Reconnu par l’Organisation Mondiale de la Santé, l’Ayurvéda est un système de santé à part entière dont « le fondement ultime est la conscience » avance le Dr Hari Sharma, chercheur mondialement connu pour ses travaux sur l’Ayurvéda Maharishi au département de pathologie de l’Université d’Etat de l’Ohio. Alors que la médecine moderne considère que nous sommes avant tout un corps matériel, la conscience n’arrivant qu’en second, l’Ayurvéda Maharishi estime pour sa part que nous sommes d’abord une conscience et que le corps physique qui arrive en second est l’expression du Véda et de la littérature védique (voir à ce sujet http://la-voie-de-l-ayurveda.com/science-et-veda-confirment-notre-statut-cosmique/). Voilà pourquoi, en termes de santé, l’Ayurvéda Maharishi donne la priorité au développement des états de conscience supérieurs grâce à l’expérience de la méditation transcendantale. Méditer est la première action concrète pour favoriser une bonne santé et prévenir la maladie. S’appuyant sur la recherche scientifique et sur l’interprétation du Véda cognisée par le sage indien Maharishi Mahesh Yogi, l’Ayurvéda Maharishi offre un système intégré de connaissance qui montre la voie à l’Ayurvéda traditionnel de l’Inde, trop souvent coupé de la source de la conscience et réduit au rang de simple médecine douce, ce qui est loin de rendre justice à cette connaissance. La primauté de la conscience en matière de santé – qui justifie la longueur de cet article – est en accord avec les études des cas de rémissions spontanées de maladies graves[1]. Ces rémissions sont systématiquement précédées d’une ou plusieurs expériences d’expansion de la conscience pendant lesquelles l’individu se sent en unité totale et profonde avec tout l’univers.
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Les sons védiques au service de la santé
Nous savons à présent que la physiologie est l’expression du Véda et de la littérature védique (voir à ce sujet http://la-voie-de-l-ayurveda.com/science-et-veda-confirment-notre-statut-cosmique), ces suites sonores entendues par les Rishis de l’Inde dans le silence profond de leurs méditations. Ces suites sonores décrivent en détail le mode de fonctionnement des lois de la nature dans la physiologie humaine. A ce titre, le Véda est une connaissance universelle accessible à tous. Elle est présente en chacun de nous. D’où l’expression tirée des textes védiques, « Je suis le Véda », vedoham en sanscrit. En clair, au niveau le plus fondamental des lois de la nature, notre physiologie est faite des sons du Véda. Cette correspondance biunivoque entre la physiologie et ces suites sonores, que l’on doit aux travaux du Professeur Tony Nader sous la conduite du sage indien Maharishi Mahesh Yogi, va bien plus loin que celle basée sur les cinq éléments que l’on retrouve dans toutes les descriptions liées à l’Ayurvéda. Cette réalité à base de sons est totalement en phase avec ce qu’affirment nombre de traditions. « Les grands courants de connaissances qui constituent le patrimoine de l’humanité se rejoignent dans leur description de l’origine du monde, des êtres et des choses » explique Pierre Baierlé, animateur du site Vedoham. En témoigne cette citation de l’Evangile selon Saint Jean : « Au commencement est le verbe ». De la même façon, plusieurs traditions présentent le processus de la création comme l’expression de sons primordiaux.
Améliorer la vue à tout âge grâce à l’Ayurvéda
La vue est essentielle à tout âge de la vie. Alors qu’en Occident on s’en préoccupe lorsqu’il y a problème, mal vision, décollement de rétine, DMLA, cataracte ou glaucome, l’Ayurvéda enseigne tout au long de la vie comment améliorer sa vision, réduire la fatigue oculaire et prévenir les maladies ophtalmiques par des exercices appropriés, des préparations et des soins ayurvédiques…sans oublier des aliments indispensables à la santé des yeux. Si rien n’est fait, la vision se détériore avec l’âge en raison d’une surexploitation de ce sens, du manque de repos et du manque de nutriments essentiels comme la bêta-carotène, présente dans de nombreux fruits et légumes. L’Ayurvéda enseigne que la vision est régie par le sous-dosha Alochaka Pitta. Ce sous-dosha absorbe les images et les couleurs, ce qui nous permet de « digérer » toutes les impressions visuelles qui viennent à nous. Lorsque Alochaka Pitta est en équilibre, les yeux sont en bonne santé, clairs, brillants et lumineux. Si l’ensemble des sous-doshas de Pitta sont déséquilibrés, l’excès de feu dans la physiologie engendre colère et frustration qui perturbent la vue.
Prêts pour le grand nettoyage de printemps ?
Comme nombre de traditions de santé de par le monde, l’Ayurvéda considère le printemps comme la meilleure saison pour un nettoyage de la physiologie. La raison en est fort simple : c’est la saison Kapha. Tout nettoyage doit intervenir en période Kapha, le matin entre 6 heures et 10 heures sur une base quotidienne et au printemps sur une base saisonnière. Ainsi, après un long hiver d’une nourriture riche en aliments lourds destinés à pacifier Vata, le Kapha aura augmenté dans la physiologie alors que commence la saison du printemps, froide et humide. Si rien n’est fait lors de ce changement de saison, le Kapha risque de continuer à augmenter. Or, la graisse déjà accumulée à la fin de l’hiver, souvent au niveau du ventre, congestionne la lymphe, drainant la digestion et enlisant les villosités de l’intestin, pourtant essentiels pour l’absorption des nutriments ainsi que pour la désintoxication. Du point de vue de l’Ayurvéda, le moment est donc venu de perdre ce surpoids occasionné par l’hiver…ainsi que nous le rappellent aussi les ‘Unes’ de tous les magazines de mode.