En occident, la mémoire ne devient un problème de santé que lorsqu’une maladie dégénérative telle que la maladie d’Alzheimer apparaît. Pourtant, une telle maladie ne se déclare pas en un jour. Les pertes de mémoire commencent avec un simple oubli de clés ou de lunettes… Dans 40 % des cas, lorsque la maladie est avérée, les patients finissent par perdre les mots de la conversation courante jusqu’au moment où ils ne reconnaissent plus leurs proches. S’ensuivent perte d’autonomie et dépression. C’est la huitième cause de décès dans les pays industrialisés.
Selon le World Alzheimer Report 2010, 35,6 millions de personnes seraient atteintes d’Alzheimer dans le monde. Elles seront 65,7 millions en 2030 et 115,4 millions en 2050, dont plus d’un million en France où elles sont déjà estimées à plus d’un demi-million. Aux Etats-Unis, les problèmes de mémoire touchent plus de la moitié des personnes de plus de 85 ans. Tous ces chiffres sont largement sous-évalués car de nombreux médecins refusent d’inquiéter leurs malades en l’absence de tout traitement pour les aider, ce qui modifie leur comptabilisation! C’est pourquoi certains experts estiment qu’un américain sur deux sera touché par une dégénérescence du cerveau avant vingt ans. Malgré l’ampleur de ce futur désastre, la médecine n’a pas trouvé de remède miracle capable de stopper ou de ralentir la perte de mémoire.