Podcast: Play in new window | Download
Vincent Maréchal est praticien de l’Ayurvéda dans le cadre du Centre d’Ayurvéda Prema[1], spécialiste du Nadi Vigyan, la lecture du pouls. Dans cette interview, que vous pourrez écouter où bon vous semble, sur le site ou en la téléchargeant au format mp3 sur ce lien, Vincent explique différentes facettes de cet outil de l’Ayurvéda dont il a appris directement en Inde la pratique auprès de maîtres reconnus.
La lecture du pouls faisait autrefois partie intégrante de la médicine occidentale comme d’ailleurs de tous les systèmes traditionnels de santé. Hélas, en occident, elle a été remplacée depuis par des outils technologiques de diagnostic, incapables de remplacer la subtilité du toucher humain. Même si certains estiment que la prise du pouls est aussi une thérapie et une pratique spirituelle, c’est surtout une technique de diagnostic capable de détecter les déséquilibres des doshas et des sous-doshas, des tissus (dhatus), des qualités mentales (gunas) ou encore des chakras. C’est une technique plus complexe qu’il n’y parait et qui s’apprend généralement auprès d’un maître. C’est la raison pour laquelle elle ne figure pas à la place qui lui conviendrait dans les Universités indiennes qui enseignent l’Ayurvéda. L’enseignement y est plus focalisé sur le diagnostic à partir de questionnaires, d’observations (langue, ongles, yeux, etc.) et de palpations.
Selon l’Ayurvéda, la maladie intervient lorsque l’esprit conscient est séparé de sa source, la pure conscience. Celle-ci réside au niveau du cœur. Lorsque le médecin ayurvédique place ses doigts sur notre pouls afin d’en ressentir le rythme, il se met en situation d’écouter et d’interpréter la vague du sang qui coule dans notre artère radiale. Il ressent alors les problèmes qui perturbent notre physiologie et peut alors donner les conseils adaptés aux déséquilibres de chacun.
Le langage du pouls est autant au niveau du ressenti que de la pensée ou de l’analyse. Le praticien place 3 de ses doigts : l’index, le majeur et l’annulaire sur l’artère radiale de son client juste en dessous du poignet afin de ressentir le pouls. Les trois doigts sont généralement rapprochés. S’il appuie légèrement avec ses doigts, le praticien ressent à chaque doigt un pouls différent correspondant à un dosha spécifique de la physiologie. L’index ressent le dosha Vata comme un serpent qui se déplace. Le majeur ressent le dosha Pitta comme une grenouille qui saute. L’annulaire ressent le dosha Kapha comme un cygne qui se déplace. Vous pouvez vous entrainer à ressentir votre propre pouls en différentes occasions et à différents moments de la journée. Mais ne perdez jamais de vue que seul un spécialiste de la lecture du pouls pourra faire une lecture fiable et recommander un traitement approprié à tel ou tel déséquilibre.
Jo Cohen
– Si vous avez aimé cet article, merci de le recommander à vos amis en cliquant sur le logo de votre réseau social préféré (Facebook, Linkedin, Twitter, Google +).
– Vous pouvez aussi recommander l’ensemble du site à vos proches sur la page La Voie de l’Ayurvéda de Facebook afin de les faire bénéficier de cette précieuse connaissance. Je vous en remercie par avance.
– Vous pouvez laisser un commentaire.
– En vous inscrivant sur la liste La Voie de l’Ayurvéda, vous serez averti par email chaque fois qu’un nouvel article sera publié. En outre, vous recevrez en cadeau un livret de 40 pages expliquant les différentes étapes de la « Minicure Ayurvédique à domicile ».
[1] Centre d’Ayurvéda Prema, 65 rue du Dr. Rosenfeld, 95120 ERMONT, Tél : 01 30 72 12 47 http://vincent.marechal.club.fr
mon âme vous a entendu merci!
Bonjour Joëlle
merci de ton commentaire.
Jo
J’aimerais agrémenter mon parcours ayurvédique de la lecture du pouls ?
Y a t il un formateur sur Paris ?
Namaste
Merci pour la transmission.