Archives de l’auteur : Jo COHEN

Shilajit, le trésor de l’Himalaya

La chaîne de l'Himalaya

La chaîne de l’Himalaya

La réputation du Shilajit est loin d’être usurpée. La meilleure qualité de cette substance bitumineuse que l’on trouve dans les montagnes de l’Himalaya est achetée avant sa récolte par la plupart des pays riches du Golfe. Le terme sanscrit Shilajit signifie « conquérant des montagnes et destructeur de faiblesse ». La Caraka Samhita décrit quatre types de Shilajit contenant respectivement de l’or, de l’argent, du cuivre et du fer. Le plus efficace est la variété noire à base de fer, appelée Lauha Shilajit. L’Ayurvéda confère au Shilajit, essence des antiques forêts tropicales, le pouvoir de guérir de très nombreuses maladies. Depuis peu, la science moderne commence à confirmer les étonnantes propriétés de cette substance formée il y a environ cinquante million d’années, au moment où la formation de la chaîne montagneuse de l’Himalaya broyait des forêts tropicales entre d’énormes rochers, formant un exsudat composé d’humus contenant des résidus organiques, notamment de l’acide fulvique, un antioxydant très populaire, et de l’acide humique.

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Cultivez les comportements qui renforcent la santé selon l’Ayurvéda Maharishi

Les comportements influent sur la santé

Les comportements influent sur la santé

Des milliers d’années après la Caraka Samhita, la science moderne découvre l’importance de chacun de nos comportements sur notre santé, au point que la presse n’hésite plus à en relayer les nombreux bienfaits.  C’est au chapitre ‘Achara Rasayanas’ – que l’on peut traduire par « Rasayanas du comportement » – que ce texte fondateur traite des comportements recommandés pour la santé physique et mentale de l’individu. Le terme sanscrit Rasayana signifie littéralement « qui soutient  Rasa ». Premier des sept tissus de l’organisme humain, Rasa représente dans la biologie moderne le plasma sanguin. Selon l’Ayurvéda, ce plasma est la base de la physiologie, statut dérivé du fait que Rasa nourrit le tissu suivant, Rakta, qui lui-même nourrit le tissus suivant et ainsi de suite (voir à ce sujet http://la-voie-de-l-ayurveda.com/apprenez-a-reconnaitre-les-tissus-fragiles-de-votre-physiologie/). De la même manière que l’Ayurvéda Maharishi considère le Ghee, l’Ashwagandha ou l’Amrit Kalash comme des Rasayanas favorables à la santé, les comportements préconisés au chapitre ‘Achara Rasayanas’ ont aussi une influence mesurable puisqu’ils améliorent tant la santé, le bonheur que la longévité. Point essentiel, ces recommandations s’accompagnent de conseils pratiques – comme par exemple manger des aliments ‘satviques’ ou méditer (voir à ce sujet http://la-voie-de-l-ayurveda.com/mettez-plus-de-joie-dans-votre-vie-en-developpant-votre-sattva/) – afin de faciliter leur adoption et d’éviter des erreurs nuisibles au bien-être et à la santé.

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Les vertus du Tulasi, le « basilic sacré » de l’Inde

Une plante sacrée

Une plante sacrée

Il n’est pas de plante plus commune en Inde que le Tulasi[1], également appelé Surasah, son deuxième nom en sanscrit. De son nom latin ocimum sanctum, cette plante trône dans tous les  foyers indiens depuis la nuit des temps. Omniprésente dans tous les traités ayurvédiques, elle se présente sous forme d’un arbuste pouvant atteindre un mètre de hauteur. Sa taille normale se situe entre 30 et 60 cm. Parmi les nombreuses variétés de Tulasi connues, les plus courantes sont le Krishna Tulasi, le Rama Tulasi et le Vana Tulasi. La tradition védique prête au Tulasi d’authentiques vertus divines[2]. La plante y a le statut d’une déité féminine, certains y voyant une incarnation de la déesse Lakshmi, d’autres celle de Sita ou encore celle Vrinda. Le Tulasi est décrit dans le traité des Puranas comme « la plus sacrée des plantes sur terre », ce qui explique ses nombreux usages dans la sphère spirituelle. En Inde, avant toute crémation, une feuille fraîche de Tulasi est mise dans la bouche des morts afin de faciliter leur passage vers un « au-delà paradisiaque ». Certains colliers destinés à éveiller la conscience des vivants – baptisés du terme générique de « rudraksha », sortes de rosaires de méditation – sont faits à partir des branches de l’arbuste. Son parfum est également utilisé pour purifier l’atmosphère des temples.

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Ashwagandha, la reine des plantes antistress de l’Ayurvéda

L'Ashwagandha est un arbuste (photo homeremedies)

L’Ashwagandha est un arbuste (photo homeremedies)

Qualifié souvent de « ginseng indien »[1], l’Ashwagandha – de son nom latin Withania somnifera –  est certainement l’une des plantes les plus précieuses de l’Ayurvéda. Appartenant à la même famille que la tomate, l’Ashwagandha est un arbuste à feuilles ovales dodues donnant des fleurs jaunes. Il porte des fruits rouges de la taille d’un raisin sec. Cet arbuste est originaire des régions sèches de l’Inde, l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Aujourd’hui, il est également cultivé dans des climats plus tempérés. Le terme Ashwagandha signifie précisément « odeur de cheval », sa racine fraîche rappelant en effet l’odeur du cheval, conférant du coup à celui qui en consomme l’endurance de l’étalon, y compris au plan sexuel. L’Ashwagandha contient de nombreux produits chimiques, des alcaloïdes stéroïdiens, de la choline, des acides gras, des acides aminés ainsi qu’une variété de sucres. Bien que les feuilles et les fruits aient des propriétés thérapeutiques intéressantes, c’est surtout la racine de la plante qui est le plus couramment utilisée en Ayurvéda.

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