Cet article s’adresse à tous ceux qui n’ont pas encore intégré le Hata Yoga dans leur routine quotidienne. Si la pratique des asanas (postures) et du pranayama (respiration) se sont fortement développées dans le monde entier, c’est également le cas en France où les fédérations estiment à plus d’un million le nombre de pratiquants réguliers. Ceux qui ont entamé de telles pratiques ont réalisé que cette branche du Yoga, appelée communément Yoga, est autre chose qu’une gymnastique. Le terme Yoga dérive de la racine sanscrite « Yug » qui signifie union. Le Yoga équilibre le corps, l’esprit, les émotions et la conscience. La pratique de ses asanas procure de nombreux bienfaits comme l’ont montré de recherches conduites dans le monde entier. Schématiquement, le Yoga diminue le stress et augmente le bien-être et la vitalité. Les asanas ainsi que toutes les autres techniques du Yoga sont partie intégrante de l’Ayurvéda. Enracinés dans la tradition védique de l’Inde, Yoga et Ayurveda sont des connaissances qui remontent à plus de 5000 ans et dont l’objectif ultime est de cultiver des états supérieurs de santé et de conscience. Les asanas et le pranayama calment l’esprit alors que la méditation cultive la connexion avec l’Atma, le niveau fondamental de la vie que l’on appelle aussi niveau transcendantal (voir à ce sujet http://la-voie-de-l-ayurveda.com/la-transcendance-est-le-fondement-ultime-de-la-sante/). Le Yoga conduit donc à des états élevés de conscience. Dès lors, on comprend mieux pourquoi Yoga et Ayurveda sont interdépendants. Sans l’Ayurvéda, le Yoga court le risque de devenir une simple gymnastique physique[1].
Archives de l’auteur : Jo COHEN
La transcendance est le fondement ultime de la santé
La source fondamentale de la santé se trouve dans l’expérience de la transcendance. Cette vérité ultime – longtemps oubliée, vidée de son sens ou dénaturée, y compris dans l’Ayurvéda tel qu’il est parfois enseigné de nos jours – figure pourtant dans le texte fondateur de la Caraka Samhita. Alors que la médecine occidentale considère la conscience comme un épiphénomène de la physiologie, la tradition du Véda considère le corps comme une récréation permanente de la conscience. La conscience précède la matière, de la même manière qu’un plan sert à construire une maison. Cette approche est en accord avec les recherches les plus récente : les atomes du corps physique sont renouvelés en permanence, si bien que l’on peut considérer le corps d’apparence solide comme une rivière d’atomes qui garde une même apparence et qui n’est jamais tout à fait la même à chaque instant.
L’orientation de votre maison influe sur votre santé physique et mentale
Les temples en Inde, qui ont résisté plusieurs millénaires jusqu’à nos jours, ont été construits selon les principes du Vastu Shashtra, connaissance issue du Véda, également connue sous le nom de Sthapatya Véda. Toujours en activité de nos jours, plusieurs parmi ces temples ont échappé à de nombreuses catastrophes naturelles. Tombée en désuétude, cette architecture védique connaît un intérêt grandissant depuis quelques années. Considérée en Asie comme l’ancêtre du Feng Shui, elle a été restaurée dans son efficacité originelle par le sage indien Maharishi Mahesh Yogi sous le nom de Sthapatya Véda Maharishi (SVM). La racine sanscrite « Stha » de Sthapatya, signifie littéralement « établi ». On la retrouve dans nos langues indo-européennes dans des termes comme « establishment » en anglais, « établissement » en français…
Ce que recommande l’Ayurvéda Maharishi en cas d’hypertension
Maladie silencieuse pouvant entraîner de graves complications, l’hypertension artérielle touche plus de 14 millions de personnes en France. Elle se manifeste par une tension artérielle au-delà de ce qui est considéré comme la norme et qui se situe à 12 pour la pression systolique et 8 pour la pression diastolique. Elle s’accompagne de nombreux symptômes comme des palpitations, des douleurs au niveau du cœur, du cou et de l’arrière de la boîte crânienne, des urines fréquentes, de la tension nerveuse, de la fatigue ou encore des difficultés respiratoires. Pour l’Ayurvéda Maharishi, l’origine de cette maladie est le résultat de nombreux déséquilibres parmi lesquels ceux liés à l’alimentation tiennent une place importante. Bien sûr, elle conseille d’éviter les aliments riches en sel ou les produits carnés. Elle considère en outre que l’accumulation de toxines (ama) ainsi que les impuretés du système vasculaire peuvent entraîner des lésions conduisant à des blocages de la circulation sanguine. Au sujet de l’activité physique, elle estime que l’exercice excessif tout comme le manque d’exercice exacerbent cette maladie. Pareil en ce qui concerne l’accumulation du stress. Enfin, la perturbation des rythmes biologiques par une routine quotidienne inappropriée fragilise de nombreux processus physiologiques, empêchant l’organisme de retrouver naturellement son état d’équilibre. En clair, l’Ayurvéda Maharishi voit l’hypertension comme la résultante de l’ensemble de ces facteurs, une raison suffisante pour consulter un vaidya rompu à ce type de problème. L’hypertension touche en priorité les personnes dont la constitution est dominée par Vata ou Pitta.