Le goût sucré est l’un des six goûts qu’il faut satisfaire quotidiennement selon l’Ayurvéda. En dehors de la nature douce d’aliments tels le riz, le blé ou la carotte, l’Ayurvéda Maharishi recommande précisément le sucre candi blanc, le sucre de canne, le sucre de palme, le miel et le sirop d’érable. De son côté, l’occident a multiplié à foison le nombre de substances édulcorantes au goût sucré, parmi lesquelles le sucre raffiné blanc qui se démarque par sa toxicité et la dépendance qu’il crée. Cette toxicité est connue depuis des décennies. Le livre à succès[1] « Sugar Blues, Is sugar killing you sweetly ?» de William Dufty, paru au milieu des années 70 en parlait déjà en long et en large. Entre temps, le problème a pris des proportions proprement alarmantes. Le Dr. David Servan Schreiber rappelait qu’au XIXème siècle, l’homme consommait en moyenne 5 Kg de sucre raffiné par an. Or, depuis la seconde guerre mondiale, cette consommation n’a cessé de progresser dans le monde entier, notamment en France où elle dépasse à présent les 35 Kg par an et par personne, en passe de rattraper le triste record des Etats-Unis avec 75 Kg de sucre raffiné par an et par personne! Or, tous les experts de la génétique affirment que l’organisme humain n’est pas fait pour gérer une telle quantité de sucre. L’un des dangers est bien connu : les cellules cancéreuses se nourrissent de sucre, lequel crée dans l’organisme une situation d’inflammation dont le cancer se sert pour continuer à se développer. Or, du sucre, il y en a dans très nombreux produits, à commencer par le pain blanc, mais aussi dans les viennoiseries, les bonbons, les pâtisseries, les chocolats, la plupart des produits de santé vendus dans les magasins bio et 100 % des produits industriels ! Les aliments transformés contenant du sucre et des graisses indigestes vont surcharger le foie et submerger notre corps de déchets toxiques.
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Arrêtez de grignoter grâce à l’Ayurvéda
Le grignotage a commencé à préoccuper la médecine française dans les années 90. On ne compte plus les recherches scientifiques qui mentionnent ce terme de la vie quotidienne. Du grignotage à l’obésité[1] il n’y a qu’un pas…rapidement franchi. Attention, car le grignotage n’est que le sommet visible de l’iceberg. Le terme est souvent associé à ‘mal bouffe’, ‘fast food’ et obésité, des maux dont le royaume du bien-manger se croyait exempt. L’ampleur prise par ces maux surprend professionnels de santé et nutritionnistes. Le cocktail grignotage, télé et fast food fait des dégâts chez les adultes et surtout chez les enfants. La moitié des enfants obèses de plus de six ans le sont encore à l’âge adulte. Près de 80% des adolescents obèses le resteront une fois devenus adultes. En France, on dénombre plus de seize millions d’adultes en surpoids et cinq millions d’obèses[2]. C’est un problème de santé publique car l’obésité accompagne souvent l’hypertension, les maladies cardiovasculaires et le diabète.