Nous savons que l’Ayurvéda recommande de vivre en accord avec toutes les lois de la nature. Les routines quotidienne ou saisonnière reposent sur ce principe fondamental qui nous permet de respecter le cycle circadien qui influence notre physiologie comme notre cerveau mais aussi les nombreux cycles saisonniers dont nous savons qu’ils influent directement sur notre santé physique et mentale par leurs actions sur la flore intestinale. Une façon évidente de nous connecter aux rythmes de la nature est simplement de vivre en pleine nature. L’Ayurvéda considère que l’immersion en pleine nature permet de construire Ojas, ce sous-produit majeur de la digestion qui influence à la fois l’immunité et la longévité. Alors, qu’attendons-nous pour vivre en pleine nature ? Dans nos sociétés développées, vivre en pleine nature est un luxe réservé à une petite minorité. Les populations qui vivaient autrefois dans le vert en pleine campagne ont nourri le développement de centres urbains bétonnés, auxquels s’est ajouté en à peine un siècle une grave pollution qui affecte tous les milieux naturels, lacs, rivières, etc. Jusqu’à l’air que nous respirons, tout a été en effet pollué au nom du progrès industriel. Si bien qu’aujourd’hui, vivre dans en environnement naturel exige de s’éloigner le plus possible des centres villes où s’entasse aujourd’hui 50 % de la population mondiale. Seule une petite minorité peut opérer ce changement radical afin de vivre en pleine nature. Pour les autres, c’est-à-dire pour la majorité d’entre nous, il reste à s’immerger aussi souvent que possible dans un cadre plus naturel afin d’éviter de souffrir de ce que les spécialistes appellent désormais un « déficit de nature », un mal que la science moderne commence à étudier.
Souffrez-vous d’un « déficit de nature »?
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