Connu sous ses noms latins de Phyllantus Emblica et d’Emblica Officinalis, l’Amalaki tient une place à part au chapitre des plantes aux vertus régénératives de l’Ayurvéda. Appelé couramment « groseille indienne », l’Amalaki est l’une des sources les plus puissantes de vitamine C. Selon certaines estimations, il contiendrait dix fois plus de vitamine C que l’orange. Alors que la plupart des formes de vitamine C provoquent des selles plus souples, voire de la diarrhée si elle est prise à haute dose, l’Amalaki favorise à contrario la fermeté des selles, illustrant ainsi de manière concrète la différence avec les vitamines de synthèse en vente dans les pharmacies ainsi que les extraits de vitamine C achetés dans les boutiques bio. Comme nous l’avons déjà évoqué dans un précédant article (voir à ce sujet http://la-voie-de-l-ayurveda.com/layurveda-restaure-naturellement-la-sante-de-la-flore-intestinale), l’Amalaki favorise la santé de la flore intestinale. Selon la Caraka Samhita, l’Amalaki est l’un des plus puissants Rasayanas de l’Ayurvéda. Elle conseille son usage pour soulager les maladies de la toux et de la peau. L’Amalaki est également utile dans le traitement des tumeurs abdominales liées aux déséquilibres de Pitta. Fruit de l’arbre appelé Amla en hindi, l’Amalaki a récemment fait l’objet de nombreuses études scientifiques confirmant ses effets bénéfiques sur le cœur, les artères et le métabolisme des graisses.
Archives mensuelles : mai 2016
Le Vaidya Adwait Tripathi à Paris du 24 au 26 juin
J’ai le plaisir de partager avec vous la venue du Vaidya Adwait TRIPATHI à Paris les 24, 25 et 26 Juin prochains. Il donnera une conférence ainsi que des consultations individuelles d’Ayurvéda. Cette venue est co-organisée par Aurélie Cros Wikrama, Thérapeute Ayurvédique et votre serviteur, Animateur du blog La Voie de l’Ayurvéda et Astrologue védique.
Une occasion de s’imprégner de cette science ancestrale qu’est l’Ayurvéda afin d’être pleinement acteur de notre santé.
L’Ayurvéda restaure naturellement la santé de la flore intestinale
Nous savons que la santé de l’intestin, siège du dosha Vata, est primordiale selon l’Ayurvéda. Cette vérité qui remonte à la nuit des temps commence à être reconnue par la science moderne puisque celle-ci traite l’intestin de second cerveau, au point d’envisager le traitement de maladies mentales directement au niveau de l’intestin. Elle attribue la santé de cette partie du corps à la qualité de sa flore intestinale, alias microbiome, n’hésitant pas à remettre en cause plusieurs pratiques de notre mode de vie. Ainsi, plusieurs études récentes[1] démontrent clairement que cette délicate flore intestinale est rudement malmenée par l’usage excessif d’antibiotiques et par une alimentation transformée industriellement difficile à digérer. Résultat ? Le microbiome des occidentaux se trouve ainsi vulnérable à des nombreuses maladies spécifiques telles que la candidose ou la prolifération microbienne intestinale (SIBO). Bien que l’Ayurvéda ne fasse pas explicitement mention de ces bactéries bénéfiques de l’intestin, les traitements naturels qu’elle préconise favorisent une prolifération naturelle des bons microbes. Ils restaurent ainsi un environnement propice au développement d’une flore intestinale saine en agissant directement au niveau de la paroi intestinale, de la diversité de cette flore ainsi que de la lymphe qui entoure l’intestin grêle.
Brahmi, le Rasayana qui développe la conscience
Tirant son nom des états supérieurs de conscience – notamment la conscience de Brahman – Brahmi est le plus puissant tonique du système nerveux proposé par l’Ayurvéda. L’appellation Brahmi recouvre en fait deux plantes ayurvédiques distinctes, mais aux propriétés voisines : la Centella asiatica, appelée aussi Gotu-kola en Inde, et le Bacopa monnieri. Les deux plantes sont vénérées dans la tradition védique pour leurs effets sur le mental et leur soutien de tout le système nerveux. Elles ont été utilisées des siècles durant pour aider des personnes de tous âges à apprendre et à mémoriser de nouvelles informations. Dans le sud de l’Inde, Brahmi se réfère au Bacopa monnieri tandis que dans le nord de l’Inde, le terme se réfère à la Centella asiatica. De nombreuses préparations portant le nom de Brahmi mélangent à parts égales ces deux plantes connues pour « nourrir » le cerveau. Leur mélange est également utilisé pour restaurer l’équilibre mental et émotionnel. Les deux plantes ont cette capacité étonnante de calmer le mental tout en stimulant en douceur les fonctions cognitives. C’est pourquoi la Caraka Samhita classe Brahmi dans la catégorie des Rasayanas de la conscience qui peuvent être pris tout au long de la vie.