Curcuma Longa de son nom latin, le « safran indien », alias curcuma, est une épice connue aux quatre coins de la planète depuis la nuit des temps. On ne compte plus les innombrables préparations culinaires qui l’utilisent, souvent sans en connaître la moindre propriété. L’Ayurvéda attribue au curcuma de très nombreux effets positifs en termes de santé. Les recherches scientifiques les plus récentes valident plusieurs des bienfaits prêtés à cette plante herbacée vivace et rhizomateuse. Ces découvertes ont été jugées « si étonnantes » que les Etats-Unis ont voulu breveter certains de ces usages, déclenchant un intense différend avec l’Inde. Point de départ de cette affaire que certains ont qualifié de bio-piraterie[1], le Medical Center de l’Université du Mississippi obtient sous le numéro 174363 un brevet décrivant l’usage du curcuma pour soigner les blessures. Ceux qui ont visité l’Inde savent que chaque famille indienne garde dans un coin de sa cuisine un mélange de ghee et de curcuma afin justement de soigner les blessures, pratique qui remonte à des temps immémoriaux. Ce brevet, obtenu en 1995, a été immédiatement contesté par le Council of Scientific and Industrial Research de l’Inde. Motif ? Ces propriétés sont largement documentées dans les traités de l’Ayurvéda depuis des milliers d’années. L’Office américain des brevets a fini par annuler ce brevet.
Bonne fête de « Guru Purnima » à tous !
Ceux d’entre vous qui ont eu la chance de visiter l’Inde savent surement que ce samedi 12 juillet les indiens fête la Guru Purnima, la plus importante fête du calendrier védique. Elle intervient chaque année lors de la première pleine lune de juillet dans le mois lunaire d’Ashad. Cette journée commémore la mémoire du grand sage Vyasa qui a « édité » les quatre Védas. Guru Purnima est aussi le jour de la relation du maître à son disciple. Ce dernier effectue traditionnellement une puja, cérémonie de remerciements et de profonde gratitude à son maître spirituel, l’occasion de se rappeler l’importance suprême du Guru dans son évolution, rôle que la tradition védique a soigneusement entretenu, année après année, siècle après siècle. Guru Purnima est plus simplement le moment pour chacun d’entre nous de rendre hommage à son maître spirituel.
Le regard de l’Ayurvéda sur la dépression
Nous avons tous dans notre entourage une personne dépressive. La dépression explose dans les pays occidentaux. Plus de 300 millions de personnes souffrent de ce « trouble de l’humeur » dans le monde. Avec un taux proche de 80 %, les femmes en sont les principales victimes. Aux Etats-Unis, 11% des américaines seraient sous antidépresseurs. Selon certaines estimations, en 2020, la dépression sera la deuxième cause d’invalidité mondiale, derrière les maladies cardiaques[1]. La France n’est pas épargnée. Le nombre de déprimés a été multiplié par dix depuis les années 1970. Aujourd’hui, trois millions de personnes sont touchées dans l’hexagone, engendrant une surconsommation record d’antidépresseurs affirme le site spécialisé Doctissimo. Environ 15 % des patients sont hospitalisés pour des formes sévères de ce trouble avec tentative de suicide précise l’Agence du Médicament. Les jeunes ne sont pas épargnés non plus. Un récent sondage TNS Sofres pour Axa Prévention indique que les jeunes français[2] seraient plus touchés par la dépression, le stress et le manque de sommeil. Ce « mal vivre » de la jeune génération interpelle à la fois la classe politique, le corps médical et chacun d’entre nous.
Méditez, il n’y a rien de mieux pour votre santé physique et mentale
Reconnu par l’Organisation Mondiale de la Santé, l’Ayurvéda est un système de santé à part entière dont « le fondement ultime est la conscience » avance le Dr Hari Sharma, chercheur mondialement connu pour ses travaux sur l’Ayurvéda Maharishi au département de pathologie de l’Université d’Etat de l’Ohio. Alors que la médecine moderne considère que nous sommes avant tout un corps matériel, la conscience n’arrivant qu’en second, l’Ayurvéda Maharishi estime pour sa part que nous sommes d’abord une conscience et que le corps physique qui arrive en second est l’expression du Véda et de la littérature védique (voir à ce sujet http://la-voie-de-l-ayurveda.com/science-et-veda-confirment-notre-statut-cosmique/). Voilà pourquoi, en termes de santé, l’Ayurvéda Maharishi donne la priorité au développement des états de conscience supérieurs grâce à l’expérience de la méditation transcendantale. Méditer est la première action concrète pour favoriser une bonne santé et prévenir la maladie. S’appuyant sur la recherche scientifique et sur l’interprétation du Véda cognisée par le sage indien Maharishi Mahesh Yogi, l’Ayurvéda Maharishi offre un système intégré de connaissance qui montre la voie à l’Ayurvéda traditionnel de l’Inde, trop souvent coupé de la source de la conscience et réduit au rang de simple médecine douce, ce qui est loin de rendre justice à cette connaissance. La primauté de la conscience en matière de santé – qui justifie la longueur de cet article – est en accord avec les études des cas de rémissions spontanées de maladies graves[1]. Ces rémissions sont systématiquement précédées d’une ou plusieurs expériences d’expansion de la conscience pendant lesquelles l’individu se sent en unité totale et profonde avec tout l’univers.