Selon la médecine moderne, la sinusite est une affection de la sphère ORL qui touche entre 10 % et 15 % des français, adultes comme enfants. Plus précisément, cette maladie est une inflammation des muqueuses qui recouvrent l’intérieur des sinus. Elle résulte d’une attaque virale ou microbienne. Au plan anatomique, les sinus sont des cavités osseuses réparties en 4 paires situées dans les os du visage. Chaque sinus est relié aux fosses nasales par de petites ouvertures par lesquelles s’écoule le mucus. Lorsqu’un virus ou une bactérie se propage dans les sinus, la muqueuse s’irrite et enfle, obstruant les sinus. Résultat ? Les microbes prolifèrent et le mucus n’est plus drainé vers le nez, d’où une sensation de pression et de douleur dans le visage. La sinusite aiguë, qui dure jusqu’à quatre semaines, résulte le plus souvent d’une infection virale des voies respiratoires supérieures. En réalité, les causes possibles sont nombreuses : infection bactérienne ou fongique (par des champignons), allergies, abcès dentaire qui se propage aux sinus, pollution atmosphérique, polypes nasaux et sans oublier une déviation de la paroi nasale. Si la sinusite aiguë ne répond pas aux traitements habituels ou si elle n’est pas soignée, au-delà de trois mois, elle se transforme généralement en sinusite chronique.
Archives mensuelles : février 2016
Shilajit, le trésor de l’Himalaya
La réputation du Shilajit est loin d’être usurpée. La meilleure qualité de cette substance bitumineuse que l’on trouve dans les montagnes de l’Himalaya est achetée avant sa récolte par la plupart des pays riches du Golfe. Le terme sanscrit Shilajit signifie « conquérant des montagnes et destructeur de faiblesse ». La Caraka Samhita décrit quatre types de Shilajit contenant respectivement de l’or, de l’argent, du cuivre et du fer. Le plus efficace est la variété noire à base de fer, appelée Lauha Shilajit. L’Ayurvéda confère au Shilajit, essence des antiques forêts tropicales, le pouvoir de guérir de très nombreuses maladies. Depuis peu, la science moderne commence à confirmer les étonnantes propriétés de cette substance formée il y a environ cinquante million d’années, au moment où la formation de la chaîne montagneuse de l’Himalaya broyait des forêts tropicales entre d’énormes rochers, formant un exsudat composé d’humus contenant des résidus organiques, notamment de l’acide fulvique, un antioxydant très populaire, et de l’acide humique.
Cultivez les comportements qui renforcent la santé selon l’Ayurvéda Maharishi
Des milliers d’années après la Caraka Samhita, la science moderne découvre l’importance de chacun de nos comportements sur notre santé, au point que la presse n’hésite plus à en relayer les nombreux bienfaits. C’est au chapitre ‘Achara Rasayanas’ – que l’on peut traduire par « Rasayanas du comportement » – que ce texte fondateur traite des comportements recommandés pour la santé physique et mentale de l’individu. Le terme sanscrit Rasayana signifie littéralement « qui soutient Rasa ». Premier des sept tissus de l’organisme humain, Rasa représente dans la biologie moderne le plasma sanguin. Selon l’Ayurvéda, ce plasma est la base de la physiologie, statut dérivé du fait que Rasa nourrit le tissu suivant, Rakta, qui lui-même nourrit le tissus suivant et ainsi de suite (voir à ce sujet http://la-voie-de-l-ayurveda.com/apprenez-a-reconnaitre-les-tissus-fragiles-de-votre-physiologie/). De la même manière que l’Ayurvéda Maharishi considère le Ghee, l’Ashwagandha ou l’Amrit Kalash comme des Rasayanas favorables à la santé, les comportements préconisés au chapitre ‘Achara Rasayanas’ ont aussi une influence mesurable puisqu’ils améliorent tant la santé, le bonheur que la longévité. Point essentiel, ces recommandations s’accompagnent de conseils pratiques – comme par exemple manger des aliments ‘satviques’ ou méditer (voir à ce sujet http://la-voie-de-l-ayurveda.com/mettez-plus-de-joie-dans-votre-vie-en-developpant-votre-sattva/) – afin de faciliter leur adoption et d’éviter des erreurs nuisibles au bien-être et à la santé.