Des milliers d’années après la Caraka Samhita, la science moderne découvre l’importance de chacun de nos comportements sur notre santé, au point que la presse n’hésite plus à en relayer les nombreux bienfaits. C’est au chapitre ‘Achara Rasayanas’ – que l’on peut traduire par « Rasayanas du comportement » – que ce texte fondateur traite des comportements recommandés pour la santé physique et mentale de l’individu. Le terme sanscrit Rasayana signifie littéralement « qui soutient Rasa ». Premier des sept tissus de l’organisme humain, Rasa représente dans la biologie moderne le plasma sanguin. Selon l’Ayurvéda, ce plasma est la base de la physiologie, statut dérivé du fait que Rasa nourrit le tissu suivant, Rakta, qui lui-même nourrit le tissus suivant et ainsi de suite (voir à ce sujet http://la-voie-de-l-ayurveda.com/apprenez-a-reconnaitre-les-tissus-fragiles-de-votre-physiologie/). De la même manière que l’Ayurvéda Maharishi considère le Ghee, l’Ashwagandha ou l’Amrit Kalash comme des Rasayanas favorables à la santé, les comportements préconisés au chapitre ‘Achara Rasayanas’ ont aussi une influence mesurable puisqu’ils améliorent tant la santé, le bonheur que la longévité. Point essentiel, ces recommandations s’accompagnent de conseils pratiques – comme par exemple manger des aliments ‘satviques’ ou méditer (voir à ce sujet http://la-voie-de-l-ayurveda.com/mettez-plus-de-joie-dans-votre-vie-en-developpant-votre-sattva/) – afin de faciliter leur adoption et d’éviter des erreurs nuisibles au bien-être et à la santé.
Lorsque nous sommes heureux, notre corps sécrète de neurotransmetteurs favorables à la santé alors que lorsque nous sommes stressés, les neurotransmetteurs émis par notre cerveau perturbent le fonctionnement de tous nos organes vitaux. Dans son livre « Contemporary Ayurveda », le Dr. Hari Sharma, spécialiste reconnu de l’Ayurvéda Maharishi, rappelle les principaux comportements favorables à la santé ainsi que les comportements toxiques qu’il conviendrait d’éviter. Bien sûr, ces comportements sont nombreux. Parmi les comportements toxiques figurent la colère, l’égoïsme, la malhonnêteté, la jalousie, la vanité, etc. Dire du mal des autres, y compris dans leur dos, envier la richesse de quelqu’un qui réussit, désirer la femme ou le mari d’autrui ou être violent sont des attitudes à bannir selon l’Ayurvéda Maharishi. Plusieurs recherches scientifiques montrent que la pratique régulière de la méditation transcendantale, des postures du yoga et de la routine ayurvédique aident à réduire ces comportements nocifs. Ces mesures d’accompagnement sont essentielles car, ainsi que l’explique le Dr. Hari Sharma, être en phase avec les cycles de la nature grâce à une routine quotidienne régulière est en soi un Rasayana du comportement dont l’importance ne doit pas être sous-estimée. C’est même l’un des principes fondateurs de la santé en Ayurvéda Maharishi (voir à ce sujet http://la-voie-de-l-ayurveda.com/la-routine-quotidienne-selon-layurveda-lautoroute-de-la-sante/). De simples mesures telles que préparer ses repas en fonction de sa constitution et se coucher tôt peuvent faire une énorme différence en termes de santé. Le conseil séculaire de « se coucher tôt et de se lever tôt» est la clé du bien-être ainsi que la science commence à en comprendre la portée (voir à ce sujet http://la-voie-de-l-ayurveda.com/la-science-decouvre-les-vertus-du-coucher-tot-recommande-par-layurveda/).
Une personne au Pitta déséquilibré parce qu’elle mange des aliments trop salés, acides et piquants, consomme de la viande rouge et boit de l’alcool aura du mal à gérer sa colère. C’est pourquoi les aliments ‘sattviques’ sont si importants. Ils favorisent la production d’Ojas (voir à ce sujet http://la-voie-de-l-ayurveda.com/conseils-pour-favoriser-la-production-dojas/). Ce sont principalement le lait, à consommer bio le soir avant de se coucher, le ghee, le lassi, les dates, les mangues, les noix et les amandes. Qualifiés de « medhya » par la Caraka Samhita, ces aliments favorisent la santé du cerveau tout en améliorant la coordination des fonctions cognitives, notamment ‘Dhi’, ‘Dhriti’ et ‘Smriti’, en clair, la capacité d’apprentissage, de rétention et de rappel. Quand l’esprit est puissant, il est en mesure de commander les cinq sens, de même que le bon cocher sait canaliser l’énergie des chevaux qui tirent son char. L’esprit contrôle les sens, et non l’inverse. C’est lorsque l’esprit est puissant qu’il est plus facile d’adopter les comportements favorables à la santé. A contrario, les aliments ‘tamasiques’ fragilisent la coordination entre le corps et l’esprit. Ils inhibent l’expérience de la conscience pure. Les brumes envahissent l’esprit qui perd alors toute sa clarté. Les principaux aliments ‘tamasiques’ sont l’ail, l’oignon, la viande rouge, les restes, les aliments industriels et l’alcool. Toute personne qui désire pratiquer les ‘Achara Rasayana’ devrait les éviter.
Examinons à présent le premier des comportements favorables à la santé selon la Caraka Samhita : dites la vérité, mais dites la de manière douce. La formule sanscrite est ‘satyam bruyat, bruyat priyam’, ce qui signifie ‘dire la vérité avec douceur’ car dire la vérité crée de l’Ojas dans la physiologie, synonyme de bonheur, de santé et de longévité alors que le mensonge crée des impuretés et donc de l’ama. En occident, il est courant de dire que « toute vérité n’est pas bonne à dire ». C’est surtout parce que la manière de la dire n’est pas la bonne. Imaginons que votre enfant ne se soit pas lavé correctement le visage. Si vous lui dites sur le ton de la remontrance « ton visage est encore sale », votre enfant se sentira blessé. Si vous lui dites avec douceur « Tu t’es bien lavé, je suis content, ton visage serait encore plus beau si tu te lavais avec du savon », cela passera sans problème. L’enfant se sentira encouragé par votre suggestion. Il est donc vital de trouver le moyen de dire la vérité sans blesser le niveau subtil des sentiments, ce qui serait une perte au plan spirituel. Dire la vérité en nourrissant le niveau subtil des sentiments est essentiel au développement de la vie spirituelle ainsi que le rappelait le sage indien Maharishi Mahesh Yogi dans plusieurs de ses conférences[1]. En termes de relations, cela nous invite à adopter cette simple règle de conduite : élever les autres en les complimentant. Nous pouvons essayer aussi de voir le positif en toute circonstance. On raconte en Inde l’histoire d’un groupe de personnes qui voulait faire passer un sage par une ruelle où il y avait le cadavre d’un chien en décomposition, espérant ainsi lui faire tenir quelques propos négatifs sur l’odeur dégagée dans la ruelle. Lorsque le sage fut à la hauteur du cadavre, il se tourna souriant vers le groupe et dit « admirez cette dentition, on dirait un vrai collier de perles » !
Autre recommandation de l’Ayurvéda Maharishi : ne pas juger. Le jugement est un conditionnement de notre éducation. Les petits enfants ne jugent pas. Ils l’apprennent progressivement en imitant les adultes. Le jugement se fonde sur l’expérience de la dualité, et donc la croyance illusoire en une séparation entre nous et notre environnement, alors que, fondamentalement, nous sommes tous en unité parfaite avec tout l’univers. Le jugement repose donc sur la supercherie de l’ego qui usurpe le pouvoir de l’Etre qui est en nous, un peu comme si un Premier Ministre s’adjugeait les pouvoirs de son Président. Ainsi, le stratagème de l’ego permet à quiconque d’exprimer de fortes opinions ou de critiquer avec la certitude de celui qui sait. C’est l’ego qui juge, critique, compare, cherche des défauts, des faiblesses, etc. L’ego s’attache à ses points de vue alors que le sage ne défend aucun point de vue en particulier. Moralité ? Il convient de se libérer de tout jugement en adoptant une attitude humble, celle-là même qu’adoptent tous les sages. La question est de savoir comment ? L’expérience de la transcendance par la méditation permet d’accéder au silence de la conscience et de diminuer du même coup l’attachement aux points de vue. Inutile alors d’avoir raison ou tort. Le non-jugement nous invite à rester en dehors de toute polémique et à cultiver la patience. Seule cette qualité permet d’éviter toute réactivité qui n’est, in fine, que la manifestation de l’ego. La patience développe l’écoute attentive et laisse place à l’empathie avec l’autre. On raconte en Inde l’histoire d’un paysan qui aimait par-dessus tout son jeune fils et son cheval noir. Un jour, le cheval se sauve de son enclos. Triste comme jamais, le paysan pleure la perte de son cheval bien aimé. Deux jours plus tard, le cheval noir revient avec un magnifique étalon blanc. Joyeux comme jamais, le paysan offre à manger à tout son village et demande à son fils de dresser le fougueux étalon blanc. Ce faisant, le fils tombe et se casse une jambe. Et voilà à nouveau notre paysan triste comme jamais… lorsque les soldats du roi la contrée arrivent au village afin de réquisitionner les jeunes en âge de combattre. La guerre vient d’éclater avec la contrée voisine. La jambe cassée, le fils du paysan est prié de rester au village. Et voilà notre paysan à nouveau en joie comme jamais. On se doute que l’histoire n’a pas de fin. Elle exprime en termes imagés que nul ne peut vraiment juger une situation. Inutile donc de juger.
Restez libre de toute colère est une autre recommandation importante de la Caraka Samhita. Comment ? En pratiquant le pardon inconditionnel, vous pouvez empêcher ainsi les graines de la colère de devenir d’authentiques feux de forêt incontrôlables. En pardonnant aux autres, il est important de vous pardonner. Certaines personnes aiment être en colère. Elles estiment que c’est leur droit de naissance. Elles oublient simplement que la colère crée de l’ama sous sa forme la plus dangereuse, l’amavisha. Résultat ? Sous l’effet de la colère, le corps est envahi d’hormones nocives et Ojas est détruit. En vous pardonnant et en pardonnant aux autres, vous prévenez l’émergence de la colère. Grand classique de la littérature védique, l’épopée du Mahabharata raconte l’histoire de cinq frères en exil dans une forêt de l’Inde. Ils essaient de puiser l’eau d’un ruisseau, mais les déités veulent qu’ils répondent à plusieurs questions avant d’étancher leur soif. La première qui leur est posée est la suivante : « Qu’est-ce qui est plus puissant que le feu lui-même? » Aucun des frères n’a la bonne réponse…sauf Dharma, l’aîné des cinq qui répond ceci : « La colère est plus puissante que le feu. La colère peut détruire le monde. » Voilà pourquoi il est si important d’empêcher les graines de la colère de se transformer en flammes destructrices.
Autre recommandation : soyez respectueux envers les enseignants et les anciens. Chacun peut faire le constat qu’il est facile de lire un livre et d’acquérir des connaissances, mais qu’il est plus difficile de les appliquer dans la vie quotidienne. Les anciens et les enseignants peuvent nous dire comment ils ont essayé de pratiquer le pardon inconditionnel, par exemple, et quels ont été les résultats obtenus. Seuls les aînés peuvent partager leurs précieuses expériences de la vie. Ils sont nos meilleurs guides selon la tradition védique. Ainsi, les enseignants et les anciens peuvent nous donner de précieuses leçons en partageant leur sagesse et leur expérience. En leur témoignant du respect, nous les invitons à partager librement ces expériences et à éclairer ainsi notre propre chemin. C’est pourquoi la Caraka Samhita considère la compagnie des sages si essentielle. Même si nous faisons l’effort constant de manger des aliments ‘sattviques’, de méditer chaque jour et de pratiquer les ‘Achara Rasayana’, il peut être difficile parfois – en raison des circonstances ou de pressions sociales – de résister à l’envie de consommer des aliments ‘tamasiques’ ou d’adopter des comportements toxiques. Voilà pourquoi il est important de favoriser la compagnie de sages, de ceux qui partagent nos choix de vie et d’amis ‘sattviques’. Eux seuls renforceront notre désir de pratiquer les ‘Achara Rasayana’.
Donner est l’expression naturelle de la bonté et de la compassion. Donner aux personnes dans le besoin est préconisé dans toutes les croyances et religions. C’est aussi le cas dans la tradition védique. Nous pouvons donner de l’attention, des objets, de l’argent… Aider les autres au lieu de thésauriser est la bonne attitude pour apporter une contribution positive au monde et se sentir plus heureux. Dans une étude publiée dans le Journal of Social Psychology, des chercheurs britanniques ont réparti 86 participants selon trois groupes. Le premier groupe devait accomplir un acte de bonté pendant dix jours. Le second groupe devait faire quelque chose de nouveau pendant dix jours. Le troisième groupe n’avait reçu aucune instruction. Un questionnaire de satisfaction a été rempli par tous les participants avant et après les dix jours. Les deux premiers groupes ont vu leurs résultats en termes de bonheur progresser. En revanche, aucune amélioration n’a été constatée pour le troisième groupe. Conclusion : les bonnes actions aident à se sentir bien, varier les bonnes actions augmente encore notre bien-être. Ces résultats ont été confirmés par ceux d’une autre étude publiée dans le Journal of Happiness Studies. Elle a été conduite par des chercheurs de la Harvard Business School. La moitié des participants devait se rappeler la dernière fois où ils avaient dépensé 20 ou 100 $ pour eux-mêmes. L’autre moitié devait se rappeler la dernière fois où ils avaient dépensé 20 ou 100 $ pour quelqu’un d’autre. Les participants ont vu leur niveau de bonheur mesuré avant et après cette phase de l’expérience.
Les chercheurs ont ensuite donné aux participants de petites sommes d’argent avec deux choix possibles, les dépenser pour eux-mêmes ou pour quelqu’un d’autre selon ce qui les rendait plus heureux. Tous ont été informés que leur choix resterait anonyme afin qu’il n’y ait pas de pression à se comporter de manière altruiste. En accord avec l’étude britannique, les participants se sont sentis plus heureux en se rappelant la fois où ils avaient acheté quelque chose pour quelqu’un d’autre. Ce coup de pouce de bonheur était le même que le don soit de 20 $ ou 100 $. L’étude a montré en outre que plus les participants étaient heureux de leur générosité passée, plus ils étaient enclins à donner à nouveau. Les participants heureux étaient plus susceptibles d’être altruistes, résultat révélant une «boucle de rétroaction positive » entre bonté et bonheur. « L’implication pratique de cette boucle de rétroaction positive est simple : plus une bonne action vous rend heureux, plus les chances d’en faire une autre augmentent » explique Lara Aknin, psychologue à l’Université de Colombie-Britannique d’où elle a conduit cette étude. Ce mécanisme peut être mis à profit par les organisations caritatives. Il leur suffit de rappeler aux donateurs les dons antérieurs qui les ont rendus heureux pour les conduire à en refaire de nouveaux.
Comportement également recommandé par l’Ayurvéda Maharishi, la gratitude a fait elle aussi l’objet de nombreuses recherches ces dernières années. Dans l’une d’entre elles, publiée en 2003 dans le Journal of Personality and Social Behavior[2], les participants ont été invités à tenir un journal personnel pendant dix semaines. Chaque semaine, ils devaient évaluer leur humeur, leur état de santé physique, ainsi que d’autres facteurs censés contribuer à leur bonheur. Ils devaient écrire dans leur journal les cinq choses pour lesquelles ils se sentaient reconnaissants et pleins de gratitude, ou les cinq choses pour lesquelles ils avaient ressenti le contraire. Les personnes qui ont ressenti de la gratitude ont rapporté moins de problèmes de santé et passé plus de temps à faire de l’exercice physique par rapport aux participants du groupe témoin. Des études similaires ont montré une amélioration de l’état émotionnel chez des personnes souffrant d’une maladie chronique lorsqu’elles se concentraient sur une « attitude de gratitude » au lieu de nourrir des sentiments négatifs. La reconnaissance conduit à des niveaux plus bas d’hormones du stress. Se sentir reconnaissant pour les bonnes choses qui arrivent dans notre vie ou exprimer notre gratitude aux personnes qui ont amélioré notre vie améliore indiscutablement notre santé.
Jo Cohen
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[1] Les propos de Maharishi Mahesh Yogi à ce sujet sont les suivants : “Do not oppose because in opposing the tenderness of the feeling level is crushed. All action should be to nourish the fine feeling developed in the practice of the Transcendental Meditation Sidhi program. That is why we say Speak the Truth but see that you are speaking delicately. Do not speak non-truth and do not speak in a non-sweet way, so that the feeling is nourished. The whole effect of activity is to enrich the feeling of the other. Be as delicate as possible. If communication accomplishes something on the gross but damages something on the level of feeling, then it is a spiritual loss! The feeling is more important for life. Nourishment of the feeling level is the basis for growth of the spiritual holistic value. Delicate behaviour on the surface should be such as to nourish, uphold and enhance the transcendental value where feelings merge into a common source. Do not oppose. Opposition is dangerous to immortality.”
[2] “Counting blessings versus burdens: an experimental investigation of gratitude and subjective well-being in daily life”, Emmons RA, McCullough ME; Journal of Personality and Social Psychology. 2003 Feb;84(2):377-89.
Bonjour JO
Merci pour cet article très intéressant et qui nous rappelle les règles de base qui sont les nôtres à notre naissance, mais qui changent selon notre éducation, notre environnement, notre famille, notre profession, etc….
il est bon de se les rappeler chaque jour et de les appliquer même si ce n’est pas toujours facile
je ne savais pas que telle émotion comme la colère, la jalousie, le jugement produisaient en nous des effets tels que nous détruisons ojas ?
amitiés et belle semaine
Bonjour Jo.
J’ai recherché Achara Rasayana dans le volume I et II de la caraka samhita, je n’ai pas trouvé le chapitre cité. Dans quel volume, est-il possible de trouvé ce chapitre ?
Ludovic.
Bonsoir Ludovic
Dans cet article j’ai repris les propos du Dr. Hari Sharma.
Il faut faire un recherche d’Achara Rasayana sur un texte complet de la CS. Les deux tomes que tu as ne sont pas toute la CS.
Il faut ensuite savoir que les indiens ne structurent pas leurs textes comme nous le faisons en Occident. La notion de chapitre n’est pas dans leur culture. J’en conclus que le sujet est traité un peu partout dans la CS et qu’il ne faut donc pas s’acharner à rechercher un chapitre portant la mention Achara Rasayana.
Cordialement
Jo
C’est avec une immense gratitude que je prends connaissance de cet article .
GOD Bless You! But he already has…
Un grand merci à vous Maryse et bon dimanche
Jo
Bonjour Merci pour cet article très intéressant et qui nous rappellent bien les bases d une vie heureuse Si il est possible de soulever 3 points, ce serait ceux de l alimentation En effet, je ne suis pas persuadée que le lait ( pasteurisé et surtout industriel de nos jours) soit » Satvique « . Quant à l ail et aux oignons, il me semble bien qu ils aient de très bonnes propriété sur la santé au contraire… Merci tout de même pour cet article.
Bonsoir
Merci pour votre commentaire.
L’Ayurvéda recommande un petit lait chaud (bio svp) le soir, cuit avec des épices.
Ail et oignons sont des médicaments, pas des aliments à manger régulièrement.
Cordialement
Jo