Archives de l’auteur : Jo COHEN

Ce que dit l’Ayurvéda Maharishi au sujet du cannabis  

 

Une substance récréative?

Une substance récréative? (Crédit : Lise Gauthier)

Substance récréative pour les uns, drogue thérapeutique pour les autres, le cannabis[1] suscite un énorme engouement dans nos sociétés où, en à peine quelques années, il a pris une place prépondérante alors que sa consommation est toujours illégale dans la plupart des pays occidentaux. Légaliser sa consommation comme celle du tabac ou de l’alcool ? Autoriser sous contrôle médical son usage thérapeutique dans les hôpitaux? Quels sont les effets à court et à long terme sur le consommateur occasionnel ? Qu’en est-il alors du consommateur régulier ? Des jeunes ? Alors que la classe politique reste largement divisée sur toutes ces questions, beaucoup de parents s’interrogent sur la position à adopter car il est question de la santé de leurs enfants. Bien triste record, les Français seraient à l’âge de 16 ans les premiers consommateurs de cannabis en Europe. Les jeunes sont confrontés au cannabis alors qu’ils fréquentent encore le collège ou le lycée. Le phénomène a pris de l’ampleur. Aujourd’hui, il représente 80% de la consommation de l’ensemble des drogues. On estime entre quatre et cinq millions le nombre de consommateurs dans l’hexagone. Plus d’un million seraient de consommateurs réguliers. Les jeunes adultes, de 15 et 34 ans, sont particulièrement concernés.

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A la rencontre de l’Amrit Kalash Maharishi

L'Amrit Kalash Maharishi est le Rasayana de tous les Rasayanas

L’Amrit Kalash Maharishi est le Rasayana de tous les Rasayanas

A de très nombreuses reprises, le Rasayana connu sous le nom d’Amrit Kalash Maharishi a été évoqué sur ce blog. Le terme Amrit Kalash signifie littéralement pot (kalash) de l’immortalité (amrita), une ambition en phase avec le but ultime de l’Ayurvéda : « ayurveda amritanam », l’Ayurvéda est pour ceux qui s’intéressent à l’immortalité. Rappelons l’origine de cette préparation qualifiée aussi de « Rasayana des tous les Rasayanas » ! Un jour, en réponse à la question qui lui était posée par le sage Maharishi Mahesh Yogi « Existe-t-il une préparation qui convienne à toutes les maladies? », le Docteur Balaraj Maharshi (voir à son sujet http://la-voie-de-l-ayurveda.com/rencontre-avec-un-medecin-ayurvedique-hors-du-commun/) lui répondit qu’en des temps anciens, la question avait été posée par un grand roi à son équipe de médecins. Leur réponse, qui n’avait jamais été notée par écrit, était connue d’un sadhu-vaidya[1] qui l’avait donnée à au Docteur Balaraj Maharshi il y a longtemps, avec instruction expresse qu’elle devait être utilisée au bénéfice de toute l’humanité. Balaraj Maharishi décida alors d’appeler cette formule ‘Amrit’, tant ses propriétés étaient similaires à celles de l’Amrit cité dans la Caraka Samhita, le traité fondateur de l’Ayurvéda. Afin de ne pas être confondue avec d’autres préparations portant dans leur appellation le terme Amrit, elle est commercialisée actuellement sous le nom de Maharishi Amrit Kalash[2] (MAK), complément alimentaire destiné à renforcer la santé et la longévité. Elle se compose de deux préparations : une pâte et des comprimés.

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Et si nous faisions un petit tour dans votre cuisine ?

 

Moudre les épices au fur et à mesure

Moudre les épices au fur et à mesure

Selon l’Ayurvéda, la cuisine est le laboratoire central de votre santé. A ce titre, elle doit contenir certains équipements, certains ustensiles et certains ingrédients, voire ne pas en contenir d’autres. D’où l’idée de ce petit tour dans votre cuisine qui peut être l’occasion de faire le point, de trier ou de se débarrasser de ce qu’il y a lieu d’être. Dans une cuisine, idéalement située au sud-est de la maison si l’entrée de celle-ci s’ouvre à l’est, le feu est au centre de toutes les transformations. La cuisine doit donc disposer d’une source de feu. Si je me permets d’écrire une telle évidence, c’est qu’en Europe, comme dans de nombreux pays industriels, les gazinières sont progressivement remplacées par des plaques à induction et autres technologies nouvelles qui chauffent les aliments en augmentant le désordre atomique, ce qui est particulièrement le cas avec les fours à micro-ondes. Les aliments ayant subi de telles transformations sont largement impropres à la consommation du point de vue de l’Ayurvéda. La science moderne admet qu’ils contiennent d’importantes quantités de radicaux libres. Le feu, Agni, est idéalement l’unique agent de cuisson dans votre laboratoire. Mettez si possible ces nouveaux équipements de côté, vendez-les sur Le Bon Coin et récupérez une gazinière classique qui fait du vrai feu avec une vraie flamme. Optez si vous le pouvez pour une gazinière disposant aussi d’un four à gaz et non d’un four électrique.

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Apprendre à lire son propre pouls

 

Ecouter et lire son propre pouls

Ecouter et lire son propre pouls

Pour l’Ayurvéda traditionnel, la lecture du pouls (voir à ce sujet http://la-voie-de-l-ayurveda.com/nadi-vigyan-la-lecture-du-pouls-selon-layurveda/) est avant tout une affaire de spécialiste. Elle est réservée à tous ceux qui étudient l’Ayurvéda dans une perspective professionnelle. Aujourd’hui, alors que l’enseignement de l’Ayurvéda en Inde est largement repris en main par les universités, au détriment de l’enseignement traditionnel de maître à disciple, les faits montrent que de moins en moins de praticiens diplômés savent lire le pouls de leurs patients. Cette technique, connue aussi sous le nom de Nadi Vigyan, n’a plus la place qui conviendrait dans le cursus des universités en Inde. Elles favorisent le diagnostic à partir de questionnaires, d’observations (langue, ongles, yeux, etc.) et de palpations, il est vrai plus faciles à enseigner ! Fidèle à la tradition védique, l’Ayurvéda Maharishi considère la lecture du pouls indispensable à la pratique professionnelle de l’Ayurvéda. La tradition védique ne se limite pourtant pas à la seule pratique professionnelle : elle recommande fortement à tout un chacun d’écouter, voire d’apprendre à lire son propre pouls. La raison en est simple : l’Ayurvéda Maharishi considère la lecture du pouls à la fois comme une technique de diagnostic, une thérapie et une pratique spirituelle. C’est un système “trois en un”.

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