Gérer son taux de cholestérol grâce à l’Ayurvéda Maharishi

Le cholestérol est un énorme marché

Le cholestérol est un énorme marché

Il est peu de dire que l’hypercholestérolémie est devenue une obsession dans la plupart des pays occidentaux tant ses implications économiques sont énormes : médicaments anti-cholestérol et produits alimentaires riches en stérols végétaux représentent un important marché puisque plus de sept millions de français prennent un traitement à vie et suivent un régime. Limiter son taux de cholestérol est, de l’avis des autorités de santé, une panacée. Le « dogme » de la nocivité supposée du cholestérol est pourtant en train de voler en éclat. Plusieurs études lui portent le coup de grâce. Celles du cardiologue Michel de Lorgeril, chercheur au CNRS, en font partie. Il est l’une des figures de proue du mouvement dénonçant le mauvais procès fait au cholestérol[1]. Ses récentes mises en garde contre les dangers des médicaments anti-cholestérol ont crée une vive polémique dans le monde médical.

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Conseils pour favoriser la production d’Ojas

Le feu digestif...est de toutes les cérémonies

Le feu digestif…est de toutes les cérémonies

L’Ayurvéda considère qu’un feu digestif puissant produit une substance subtile appelé Ojas. C’est le produit final d’une digestion parfaite. Ojas fonctionne telle une lampe à la porte, éclairant l’intérieur et l’extérieur, influant donc à la fois sur la physiologie et sur la conscience. Cette substance, la plus fine de la manifestation matérielle, est responsable de l’équilibre de Vata, Pitta et Kapha. « Ojas est comme une coulée superfluide de conscience dans la matière, c’est le point de jonction entre la conscience et la matière, le vide entre la conscience et le corps » explique le sage indien Maharishi Mahesh Yogi. C’est une sorte de « colle cosmique » entre la conscience et la matière, d’où son rôle primordial dans le maintien de la santé.

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La place de la conscience dans l’Ayurvéda

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Le Docteur Tony Nader

« La connaissance de l’Ayurvéda ne vient pas de l’expérimentation, elle a été révélée dans sa totalité. C’est une connaissance éternelle » explique le Dr. Hari Sharma[1], chercheur mondialement connu pour ses travaux sur le sujet au département de pathologie de l’Université d’Etat de l’Ohio. Médecine surtout préventive, l’Ayurvéda se présente comme une hygiène générale de vie. Reconnu par l’Organisation Mondiale de la Santé, l’Ayurvéda est un système de santé à part entière dont « le fondement ultime est la conscience » précise encore le Dr Hari Sharma. A l’origine, priorité était donnée au développement des états de conscience supérieurs, seuls capables de maintenir à terme une bonne santé. Ce point de vue converge avec les observations de la médecine moderne : l’étude de cas de rémissions spontanées de maladies graves[2] montre qu’elles sont systématiquement précédées d’une ou plusieurs expériences d’expansion de la conscience pendant lesquelles l’individu se sent en unité totale et profonde avec tout l’univers.

Reprenant les principes des textes fondateurs de l’Ayurvéda avec le concours du Dr. Brihaspati Dev Triguna, président du Congrès Mondial de l’Ayurvéda en Inde[3], le sage indien Maharishi Mahesh Yogi a entrepris de revisiter cette connaissance afin d’en restaurer la pureté et l’efficacité originelles. Connu sous le label Ayurvéda Maharishi, ce système redonne priorité au développement de la conscience et remet à l’honneur de nombreuses techniques tombées en désuétude afin de retrouver la santé. Mais qu’est-ce que la santé ? La Caraka Samhita[4] définit la santé comme « un état intégré de bonheur du corps et de l’esprit » dont la réalisation accorde « une grande importance à l’hygiène de vie et à l’harmonie avec l’environnement ». L’intégration du corps et de l’esprit en est une facette fondamentale.

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Substances et mantras au cœur des préparations

L’Ayurvéda conjugue des préparations à base de substances[5] végétales et minérales associées à des mantras, « formules védiques » censées agir en synergie. De nombreux hymnes de l’Atharvavéda, rappelle le sanscritiste Michel Angot[6], sont constitués de formules à usage médical où la récitation joue le rôle de médicament. « La parole anime dans la conscience du récitant l’ordre qui lui est inhérent et qu’il avait ‘‘oublié’’. Soigner, c’est, dans cette perspective, retrouver la mémoire de l’ordre, de l’intelligence.[7] » Michel Angot précise que la récitation de certains hymnes védiques est donnée comme moyen de prévenir les maladies de toutes sortes qui guettent l’homme. Ainsi, certains mantras ou encore le traité du Vishnu Sahasranama Stotram – littéralement les « mille noms de Vishnu » – sont nommément préconisés à des fins thérapeutiques.

Allant plus loin dans cette logique, l’Ayurvéda considère que le nom même de la substance a le pouvoir de guérir et suffit indépendamment de la substance elle-même. Cette place primordiale donnée à la conscience explique l’importance accordée à la méditation et à la prononciation correcte de textes en sanscrit en tant que bases des remèdes dans l’Ayurvéda Maharishi. Leur efficacité sur le terrain de la santé est confirmée par l’expérimentation. En développant la conscience par la pratique régulière de la méditation transcendantale, la santé s’améliore comme l’ont montré plus de 500 recherches scientifiques sur le sujet[8]. Exemple parmi d’autres : le Dr. Vernon Barnes, physiologiste au Collège Médical de Géorgie, a mené avec l’appui du National Institute of Health et l’American Heart Association une étude montrant les effets de la méditation transcendantale sur un groupe de jeunes gens souffrant d’hypertension. Rapportée dans un dossier du magazine Science et Vie paru en novembre 2004[9], cette étude l’amène à conclure que « la méditation transcendantale a sa place dans la prévention des maladies cardiovasculaires, première cause de mortalité dans les pays riches ».

Recherches

Les recherches publiées sur la méditation transcendantale

Outre la technique de méditation transcendantale, l’Ayurvéda Maharishi a remis à l’honneur une importante technique oubliée, connue à présent sous le nom de Technologie de Vibration Védique Maharishi. Elle utilise la connaissance de la relation entre les sons du Véda et certaines parties spécifiques de la physiologie[10] (voir à ce sujet http://la-voie-de-l-ayurveda.com/science-et-veda-confirment-notre-statut-cosmique/). Cette relation entre son et matière a été pressentie par Albert Einstein lorsqu’il affirmait que la matière était « une vibration particulière du champ qui, si elle pouvait être perçue, le serait comme une séquence sonore ». Comment les sons du Véda peuvent-il guérir ? La théorie de l’auto-organisation et du chaos en apporte la réponse : une petite impulsion d’ordre suffit en effet à transformer le chaos en ordre.

La Technologie de Vibration Védique Maharishi utilise ce principe : par une vibration védique subtile insufflée sur l’organe malade par le médecin ayurvédique, la douleur s’apaise et la maladie s’estompe. Pour surprenante qu’elle soit, cette technologie donne de bons résultats d’un point de vue pratique[11]. Elle supprime quasi-instantanément la douleur, améliore notablement la situation en cas d’arthrose, de polyarthrite, de sinusite, de mal de dos, de sciatique, de problème digestif, d’asthme, de bronchite, etc. Cette technique, qui s’apparente à celle des « coupeurs de feu »[12], est en accord total avec le principe de la science moderne qui reconnaît depuis plusieurs décennies déjà que certains sons peuvent rendre malade alors que d’autres peuvent aider à maintenir une bonne santé.

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Le Dr. Hari Sharma

L’écoute et la récitation des hymnes védiques ont ce même effet guérisseur sur la physiologie : « Il est un nouvel acquis scientifique indubitable : le corps humain est fait de sons, de ces sons primordiaux qui constituent les mantras du Véda » confirme le neurologue français Philippe Gallois. Comme le précise le Dr. Hari Sharma, « les différents Védas créent différentes structures dans la physiologie. Chacune fonctionne à un niveau vibratoire spécifique. La moindre distorsion de ces vibrations, à cause d’un problème mental ou d’une alimentation inadéquate, et c’est la maladie qui se développe ». En utilisant ces suites sonores de façon appropriée, le médecin ayurvédique va animer l’intelligence à la base de cette partie de la physiologie pour transformer son fonctionnement désordonné en un fonctionnement ordonné.

Le Dr. Tony Nader – qui a conduit sous l’inspiration de Maharishi Mahesh Yogi l’étude de la physiologie humaine et sa relation avec le Véda – précise à ce sujet que « la récitation des sons de la littérature védique dans leur propre séquence résonne avec les mêmes structures anatomiques auxquelles elles correspondent. Leur séquence spécifique animera aussi une séquence spécifique d’activité physiologique neuronale. Ceci incitera la physiologie à fonctionner en accord avec sa conception originale et parfaite. Toutes les imperfections sous la forme de blocages, de stress, de manque ou d’excès d’activité, ou de connexions anormales entre les divers composants de la physiologie, seront défavorisés en lisant ou écoutant l’aspect spécifique du Véda et de la littérature védique qui correspond à cette zone de la physiologie source de difficultés. »

Modèle de la physiologie védique

Le modèle de la Physiologie Védique

L’application pratique de ce principe d’écoute du Véda repose sur un modèle électronique. Qu’est-ce à dire ? La partie de la physiologie concernée clignote sur un écran lumineux lorsque les versets correspondants du Veda sont récités. L’exposition visuelle et auditive à ce modèle dans le cadre d’un cours structuré favorise l’expérience de la guérison ainsi que la croissance des états supérieurs de conscience comme en témoigne le propos d’un participant à ce cours. « Je suis étonné de la rapidité avec laquelle mes problèmes ont disparu ! J’ai pourtant travaillé sur ma santé depuis des années avec peu de résultats ». Le cours en question apporte la compréhension intellectuelle du processus ainsi que l’expérience des récitations védiques. Lorsque la conscience s’apaise par la pratique de la méditation et devient auto-référente, l’intelligence du corps, qui est le Véda, est animée. Toutes les possibilités sont alors animées dans la mémoire de l’ordre dans le Véda. C’est le mécanisme d’autoréparation.

Le Véda engendre l’ADN en tant qu’expression parfaite de toutes les lois de la nature, qui à son tour engendre la physiologie. Lorsque la vie quotidienne produit un peu « poussière » à cause du stress ou d’autres troubles, la physiologie ne fonctionne plus correctement. Nous pouvons alors revenir au Véda afin de « réinitialiser » la physiologie. La récitation védique anime l’expression séquentielle parfaite de l’ADN et de la physiologie. Mettre notre attention sur la séquence védique crée la cohérence des ondes cérébrales et anime la séquence génétique de l’ADN. Lorsque les gènes sont remis en ordre, la physiologie fonctionne à nouveau correctement.

Jo Cohen

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[1] Le Dr. Hari Sharma est l’auteur de nombreux ouvrages en anglais sur l’Ayurvéda Maharishi.

[2] Plusieurs milliers de cas ont été documentés dans les universités du monde entier. Nous renvoyons spécialement le lecteur intéressé au travaux du Professeur japonais Ikimi.

[3] Le Dr. Brihaspati Dev Triguna est décédé en 2012.

[4] « Caraka Samhita, traité de vie naturelle » par Michel Angot, vol 1, Paris, 1993

[5] Les substances utilisées en Ayurvéda sont extraites du monde végétal, du monde minéral et parfois du monde animal. Le beurre clarifié entre dans cette dernière catégorie.

[6] Michel Angot est professeur de sanscrit à l’école des Hautes Etudes en Sciences Sociales. Il a écrit de nombreux ouvrages sur l’Inde et traduit entre autre la Caraka Samhita en français.

[7] Préface à la traduction française de la Caraka Samhita, Michel Angot.

[8] Dans un dossier consacré au sujet le 25/10/2004 sur le site lejournalsante.com du Nouvel Observateur, Claire Very précise que « loin d’occuper une place mineure dans le paysage médical, ces thérapies font l’objet d’un intérêt croissant de la part des médecins, comme en témoigne le dynamisme de la recherche américaine sur le sujet. Le Centre National pour les Médecines Alternatives et Complémentaires (NCCAM) basé à Bethesda (Maryland), sous l’égide du National Institute of Health (NIH), a lancé en janvier 2003 un vaste programme d’études destinées à évaluer l’impact des thérapies corps-esprit sur de nombreuses maladies. Plusieurs s’intéressent à la méditation et son éventuel impact dans le traitement des désordres alimentaires, des maladies cardiovasculaires et coronariennes (hypertension). »

[9] « Psycho-médecine, quand le mental sauve le corps », rubrique : « les 7 expériences qui défient la science », p.59, Science et Vie, novembre 2004

[10] La physiologie humaine, l’expression du Véda et de la littérature védique, Tony Nader, MVU Press, Vlodrop, Pays Bas

[11] Consulter à ce sujet le site http://www.vedic-health.org

[12] Barreurs ou « coupeurs de feu » sont des guérisseurs qui intriguent même les plus sceptiques. Ils diminuent la douleur des grands brûlés par téléphone en Haute Savoie où les services d’urgence de certains hôpitaux font appel à leurs services. Leur technique, basée sur la récitation de formules tirées de la Kabbale, est rangée à la rubrique des « thérapeutiques non éprouvées » mais qui donnent des résultats incontestables.

Augmentez votre feu digestif (Agni) afin d’être en meilleure santé

 

Agni est le feu digestif

Agni est le feu digestif

L’Ayurvéda considère que la santé et le bien-être dépendent de la puissance de notre feu digestif, c’est-à-dire de notre capacité à digérer tout ce que nous ingérons à partir de l’environnement, qu’il s’agisse d’aliments, de boissons ou d’expériences sensorielles. Les émotions et les impressions qui assaillent nos organes sensoriels sont elles aussi digérées. Le feu digestif, Agni en sanscrit, permet de décomposer nourriture ou expérience en assimilant ce qui est utile et en éliminant le reste. Alors que la digestion apporte nutriments et calories selon la vision occidentale, la digestion selon l’Ayurvéda est un processus destiné à apporter de l’intelligence à notre physiologie. Nous faisons notre  l’intelligence contenue dans les aliments. Le même processus s’applique à nos expériences sensorielles. Elles apportent de l’intelligence à notre physiologie.

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