L’Ayurvéda Maharishi distingue principalement trois types de toxines dont il faut débarrasser la physiologie par des mécanismes appropriés de détoxification s’inscrivant dans une séquence correcte. La plus courante des toxines s’appelle ama, produit collant issu d’une digestion incomplète, ce qui arrive lorsque le feu digestif est faible ou encore lorsque l’estomac est trop plein. Si ama n’est pas éliminé rapidement, il finit par quitter le tube digestif et circuler dans d’autres parties du corps. A ce stade, ama peut aggraver les doshas et les sous-doshas, provoquant un déséquilibre dans telle ou telle zone du corps. Si la cause première n’est pas rapidement traitée, ama va continuer de s’accumuler dans une zone de la physiologie et se mélanger avec les sous-doshas, les tissus (dhatus) ou encore les déchets comme l’urine par exemple (malas). Lorsqu’il se mélange avec ces parties de la physiologie, ama se transforme en amavisha, un produit considéré par les praticiens de l’Ayurvéda Maharishi comme le second type de toxine. Le troisième type de toxine regroupe toutes substances toxiques liées à l’environnement. Elles proviennent du monde extérieur. Ce sont les pesticides et les engrais chimiques que l’on trouve dans l’alimentation moderne, auxquels s’ajoutent une longue liste de conservateurs, d’additifs ou d’aliments génétiquement modifiés. Les aliments qui ont « tourné » et regorgent de bactéries nocives tombent aussi dans cette catégorie. Parmi d’autres substances toxiques de cette troisième catégorie, appelées garavisha, on trouve l’arsenic, le plomb, l’amiante, les produits chimiques contenus dans les détergents et les produits ménagers, les poisons, les polluants de l’air et de l’eau, les produits chimiques et synthétiques contenus dans les vêtements et enfin les drogues dites récréatives.
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Les émotions à la lumière de la science et de l’Ayurvéda
Les recherches scientifiques les plus récentes confirment ce que l’Ayurvéda clame depuis la nuit des temps : que nos émotions sont aussi responsables de notre santé et pas seulement de notre santé mentale. Aussi, avant de s’occuper de soigner le corps, il importe de « nettoyer » le stress émotionnel car les émotions influencent chaque organe et chaque processus de la physiologie. La science moderne d’abord cherché le siège des émotions dans le cerveau limbique et dans les neurotransmetteurs et la chimie propre au cerveau. L’Ayurvéda a toujours considéré l’intestin – ce deuxième cerveau ainsi que l’appellent désormais les chercheurs – comme le siège de Vata et des émotions. Les recherches les plus récentes au sujet de ce deuxième cerveau[1] montrent que 95% de la sérotonine et de nombreux neurotransmetteurs contenus dans le corps sont fabriqués et stockés dans l’intestin. Seulement 5% de la sérotonine du corps se trouve dans le cerveau à un moment donné. Il est donc clair que nous manageons notre stress mental et émotionnel au travers du tube digestif, un constat confirmé par l’expérience, d’où l’expression « ça me prend aux tripes » ! Ce processus souligne aussi le lien entre émotion et nourriture.