Le mode de vie sédentaire de nos sociétés modernes n’est recommandé ni par la médecine moderne ni par l’Ayurvéda. Celle-ci considère qu’à tout âge, l’exercice favorise la santé, à condition toutefois qu’il soit pratiqué sur une base quotidienne et avec modération (voir à ce sujet http://la-voie-de-l-ayurveda.com/faites-de-lexercice-physique-sans-ruiner-votre-sante et http://la-voie-de-l-ayurveda.com/exercice-quinze-minutes-par-jour-suffisent-amplement). En clair, l’Ayurvéda préfère vingt minutes d’exercice quotidien aux conseils de nombreux coaches sportifs qui préconisent trois séances d’une heure et demi par semaine au motif que le corps brûlerait plus de graisse après 45 minutes de course. De nouvelles recherches confirment le point de vue de l’Ayurvéda : elles montrent que la combustion des graisses pendant une séance d’exercice physique vigoureux n’est pas aussi importante qu’on l’affirme dans les milieux sportifs. La personne qui courre 6 km à vive allure brûlera seulement 300 calories. A titre indicatif, l’apport calorique moyen sur une journée pour qui veut perdre du poids varie entre 1500 et 2000 calories par jour[1]. Perdre 300 calories revient à sauter un bol de soupe et une petite salade. A choisir, beaucoup préféreront se priver du bol de soupe et de la salade plutôt que d’avoir à courir 6 km !
La santé sexuelle selon l’Ayurvéda
La santé sexuelle est un sujet majeur selon l’Ayurvéda[1]. Alors que la science moderne propose une approche partielle et fragmentée, l’Ayurvéda propose une lecture globale d’un sujet qui occupe une place de plus en plus importante dans nos sociétés modernes. Contraception, reproduction, grossesse, relations sexuelles, maladies sexuelles…les facettes sont multiples. Les interlocuteurs aussi : gynécologue, médecin accoucheur, sage femme, sexologue, psychologue, médecin traitant, spécialiste de la natalité, planning familial, etc. Médicaments et technologies de pointe – à l’instar de la fécondation in vitro (FIV) – y tiennent une place centrale. De la pilule anti-contraceptive au Viagra en passant par la résurgence du préservatif suite à la maladie du Sida, c’est toute une industrie qui s’est développée autour de ce thème. Malgré sa toxicité, la contraception orale continue d’être utilisée par plus de 60 % des françaises de 20 à 44 ans alors que le stérilet reste le premier choix contraceptif au niveau mondial. Depuis son lancement par Pfizer, le Viagra poursuit quant à lui une irrésistible ascension. Plus de 520 millions de cette « pilule miracle » contre les troubles érectiles ont été vendues dans le monde. En France, les ventes ont doublé ces quatre dernières années.
Les sons védiques au service de la santé
Nous savons à présent que la physiologie est l’expression du Véda et de la littérature védique (voir à ce sujet http://la-voie-de-l-ayurveda.com/science-et-veda-confirment-notre-statut-cosmique), ces suites sonores entendues par les Rishis de l’Inde dans le silence profond de leurs méditations. Ces suites sonores décrivent en détail le mode de fonctionnement des lois de la nature dans la physiologie humaine. A ce titre, le Véda est une connaissance universelle accessible à tous. Elle est présente en chacun de nous. D’où l’expression tirée des textes védiques, « Je suis le Véda », vedoham en sanscrit. En clair, au niveau le plus fondamental des lois de la nature, notre physiologie est faite des sons du Véda. Cette correspondance biunivoque entre la physiologie et ces suites sonores, que l’on doit aux travaux du Professeur Tony Nader sous la conduite du sage indien Maharishi Mahesh Yogi, va bien plus loin que celle basée sur les cinq éléments que l’on retrouve dans toutes les descriptions liées à l’Ayurvéda. Cette réalité à base de sons est totalement en phase avec ce qu’affirment nombre de traditions. « Les grands courants de connaissances qui constituent le patrimoine de l’humanité se rejoignent dans leur description de l’origine du monde, des êtres et des choses » explique Pierre Baierlé, animateur du site Vedoham. En témoigne cette citation de l’Evangile selon Saint Jean : « Au commencement est le verbe ». De la même façon, plusieurs traditions présentent le processus de la création comme l’expression de sons primordiaux.
Améliorer la vue à tout âge grâce à l’Ayurvéda
La vue est essentielle à tout âge de la vie. Alors qu’en Occident on s’en préoccupe lorsqu’il y a problème, mal vision, décollement de rétine, DMLA, cataracte ou glaucome, l’Ayurvéda enseigne tout au long de la vie comment améliorer sa vision, réduire la fatigue oculaire et prévenir les maladies ophtalmiques par des exercices appropriés, des préparations et des soins ayurvédiques…sans oublier des aliments indispensables à la santé des yeux. Si rien n’est fait, la vision se détériore avec l’âge en raison d’une surexploitation de ce sens, du manque de repos et du manque de nutriments essentiels comme la bêta-carotène, présente dans de nombreux fruits et légumes. L’Ayurvéda enseigne que la vision est régie par le sous-dosha Alochaka Pitta. Ce sous-dosha absorbe les images et les couleurs, ce qui nous permet de « digérer » toutes les impressions visuelles qui viennent à nous. Lorsque Alochaka Pitta est en équilibre, les yeux sont en bonne santé, clairs, brillants et lumineux. Si l’ensemble des sous-doshas de Pitta sont déséquilibrés, l’excès de feu dans la physiologie engendre colère et frustration qui perturbent la vue.