La routine quotidienne conseillée aux personnes jeunes et en activité doit être infléchie lorsqu’arrive la cinquantaine, notamment au moment de la retraite, période de la vie gouvernée par le dosha Vata. Cet article s’adresse à vous tous, soit parce vous êtes bientôt ou déjà dans cette tranche d’âge, soit parce que vous avez l’un de vos proches qui l’est. La bonne nouvelle est que, malgré l’âge calendaire, l’Ayurvéda Maharishi permet de rester biologiquement jeune et dynamique jusqu’à un âge très avancé, moyennant bien sûr d’adapter sa routine de vie en conséquence. Peu avant de prendre votre retraite, planifiez la façon dont vous allez passer progressivement d’une activité normale, voire intense, à une activité plus réduite, cela vous évitera la dépression ressentie par ceux qui se trouvent soudainement inactifs, sans but et sans rôle social précis. C’est le moment de revoir vos priorités. Après la cinquantaine, si ce n’est pas déjà le cas, la priorité doit aller à la vie spirituelle. C’est là que se posent toutes les questions existentielles qui taraudent l’humanité depuis la nuit des temps. Les pratiques spirituelles censées vous aider dans ce cheminement doivent être intégrées à votre nouvelle routine. Leur but ? Atteindre l’état d’éveil intérieur, appelé différemment dans chaque tradition, nirvana selon la tradition bouddhiste et moksha (libération) selon la tradition védique. Les termes diffèrent, mais pas le but. En termes scientifiques, on parle de conscience d’unité. Le travail spirituel consiste alors à développer le cerveau par la méditation jusqu’à ce qu’il fonctionne de manière globale. Les EEG de toutes les parties du cerveau dans toutes les gammes d’ondes doivent être alors en cohérence totale (voir à ce sujet http://la-voie-de-l-ayurveda.com/quest-ce-qui-se-passe-dans-le-cerveau-pendant-la-pratique-de-la-meditation-transcendantale/).
Qu’est-ce qui se passe dans le cerveau pendant la pratique de la méditation transcendantale ?
En tant qu’organe, le cerveau humain comporte environ 200 milliards de cellules, dont 10% de neurones, 4 millions de km d’axones et un milliard de milliards de synapses. Son rôle est d’unifier la diversité du monde extérieur qui le bombarde en permanence de milliards d’informations au travers des cinq sens. Les neurosciences expliquent que le siège de la conscience est dans l’activité non matérielle du cerveau matériel, un peu comme un poste radio qui recevrait ses programmes via les ondes électromagnétiques. Lors du fonctionnement du cerveau, plusieurs gammes d’ondes ont été mises en évidence par la technique des EEG[1] : les ondes delta en dessous de 3,5 Hz, les ondes thêta entre 4 et 8 Hz, les ondes alpha entre 8 et 12 Hz, les ondes bêta de 12 à 25 Hz et enfin les ondes gamma au-dessus de 25 Hz. Ces EEG témoignent d’activités spécifiques dans le reste de la physiologie : les ondes delta sont généralement associées au sommeil profond sans rêves, les ondes thêta à un état de relaxation profonde avec éveil, les ondes alpha caractérisent un état de relaxation, les ondes bêta sont celles de l’activité normale et enfin les ondes gamma témoignent d’une intense activité, souvent associée à la créativité. En d’autres termes, les ondes alpha caractérisent l’observateur, les ondes béta le processus d’observation et les ondes gamma l’objet observé.
Renforcer l’immunité respiratoire grâce à l’Ayurvéda Maharishi
Au chapitre des maladies des voies respiratoires, l’asthme, la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) ou la fibrose pulmonaire passent pour être de véritables problèmes de santé publique. Elles touchent plusieurs millions de personnes en France. Plus inquiétant encore, l’asthme et la BPCO sont en augmentation constante. Elles représentent une cause majeure de morbidité et de mortalité. La BPCO constitue à elle seule la 6ème cause de décès dans le monde et la 3ème en Europe. La médecine moderne attribue ces maladies à la fois à des facteurs personnels et à des facteurs environnementaux. Ainsi, les infections, l’exposition aux particules et aux allergènes, les polluants de l’atmosphère et le tabac joueraient un rôle clé dans leur genèse. Plus rares, les maladies vasculaires pulmonaires, telles que l’hypertension artérielle pulmonaire, sont rapidement mortelles. A l’autre bout du spectre en termes de gravité, la toux hivernale, sèche ou grasse, est sans doute la plus courante de ces maladies. La médecine moderne la traite à coups de comprimés et de sirops antitussifs dont l’efficacité est loin d’être prouvée. Une récente analyse du magazine ‘60 Millions de Consommateurs’ a montré qu’ils étaient au mieux inutiles, et pour certains, dangereux. Ce constat est d’autant plus alarmant que la plupart de ces sirops et pastilles sont disponibles sans ordonnance dans n’importe quelle pharmacie. Parmi les molécules utilisées dans ces sirops, la dextrométhorphane que l’on trouve dans les sirops contre la toux sèche est jugée par ‘60 Millions de Consommateurs’ comme moyennement efficace avec de nombreux effets secondaires tels que somnolence, nausées et constipation. Contre la toux grasse, aucun sirop n’est à conseiller selon le magazine. Il met carrément en garde contre les allergènes présents dans les antitussifs (propylparaben, colorants, alcool). Pour la toux grasse, le magazine rappelle qu’il ne faut pas chercher à la combattre car elle permet d’évacuer le mucus et « participe à la guérison ».
Quelques conseils adaptés aux périodes froides de l’automne et de l’hiver
L’automne, déjà bien avancé, et l’hiver qui suivra, seront tous deux marqués par une baisse notable des températures qui va aggraver le dosha Vata pour toutes les constitutions. Nous avons déjà donné dans ces colonnes les grandes lignes des recommandations de l’Ayurvéda pour traverser ces deux saisons sans souffrir du froid et de la sécheresse (voir à ce sujet http://la-voie-de-l-ayurveda.com/accordez-votre-physiologie-aux-tonalites-de-lautomne/). Les points qui suivent viennent les compléter, l’occasion de rappeler quelques principes de base et leur validation par la recherche scientifique. L’une des grandes règles concernant l’alimentation est de manger des produits de saison, et donc, de résister aux tentations des achalandages colorés des supermarchés qui importent fruits et légumes des quatre coins de la planète, oubliant totalement que nous sommes en automne ou en hiver. Le céleri rave ou le chou qui sont des légumes de saison sont donc à consommer en cette période de l’automne. Seuls les aliments de saison permettent d’équilibrer naturellement le pH du corps. C’est particulièrement en ce moment qu’il convient de préparer la physiologie à passer l’hiver en mangeant une alimentation plus alcaline, et ce, afin que l’immunité soit maximale pendant les mois les plus froids de l’hiver. Les aliments alcalins soutiennent alors l’élimination naturelle des toxines. C’est une transformation importante en phase avec les transformations qui interviennent dans toute la nature. Les signes de ces transformations devraient nous interpeller : les arbres perdent leurs feuilles, plusieurs espèces migrent à des milliers de kilomètrent afin de trouver des climats plus cléments.