Nous savons que la santé de l’intestin, siège du dosha Vata, est primordiale selon l’Ayurvéda. Cette vérité qui remonte à la nuit des temps commence à être reconnue par la science moderne puisque celle-ci traite l’intestin de second cerveau, au point d’envisager le traitement de maladies mentales directement au niveau de l’intestin. Elle attribue la santé de cette partie du corps à la qualité de sa flore intestinale, alias microbiome, n’hésitant pas à remettre en cause plusieurs pratiques de notre mode de vie. Ainsi, plusieurs études récentes[1] démontrent clairement que cette délicate flore intestinale est rudement malmenée par l’usage excessif d’antibiotiques et par une alimentation transformée industriellement difficile à digérer. Résultat ? Le microbiome des occidentaux se trouve ainsi vulnérable à des nombreuses maladies spécifiques telles que la candidose ou la prolifération microbienne intestinale (SIBO). Bien que l’Ayurvéda ne fasse pas explicitement mention de ces bactéries bénéfiques de l’intestin, les traitements naturels qu’elle préconise favorisent une prolifération naturelle des bons microbes. Ils restaurent ainsi un environnement propice au développement d’une flore intestinale saine en agissant directement au niveau de la paroi intestinale, de la diversité de cette flore ainsi que de la lymphe qui entoure l’intestin grêle.
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Shilajit, le trésor de l’Himalaya
La réputation du Shilajit est loin d’être usurpée. La meilleure qualité de cette substance bitumineuse que l’on trouve dans les montagnes de l’Himalaya est achetée avant sa récolte par la plupart des pays riches du Golfe. Le terme sanscrit Shilajit signifie « conquérant des montagnes et destructeur de faiblesse ». La Caraka Samhita décrit quatre types de Shilajit contenant respectivement de l’or, de l’argent, du cuivre et du fer. Le plus efficace est la variété noire à base de fer, appelée Lauha Shilajit. L’Ayurvéda confère au Shilajit, essence des antiques forêts tropicales, le pouvoir de guérir de très nombreuses maladies. Depuis peu, la science moderne commence à confirmer les étonnantes propriétés de cette substance formée il y a environ cinquante million d’années, au moment où la formation de la chaîne montagneuse de l’Himalaya broyait des forêts tropicales entre d’énormes rochers, formant un exsudat composé d’humus contenant des résidus organiques, notamment de l’acide fulvique, un antioxydant très populaire, et de l’acide humique.
Méditez régulièrement afin de vivre plus longtemps
Pour aussi simpliste qu’elle puisse paraître, la formule « stress=maladie=vie plus courte » est validée dans ses moindres détails par les recherches scientifiques les plus récentes. Son corollaire, « méditation=santé=vie plus longue » l’est tout autant. Rien d’étonnant à cela quand on sait que la méditation est la plus efficace des techniques antistress, même si les ambitions des techniques de méditation de la tradition bouddhiste ou de la tradition védique vont bien au-delà de la simple gestion du stress. Nous avons déjà évoqué dans ces colonnes le rôle fondamental de la méditation dans le développement de la santé physique et mentale (voir à ce sujet http://la-voie-de-l-ayurveda.com/meditez-il-ny-a-rien-de-mieux-pour-votre-sante-physique-et-mentale/). Rappelons que l’Ayurvéda considère la conscience comme le fondement ultime de la santé. Le développement des états de conscience supérieurs grâce à la pratique d’une technique de méditation est aussi la voie royale pour développer la longévité. Vivre plus longtemps et en bonne santé, voilà ce que promet la pratique régulière d’une technique de méditation. Les premières études conduites au début des années 70 par le Dr. Robert Keith Wallace sur les effets de la méditation ont montré que les personnes qui pratiquaient la technique de méditation transcendantale étaient biologiquement plus jeunes ! Par rapport à un groupe témoin, elles avaient une meilleure vision, une meilleure tension artérielle ainsi qu’une meilleure audition. Celles qui avaient médité moins de cinq ans étaient cinq ans plus jeunes que leur âge réel alors que celles qui avaient médité plus de cinq ans étaient douze ans plus jeunes que leur âge réel[1].