Les douleurs menstruelles – dysménorrhées en langage médical – sont le problème de santé le plus courant de la physiologie de la femme. Elles sont souvent accompagnées de sautes d’humeur, de tension nerveuse et de troubles émotionnels et auxquels s’ajoutent de nombreux symptômes physiologiques comme des nausées, des vomissements ou encore des maux de tête. Si les femmes souffrent de douleurs menstruelles depuis la nuit des temps, elles s’en plaignent depuis relativement peu si l’on en croit un récent article du magazine Top Santé. A défaut de statistiques précises en la matière, les gynécologues reconnaissent que de plus en plus de femmes les consultent en cas de règles douloureuses. Le remède de nos grands-mères ? Il était simple : rester au lit avec une bouillotte sur le ventre, association dont l’efficacité ne s’est jamais démentie au cours des âges. De nos jours, en cas de fortes douleurs, la prise d’antidouleurs est associée à la mise sous pilule contraceptive, solution radicale qui consiste de facto à supprimer des règles jugées « inutiles, voire dangereuses pour la santé », du moins dans certains milieux scientifiques. Ils ont fait de cette approche un authentique sujet de recherche. Quelle est l’origine du problème selon la science moderne ? Les règles difficiles, résultent d’une surproduction de prostaglandines, substances sécrétées par l’endomètre, revêtement muqueux interne de l’utérus. Ces prostaglandines provoquent des contractions du muscle utérin qui peuvent induire des douleurs dans toute la zone du bas ventre. Précisons que la solution qui consiste à supprimer le cycle naturel des menstrues ne fait cependant pas l’unanimité. Malgré les douleurs occasionnées, bien des femmes y voient un signe de féminité, voire une bénédiction.
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De l’importance de devenir du matin
Usage d’excitants, environnements pollués, mauvaises habitudes alimentaires, mauvaises habitudes de vie, manque de repos, suractivité mentale, stress,…c’est un fait, nous vivons dans une civilisation qui aggrave le dosha Vata. Il n’est pas rare d’entendre dire par les médecins indiens de passage sur le Vieux Continent que plus de 70% de la population des pays occidentaux souffre d’un déséquilibre de Vata, et ce, quel que soit la constitution de naissance de leurs habitants. Mieux que tout autre système de santé, l’Ayurvéda a une compréhension profonde des mécanismes qui alimentent de tels déséquilibres ainsi que la connaissance de toutes les solutions pour y remédier. C’est la raison pour laquelle beaucoup se tournent vers l’Ayurvéda, mais souvent sans évaluer correctement tout ce qu’il faudra modifier dans leur vie afin de profiter des conseils qui leur seront prodigués.
Initiez vos enfants aux bienfaits de l’Ayurvéda
Le plus beau cadeau que vous puissiez faire à vos enfants, c’est de les initier à l’Ayurvéda. Cette connaissance les accompagnera tout au long de leur vie et leur apportera plus de santé, de joie et de plénitude. Dans les familles indiennes qui pratiquent l’Ayurvéda, les enfants sont élevés et initiés très tôt dans cette tradition. Les parents connaissent vite la constitution de naissance de leur enfant, prakriti en sanscrit, ce qui leur permet de donner des conseils avisés selon que l’enfant est de constitution Vata, Pitta-Vata ou Kapha. Connaitre la prakriti d’un enfant permet aux parents de mieux comprendre ses réactions et de l’aider à exceller dans ce pourquoi il est doué. C’est le cas par exemple au moment du choix d’une activité sportive. Plus d’un enfant sur deux connaît ses premiers échecs à l’école, parfois jusqu’à l’humiliation, à cause d’une activité sportive inappropriée. Un enfant de constitution Kapha ne sera pas à sa place dans les postes avant d’une équipe de football car ils nécessitent rapidité et combativité. Il n’excellera pas non plus dans les sports de vitesse. Signe révélateur, les enfants qui veulent être dispensés d’EPS[1] pour de telles raisons sont légion. L’Ayurvéda permet de remédier à cela. Son but ultime est de faire de la prévention personnalisée en termes de santé. Initier un enfant à cette connaissance est donc un inestimable cadeau.
Méditez régulièrement afin de vivre plus longtemps
Pour aussi simpliste qu’elle puisse paraître, la formule « stress=maladie=vie plus courte » est validée dans ses moindres détails par les recherches scientifiques les plus récentes. Son corollaire, « méditation=santé=vie plus longue » l’est tout autant. Rien d’étonnant à cela quand on sait que la méditation est la plus efficace des techniques antistress, même si les ambitions des techniques de méditation de la tradition bouddhiste ou de la tradition védique vont bien au-delà de la simple gestion du stress. Nous avons déjà évoqué dans ces colonnes le rôle fondamental de la méditation dans le développement de la santé physique et mentale (voir à ce sujet http://la-voie-de-l-ayurveda.com/meditez-il-ny-a-rien-de-mieux-pour-votre-sante-physique-et-mentale/). Rappelons que l’Ayurvéda considère la conscience comme le fondement ultime de la santé. Le développement des états de conscience supérieurs grâce à la pratique d’une technique de méditation est aussi la voie royale pour développer la longévité. Vivre plus longtemps et en bonne santé, voilà ce que promet la pratique régulière d’une technique de méditation. Les premières études conduites au début des années 70 par le Dr. Robert Keith Wallace sur les effets de la méditation ont montré que les personnes qui pratiquaient la technique de méditation transcendantale étaient biologiquement plus jeunes ! Par rapport à un groupe témoin, elles avaient une meilleure vision, une meilleure tension artérielle ainsi qu’une meilleure audition. Celles qui avaient médité moins de cinq ans étaient cinq ans plus jeunes que leur âge réel alors que celles qui avaient médité plus de cinq ans étaient douze ans plus jeunes que leur âge réel[1].