On ne rappellera jamais assez l’importance accordée à la qualité du sommeil par l’Ayurvéda. A sa manière, la science moderne commence à reconnaître l’importance du « bien dormir ». Combien les français dorment-ils ? Selon un récent sondage réalisé par OpinionWay[1], les français dormiraient en moyenne sept heures par nuit en semaine et huit le week end, une durée jugée « conforme aux recommandations des spécialistes afin de bénéficier d’un sommeil réparateur ». Pourtant, en un siècle, les statistiques montrent que les français ont perdu une heure et demi de sommeil. La moyenne de sept heures ne doit pas masquer non plus le fait qu’un tiers des français dorment moins de six heures, souvent à cause de longs trajets de transport jusqu’à leur lieu de travail. A quelle heure les français dorment-ils ? Une étude réalisée en 2012 par l’Insee nous apprend que seulement un français sur deux est couché à 23 heures. Deux heures plus tard, c’est-à-dire à une heure du matin, un français sur dix ne dort toujours pas, « le plus souvent pour se divertir » révèle le sondage OpinionWay.
Archives mensuelles : novembre 2014
De l’importance de dire du bien d’autrui
Il ne vous a pas échappé que le 14 novembre dernier était la journée de la gentillesse. Dans un article publiée à cette occasion, le magazine Le Point rappelait que la gentillesse, « hier suspecte et moquée, reprenait ses lettres de noblesse, séduisant un plus grand nombre de personnes, voire d’entreprises, qui y voient l’avenir d’une société fondée sur l’entraide et la coopération ». Voilà de quoi nous réjouir. Dommage seulement qu’une seule journée lui soit consacrée. Ses bienfaits sont si profonds en termes de santé et de bonheur qu’il faudrait que cette vertu soit pratiquée au quotidien tout au long de l’année, ce que recommandent les rasayanas du comportement de l’Ayurvéda. Rappelons qu’à l’instar du Chyawanprash, du Triphala ou de l’Amrit Kalash, les rasayanas sont des préparations à base de plantes et de minéraux dont l’objectif est de ralentir le vieillissement de la physiologie. Les rasayanas du comportement visent le même objectif. Comme de nombreuses autres traditions, la tradition védique conseille de dire du bien d’autrui. Je sais, vous allez me rétorquer que la télévision ne montre pas l’exemple, nous donnant même un bien triste spectacle. Pourtant, de plus en plus de voix s’élèvent pour valoriser la gentillesse et les nombreuses formes qu’elle peut revêtir, de l’altruisme à la générosité en passant par la solidarité. Le moine bouddhiste Matthieu Ricard, auteur de « Plaidoyer pour l’altruisme, la force de la bienveillance », est une de ces voix. N’oublions pas non plus celle des milliers de bénévoles anonymes qui travaillent dans le monde caritatif. Par leur engagement, ils expriment cette qualité qui contribue à donner du sens à leur vie. Que ceux qui prétendent que la gentillesse n’a pas sa place dans nos sociétés modernes sachent que les pensées et les comportements négatifs augmentent le rythme cardiaque, la pression artérielle ainsi que le niveau de stress.
La question du pain selon l’Ayurvéda
Que dit l’Ayurvéda au sujet du pain ? En fait, rien ! Le pain est totalement inconnu de tous les traités classiques de l’Ayurvéda. L’avis qui suit est celui d’un éminent médecin ayurvédique, le Docteur Raju, disciple de feu le Docteur Balraj Maharshi (voir à ce sujet http://la-voie-de-l-ayurveda.com/rencontre-avec-un-medecin-ayurvedique-hors-du-commun/). Selon lui, le pain bio fait au levain naturel peut être consommé à condition que la farine de blé complète – pas de farine intégrale – ait été moulue fraîchement et que le pain soit également frais. Il ne faut donc pas garder du pain au-delà de quelques heures, car il devient plus lourd, plus difficile à digérer, d’où une plus grande quantité potentielle d’ama qui peut s’accumuler dans la physiologie. A condition de ne pas le brûler, ce pain bio peut être toasté afin de le rendre plus léger et plus digeste. Il convient à tous ceux qui ne souffrent d’un déséquilibre Vata. Les « pains » conseillés par l’Ayurvéda sont faits sur le champ pour être consommés sur le champ. Le chapati est le plus approprié. Il peut être consommé sur une base quotidienne, encore que les puristes préfèrent ne consommer tout produit à base de blé qu’en automne, pendant la période de sa récolte, et ainsi qu’en hiver. Le puri, obtenu par friture de la pâte, ne convient ni aux constitutions Kapha ni à tous ceux qui ont un feu digestif faible. Pareil pour la paratha, sorte de galette obtenue à partir d’une pâte richement feuilletée au ghee.
Soupçonnez-vous l’impact de la télévision sur votre bien être mental ?
Les français passent tous les jours une moyenne de quatre heures devant leur poste de télévision si l’on en croit les études de l’institut Médiamétrie. Cette (sur)exposition à des millions d’images qui bombardent le cerveau est loin d’être neutre. Beaucoup de spécialistes du sujet estiment qu’elle « formate notre pensée ». Jusqu’où est-ce le cas? A force de voir des films policiers de plus en plus violents, des films véhiculant des valeurs négatives, des journaux télévisés ne parlant que de guerres, de terrorisme, de catastrophes, de crises économiques, de grèves, de fermetures d’usines ou de faits divers sanglants, le mental finit par croire que le monde extérieur n’est gouverné que par des valeurs destructrices. De plus en plus de téléspectateurs en arrivent à croire qu’il y a de plus en plus de guerres, de plus en plus de pauvres, etc., bref, que le monde devient chaotique. Vous les entendrez parfois même affirmer que « le monde n’a plus de sens » ! Cette affirmation est loin de la réalité. C’est un peu comme si une personne qui ne consomme que l’écorce affirme que l’orange est amère. Le fonctionnement de la télévision ne reflète que l’écorce de la réalité. Elle traite de manière superficielle des sujets qui ne sont pas choisis au hasard. Les trains qui arrivent à l’heure ne l’intéressent pas. Pire, elle se méfie comme de la peste de tout ce qui est positif. L’évènement qui donne lieu à un traitement est rapidement chassé par un autre. La télévision ne prend quasiment jamais de recul. Elle ne traite les sujets d’actualité en profondeur qu’en de très rares occasions (l’effondrement du bloc communiste et du mur de Berlin en 1989 par exemple).