Vous savez probablement que les perruques et les extensions portées par les plus grandes stars d’Hollywood sont à base de cheveux indiens. Chaque année, l’Inde exporte quelques 500 tonnes de cheveux vers l’occident. Point de départ de ce « black diamond business », les offrandes qui sont faites par des femmes indiennes aux déités Vishnu et Murugan. Bien que soucieuses de leur apparence, et surtout de leur chevelure, ces femmes n’hésitent pas à troquer leur parure au cours de grandes cérémonies organisées par les temples du Sud de l’Inde contre l’espoir d’une vie meilleure. Dans des pièces prévues à cet effet et où les attendent des milliers de barbiers, des millions de croyants de toutes conditions sociales viennent ainsi offrir leurs cheveux. Pas étonnant que le cheveu indien soit considéré dans le monde entier comme le meilleur, tant du point de vue de sa texture que de la possibilité de le colorer : les indiennes soignent leurs cheveux avec des produits et des techniques directement issues de l’Ayurvéda.
Rencontre avec un médecin ayurvédique hors du commun
Cet article reprend dans ses grandes lignes le témoignage du docteur britannique Don Brennan, spécialiste de l’Ayurvéda Maharishi, lors de sa rencontre dans les années 80 avec le docteur indien Balaraj Maharishi, un guérisseur hors norme qu’un groupe de médecins étaient venus voir en Inde afin de se former à cette connaissance plusieurs fois millénaire. Médecin ayurvédique hors du commun, Balaraj Maharishi est décédé en 2001. Il a été choisi personnellement par le sage indien Maharishi Mahesh Yogi afin de restaurer l’Ayurvéda dans sa pureté originelle. Ce travail a été conduit en collaboration avec deux autres médecins ayurvédiques exceptionnels, le Dr Brihaspati Dev Triguna, président du Conseil Mondial de l’Ayurvéda jusqu’à sa mort le 1er janvier 2013 et spécialiste reconnu de la prise de pouls, ainsi que le docteur V. M. Dwivedi, spécialiste reconnu des rasayanas, ces préparations à base d’herbes, de minéraux et de pierres précieuses destinées à renforcer la longévité. Le témoignage de ce médecin occidental est une véritable inspiration pour toux ceux qui pratiquent l’Ayurvéda.
N’attendez pas la soixantaine pour prendre soin de votre prostate!
En occident, la plupart des hommes découvrent les problèmes de la prostate lorsqu’ils atteignent l’âge mûr. L’élargissement de la prostate, alias adénome de la prostate, touche un sexagénaire sur deux et neuf septuagénaires sur dix dans les pays développés. Le cancer de la prostate, deuxième cause de décès par cancer chez l’homme, touche les hommes de plus de soixante-cinq ans. A titre préventif, le médecin traitant demande systématiquement un dosage de la PSA lorsque le patient approche la soixantaine. Pourtant, une récente étude parue dans le British Medical Journal met en cause le caractère systématique des dosages sanguins PSA[1]. Elle a été suivie d’une campagne médiatique exigeant la fin du dépistage massif du cancer de la prostate par dosage PSA. Dans un article paru dans le New York Times, l’inventeur du test PSA, le Dr Richard Ablin, attaque aussi ce mode de dépistage. Principale raison de sa prise de position ? Il encourage les hommes à faire des tests qui risquent de les attirer dans un engrenage d’examens dangereux, coûteux, et de traitements inutiles aux effets potentiellement catastrophiques. En France, des centaines de milliers d’hommes sont encore soumis à ce dépistage systématique. Beaucoup doivent subir de douloureuses biopsies, parfois même subir l’ablation de la prostate, sans raison valable.
L’Ayurvéda accorde la priorité à la prévention du cancer
Ne cherchez pas le mot « cancer » dans les textes ayurvédiques. Vous ne le trouverez pas… simplement parce qu’il n’y figure pas. Est-ce à dire que l’Ayurvéda ignore tout de ce fléau qui touche nos sociétés modernes ? Cette connaissance plusieurs fois millénaire n’a-t-elle pas son mot à dire sur le sujet ? Si l’Ayurvéda ne connaît pas le terme « cancer », en revanche, elle connaît parfaitement les symptômes de toutes ses déclinaisons sous des noms spécifiques tels que Apachi, Gulma, Granthi ou Arbuda. La leucémie par exemple y est décrite sous le terme de Pandu. L’Ayurvéda a les connaissances et l’autorité nécessaires pour donner son point de vue sur cette maladie particulièrement complexe qui touche de plus en plus de personnes. En France, pour la seule année 2012, 355.000 nouveaux cas de cancers ont été diagnostiqués, 200.000 chez des hommes et 155.000 chez des femmes. Certes, les statistiques montrent que la mortalité par cancer a diminué au cours des vingt dernières années. Le cancer reste néanmoins la première cause de mortalité chez l’homme, plus touché par le cancer du poumon, du côlon et de la prostate, et la seconde chez la femme, plus touchée par le cancer du sein, du colon et du poumon. Ce qui inquiète le plus les spécialistes, c’est la progression de la maladie. Selon une étude de l’American Cancer Society, les cas de cancer risquent de doubler dans le monde avant 2050, une épidémie qui représente un énorme fardeau pour des systèmes d’assurance-maladie déjà en déficit dans la plupart des pays occidentaux.