Des milliers d’années après la Caraka Samhita, la science moderne découvre l’importance de chacun de nos comportements sur notre santé, au point que la presse n’hésite plus à en relayer les nombreux bienfaits. C’est au chapitre ‘Achara Rasayanas’ – que l’on peut traduire par « Rasayanas du comportement » – que ce texte fondateur traite des comportements recommandés pour la santé physique et mentale de l’individu. Le terme sanscrit Rasayana signifie littéralement « qui soutient Rasa ». Premier des sept tissus de l’organisme humain, Rasa représente dans la biologie moderne le plasma sanguin. Selon l’Ayurvéda, ce plasma est la base de la physiologie, statut dérivé du fait que Rasa nourrit le tissu suivant, Rakta, qui lui-même nourrit le tissus suivant et ainsi de suite (voir à ce sujet http://la-voie-de-l-ayurveda.com/apprenez-a-reconnaitre-les-tissus-fragiles-de-votre-physiologie/). De la même manière que l’Ayurvéda Maharishi considère le Ghee, l’Ashwagandha ou l’Amrit Kalash comme des Rasayanas favorables à la santé, les comportements préconisés au chapitre ‘Achara Rasayanas’ ont aussi une influence mesurable puisqu’ils améliorent tant la santé, le bonheur que la longévité. Point essentiel, ces recommandations s’accompagnent de conseils pratiques – comme par exemple manger des aliments ‘satviques’ ou méditer (voir à ce sujet http://la-voie-de-l-ayurveda.com/mettez-plus-de-joie-dans-votre-vie-en-developpant-votre-sattva/) – afin de faciliter leur adoption et d’éviter des erreurs nuisibles au bien-être et à la santé.
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La transcendance est le fondement ultime de la santé
La source fondamentale de la santé se trouve dans l’expérience de la transcendance. Cette vérité ultime – longtemps oubliée, vidée de son sens ou dénaturée, y compris dans l’Ayurvéda tel qu’il est parfois enseigné de nos jours – figure pourtant dans le texte fondateur de la Caraka Samhita. Alors que la médecine occidentale considère la conscience comme un épiphénomène de la physiologie, la tradition du Véda considère le corps comme une récréation permanente de la conscience. La conscience précède la matière, de la même manière qu’un plan sert à construire une maison. Cette approche est en accord avec les recherches les plus récente : les atomes du corps physique sont renouvelés en permanence, si bien que l’on peut considérer le corps d’apparence solide comme une rivière d’atomes qui garde une même apparence et qui n’est jamais tout à fait la même à chaque instant.