Archives par étiquette : Amrit Kalash

Rencontre avec un médecin ayurvédique hors du commun

 

Le Dr. Balaraj Maharishi, plantes à la main

Le Dr. Balaraj Maharishi, plantes à la main

Cet article reprend dans ses grandes lignes le témoignage du docteur britannique Don Brennan, spécialiste de l’Ayurvéda Maharishi, lors de sa rencontre dans les années 80 avec le docteur indien Balaraj Maharishi, un guérisseur hors norme qu’un groupe de médecins étaient venus voir en Inde afin de se former à cette connaissance plusieurs fois millénaire. Médecin ayurvédique hors du commun, Balaraj Maharishi est décédé en 2001. Il a été choisi personnellement par le sage indien Maharishi Mahesh Yogi afin de restaurer l’Ayurvéda dans sa pureté originelle. Ce travail a été conduit en collaboration avec deux autres médecins ayurvédiques exceptionnels, le Dr Brihaspati Dev Triguna, président du Conseil Mondial de l’Ayurvéda jusqu’à sa mort le 1er janvier 2013 et spécialiste reconnu de la prise de pouls, ainsi que le docteur V. M.  Dwivedi, spécialiste reconnu des rasayanas, ces préparations à base d’herbes, de minéraux et de pierres précieuses destinées à renforcer la longévité. Le témoignage de ce médecin occidental est une véritable inspiration pour toux ceux qui pratiquent l’Ayurvéda.

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L’Ayurvéda accorde la priorité à la prévention du cancer

Le Dr. Hari Sharma

Le Dr. Hari Sharma

Ne cherchez pas le mot « cancer » dans les textes ayurvédiques. Vous ne le trouverez pas… simplement parce qu’il n’y figure pas. Est-ce à dire que l’Ayurvéda ignore tout de ce fléau qui touche nos sociétés modernes ? Cette connaissance plusieurs fois millénaire n’a-t-elle pas son mot à dire sur le sujet ? Si l’Ayurvéda ne connaît pas le terme « cancer », en revanche, elle connaît parfaitement les symptômes de toutes ses déclinaisons sous des noms spécifiques tels que Apachi, Gulma, Granthi ou Arbuda. La leucémie par exemple y est décrite sous le terme de Pandu. L’Ayurvéda a les connaissances et l’autorité nécessaires pour donner son point de vue sur cette maladie particulièrement complexe qui touche de plus en plus de personnes. En France, pour la seule année 2012, 355.000 nouveaux cas de cancers ont été diagnostiqués, 200.000 chez des hommes et 155.000 chez des femmes. Certes, les statistiques montrent que la mortalité par cancer a diminué au cours des vingt dernières années. Le cancer reste néanmoins la première cause de mortalité chez l’homme, plus touché par le cancer du poumon, du côlon et de la prostate, et la seconde chez la femme, plus touchée par le cancer du sein, du colon et du poumon. Ce qui inquiète le plus les spécialistes, c’est la progression de la maladie. Selon une étude de l’American Cancer Society, les cas de cancer risquent de doubler dans le monde avant 2050, une épidémie qui représente un énorme fardeau pour des systèmes d’assurance-maladie déjà en déficit dans la plupart des pays occidentaux.

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Il n’y a qu’un pas du rire à la félicité

 

Le rire est une réaction spontanée

Le rire est une réaction spontanée

Les effets positifs du rire sur la santé font régulièrement l’objet d’articles dans la presse. Regarder des films comiques ou rire dans le cadre de sessions qualifiées de « Yoga du rire », voire de « méditation par le rire »[1], sont des pratiques présentées comme des « médicaments » à la portée de tous. Vrai ou faux ? Tout dépend du point de vue. Un point cependant sur lequel tout le monde s’accorde : nous rions de moins en moins ! En cause ? Les soucis, le rythme effréné de vie, le stress, etc. Nous rions à peine une minute par jour contre plus de vingt en 1939. En nombre d’éclats de rire, les scientifiques en dénombrent dix à quinze par jour alors que sans se forcer, un enfant peut rire jusqu’à 400 fois par jour ! Comme l’affirment les spécialistes du sujet, « le rire est à prendre très au sérieux ». Le docteur français Henri Rubinstein, auteur de nombreux ouvrages sur le sujet, assimile le rire à un « jogging stationnaire ». Le rire engendre des réactions en chaîne bénéfiques à l’organisme. Lorsqu’il est naturel, comme lorsque nous sommes pris d’une crise de fou rire par exemple, il se propage comme une onde de choc dans tout l’organisme, avec des effets rappelant à la fois ceux du massage et de la respiration saccadée Kapalabhati du Pranayama[2].

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Techniques spéciales pour nettoyer l’ama accumulé dans les tissus

Le nettoyage des tissus est une clé de la santé

Le nettoyage des tissus est une clé de la santé

Nous savons à présent que si l’ama s’accumule dans la physiologie, il ne s’accumule pas de manière égale à travers le corps. Pour l’éliminer, il convient de savoir précisément où il s’est accumulé  (voir à ce sujet http://la-voie-de-l-ayurveda.com/apprenez-a-reconnaitre-les-tissus-fragiles-de-votre-physiologie/). L’objet de cet article est de comprendre ce qui a permis son accumulation dans tel ou tel tissus (dhatu en sanscrit) ainsi que les mesures à prendre pour nettoyer le tissu concerné et ensuite comment maintenir l’équilibre. Rappelons aussi cette règle essentielle en Ayurvéda : les sept tissus majeurs dérivent en séquence l’un de l’autre. Exemple : un déséquilibre d’Asthi, le tissu osseux, qui peut engendrer de l’ostéoporose, résulte d’un déséquilibre de Medha, la graisse et les hormones. Rasa, la lymphe et les fluides nourriciers qui constituent le plasma sanguin donnent naissance à Rakta, les globules rouges contenus dans le sang, qui eux mêmes donnent naissance à Mamsa, le muscle, et ainsi de suite. Medha, la graisse et les hormones donnent donc naissance à Ashti, les os et le tissu conjonctif. Ce dernier est à l’origine de Majja, les nerfs et la moelle osseuse qui alimentent enfin Shukra, le tissu reproductif, sperme et ovule.

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