Ne cherchez pas le mot « cancer » dans les textes ayurvédiques. Vous ne le trouverez pas… simplement parce qu’il n’y figure pas. Est-ce à dire que l’Ayurvéda ignore tout de ce fléau qui touche nos sociétés modernes ? Cette connaissance plusieurs fois millénaire n’a-t-elle pas son mot à dire sur le sujet ? Si l’Ayurvéda ne connaît pas le terme « cancer », en revanche, elle connaît parfaitement les symptômes de toutes ses déclinaisons sous des noms spécifiques tels que Apachi, Gulma, Granthi ou Arbuda. La leucémie par exemple y est décrite sous le terme de Pandu. L’Ayurvéda a les connaissances et l’autorité nécessaires pour donner son point de vue sur cette maladie particulièrement complexe qui touche de plus en plus de personnes. En France, pour la seule année 2012, 355.000 nouveaux cas de cancers ont été diagnostiqués, 200.000 chez des hommes et 155.000 chez des femmes. Certes, les statistiques montrent que la mortalité par cancer a diminué au cours des vingt dernières années. Le cancer reste néanmoins la première cause de mortalité chez l’homme, plus touché par le cancer du poumon, du côlon et de la prostate, et la seconde chez la femme, plus touchée par le cancer du sein, du colon et du poumon. Ce qui inquiète le plus les spécialistes, c’est la progression de la maladie. Selon une étude de l’American Cancer Society, les cas de cancer risquent de doubler dans le monde avant 2050, une épidémie qui représente un énorme fardeau pour des systèmes d’assurance-maladie déjà en déficit dans la plupart des pays occidentaux.
L’Ayurvéda accorde la priorité à la prévention du cancer
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