Je le sais. Beaucoup d’entre vous trouveront ce titre un tant soit peu provocant, surtout au moment où les chaînes de télévision retransmettent la commémoration des attentats contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher. S’il peut être perçu comme tel, il n’en reste pas moins parfaitement exact. A coup sûr, la presse n’en fera probablement pas sa Une. Principale raison ? Les trains qui arrivent à l’heure ne l’intéressent pas trop. Elle s’intéresse en priorité à ce qui comporte une forte connotation émotionnelle : guerres, accidents, actes terroristes ou sujets polémiques constituent ses premiers centres d’intérêt. Ne pas s’étonner dans ces conditions si 81% des Français jugent que l’année 2015 aura été une « mauvaise année » ! La presse est-elle tout ou partie responsable du résultat de ce sondage ? A chacun de se faire sa propre opinion. Les attentats sanglants des 7 et 9 janvier ainsi que ceux du 13 novembre 2015, le crash de la Germanwings début mars, l’attentat du Thalys en septembre, l’accident de car de Puysseguin en octobre, les inondations du Sud-Ouest en novembre, etc…Les titres qui auront ponctué les journaux et secoué nos émotions en 2015 portent à croire que le monde serait de plus en plus dangereux. Or, au-delà de la profonde compassion que nous ressentons tous pour toutes les victimes de ces tragiques événements, les chiffres montrent sans le moindre doute que le monde est en fait de plus en plus pacifique.
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Le regard de l’Ayurvéda sur la dépression
Nous avons tous dans notre entourage une personne dépressive. La dépression explose dans les pays occidentaux. Plus de 300 millions de personnes souffrent de ce « trouble de l’humeur » dans le monde. Avec un taux proche de 80 %, les femmes en sont les principales victimes. Aux Etats-Unis, 11% des américaines seraient sous antidépresseurs. Selon certaines estimations, en 2020, la dépression sera la deuxième cause d’invalidité mondiale, derrière les maladies cardiaques[1]. La France n’est pas épargnée. Le nombre de déprimés a été multiplié par dix depuis les années 1970. Aujourd’hui, trois millions de personnes sont touchées dans l’hexagone, engendrant une surconsommation record d’antidépresseurs affirme le site spécialisé Doctissimo. Environ 15 % des patients sont hospitalisés pour des formes sévères de ce trouble avec tentative de suicide précise l’Agence du Médicament. Les jeunes ne sont pas épargnés non plus. Un récent sondage TNS Sofres pour Axa Prévention indique que les jeunes français[2] seraient plus touchés par la dépression, le stress et le manque de sommeil. Ce « mal vivre » de la jeune génération interpelle à la fois la classe politique, le corps médical et chacun d’entre nous.