produits chimiques contenus dans les détergents et les produits ménagers, les poisons, les polluants de l’air et de l’eau, les produits chimiques et synthétiques contenus dans les vêtements et enfin les drogues dites récréatives.
Prévenir les troubles de l’oreille et de l’audition grâce au Karna Purana
Comme dans la plupart des pays occidentaux, la progression des troubles de l’audition prend des proportions inquiétantes. De l’acouphène qui touche 2,5 millions de français, à la surdité totale, le spectre des troubles auditifs est extrêmement large. On estime à 5 millions le nombre de « malentendants » en France, dont 2 millions sont âgés de moins de 55 ans, rapporte le site Doctissimo. La surdité affecterait ainsi plus de 6% des 15-24 ans, 9% des 25-34 ans, 18% des 35-44 ans et plus de 65% des personnes âgées de 65 ans et plus. En outre, près d’un millier de nouveau-nés (0,25%) seraient affectés de surdité dès la naissance. Les causes de telles surdités sont nombreuses : vieillissement, traumatisme acoustique, toxicité liée aux médicaments (antibiotiques notamment), accident de plongée, etc. Toutes participent à la destruction des cellules ciliées de l’oreille interne, responsables de l’audition. Si la science moderne tente de comprendre les mécanismes et les facteurs génétiques responsables des troubles auditifs qui frappent nos sociétés modernes, les solutions proposées se limitent souvent à des aides auditives ou à des implants. Longtemps miroitées, les promesses de la thérapie génique restent pour l’heure lettre morte.
Le bon fonctionnement de la glande pinéale produit la véritable hormone du sommeil
A peu près tout le monde a entendu parler de la mélatonine. Découverte en 1958 à l’Université de Yale par le dermatologue américain Aaron B. Lerner, cette première hormone identifiée dans la glande pinéale[1] a longtemps été présentée comme « l’hormone du sommeil », une aubaine pour de nombreux laboratoires qui ont mis sur le marché de la mélatonine d’origine végétale afin d’aider à l’endormissement. Ainsi que nous allons le voir un peu plus loin, le qualificatif « hormone du sommeil » n’a plus tout à fait lieu d’être depuis les récents travaux du français Jean-Bernard Fourtillan. Synthétisée à partir de la sérotonine, neurotransmetteur produit en grande partie par l’intestin à partir du tryptophane[2], la mélatonine est une hormone centrale qui régule les rythmes chrono-biologiques ainsi que de nombreuses sécrétions hormonales. Suite à la baisse de la lumière diurne, elle est sécrétée dans le cerveau par la glande pinéale, par la rétine ainsi que par les cellules de la moelle osseuse, les lymphocytes et les cellules épithéliales. En plus de son rôle hormonal, la mélatonine est un puissant antioxydant qui protège l’ADN de toutes nos cellules et intervient également dans plusieurs mécanismes du système immunitaire[3].
C’est le bon moment pour commencer une cure de jus de grenade
Fruit du grenadier, la grenade, Punica granatum en latin, appartient à la famille des lythracées. L’Ayurvéda a toujours accordé une grande importance à ce fruit peu commode à consommer[1], mais dont les vertus ont été louées dans toutes les traditions de santé de la planète. Beaucoup en Occident n’en connaissent le goût qu’au travers de sirops intégrant tant d’additifs que les vertus de ce fruit exceptionnel en sont totalement absentes. La grenade est cultivée dans des pays comme l’Inde, mais aussi l’Iran, l’Afghanistan, l‘Espagne, la Tunisie, le Maroc, Israël ou encore la Turquie. En forme de pomme de couleur rouge orangé, elle peut atteindre jusqu’à 15 centimètres de diamètre. Elle se compose de nombreuses parois délimitant des loges contenant de nombreuses graines triangulaires. Ces dernières, qui peuvent mesurer jusqu’à 15 millimètres, sont entourées d’une enveloppe translucide rougeâtre. Une grenade peut en contenir jusqu’à 400. Elle contient de nombreuses fibres alimentaires ainsi que de la folate et de la vitamine C. Il existe en fait plus d’un millier de variétés de grenades dont certaines ne sont pas comestibles. La partie généralement consommée est l’enveloppe charnue rouge qui entoure la graine[2]. En Ayurvéda, on utilise également la peau ainsi que les fleurs du grenadier. La grenade se consomme naturellement, si possible à jeun. On peut faire du jus avec les graines et la peau. On trouve dans le commerce de l’huile de graines de grenade, utilisée en cosmétique.