Nous avons tous dans notre entourage une personne dépressive. La dépression explose dans les pays occidentaux. Plus de 300 millions de personnes souffrent de ce « trouble de l’humeur » dans le monde. Avec un taux proche de 80 %, les femmes en sont les principales victimes. Aux Etats-Unis, 11% des américaines seraient sous antidépresseurs. Selon certaines estimations, en 2020, la dépression sera la deuxième cause d’invalidité mondiale, derrière les maladies cardiaques[1]. La France n’est pas épargnée. Le nombre de déprimés a été multiplié par dix depuis les années 1970. Aujourd’hui, trois millions de personnes sont touchées dans l’hexagone, engendrant une surconsommation record d’antidépresseurs affirme le site spécialisé Doctissimo. Environ 15 % des patients sont hospitalisés pour des formes sévères de ce trouble avec tentative de suicide précise l’Agence du Médicament. Les jeunes ne sont pas épargnés non plus. Un récent sondage TNS Sofres pour Axa Prévention indique que les jeunes français[2] seraient plus touchés par la dépression, le stress et le manque de sommeil. Ce « mal vivre » de la jeune génération interpelle à la fois la classe politique, le corps médical et chacun d’entre nous.
Sur le fond, la compréhension de la dépression a fait peu de progrès significatifs. Ce trouble reste difficile à cerner pour la médecine moderne. Est-il « une question de quantité de souffrance ou bien une question de qualité de souffrance » s’interrogent les spécialistes. Ce qui est sûr, c’est qu’en cas de dépression, la tristesse se mue en douleur morale. Depuis quelques années, les expressions somatiques ou comportementales sont prises en compte. Parmi de nombreux facteurs contribuant à la dépression, le stress semble tenir une place centrale. Les experts reconnaissent qu’il aggrave les déséquilibres psycho-physiologiques et qu’il s’agit en fin de compte d’une problématique difficile exigeant des compétences multidisciplinaires. Reste que, depuis le début des années 80, le traitement prescrit dans tous les cas de figure par le corps médical fait appel aux antidépresseurs, médications dont les effets secondaires sont graves. Les tentatives d’approches « plus douces », comme celle élaborée par le chercheur David Servan Schreiber, n’ont pas reçu l’accueil mérité.
L’idée qui prédomine dans la profession est qu’en cas de dépression, c’est le cerveau qui est malade, et c’est donc lui qu’il faut « traiter » avec une panoplie de molécules inhibitrices de la recapture de la sérotonine. Ces antidépresseurs – fluoxétine (Prozac), sertraline (Zoloft), paroxétine (Paxil), fluvoxamine (Luvox), citalopram (Celexa) et escitalopram (Lexapro) – sont largement prescrits de par le monde. Leurs effets secondaires, très largement documentés[3], ont poussé la Food & Drug Administration à émettre le 22 mars 2004 un « avis de santé publique » mettant en garde sur les risques de cette nouvelle génération d’antidépresseurs[4]. Parce que ces molécules ne traitent pas la racine du problème, les médecins ne cessent d’augmenter la dose avec des effets secondaires comme le gain ou la perte de poids, l’agitation intense, l’insomnie, la fatigue, le dysfonctionnement sexuel, les attaques de panique et l’anxiété. Les risques les plus graves évoqués par la FDA sont les suicides et les violences commises par les personnes qui prennent ces molécules qui stimulent artificiellement la production de sérotonine. Cette stimulation peut conduire à des comportements hors-contrôle, y compris des actes de violence ainsi que l’ont montré les travaux du psychiatre américain Peter Roger Breggin, M.D., auteur d’une analyse publiée dans l’International Journal of Risk and Safety in Medicine. Ses prises de position critiques à l’encontre des effets toxiques des traitements psychiatriques en général et des laboratoires pharmaceutiques en particulier lui ont valu de très nombreuses critiques. « La dépression sévère est essentiellement un sentiment de désespoir profond qui peut mieux être réglé par la psychothérapie et par des techniques spirituelles ou religieuses » affirme dans ses ouvrages Peter Roger Breggin. Il met aussi en garde sur les risques encourus en cas d’arrêt de ces antidépresseurs, situation qui exige une surveillance clinique expérimentée.
Le bilan est sans appel : le traitement de la dépression par les antidépresseurs produit des effets secondaires importants. Ils ne conviennent pas aux personnes qui se sentent légèrement déprimées. Aucun moyen de prévention de ce trouble n’est proposé. En outre, près de la moitié des personnes traitées pour dépression connaissent une rechute ou une récidive. Ce bilan pose bien des questions. « Pourquoi les femmes sont-elles plus touchées que les hommes ? » est celle qui revient avec d’autant plus de lancinance que les femmes – qui représentent plus de la moitié de la force de travail dans les pays occidentaux – assurent en plus de leur job nombre de tâches ménagères sans oublier la garde des enfants. Cette multiplication des rôles les rendent plus vulnérables en termes de stress. Un autre facteur entre en ligne de compte. En effet, une récente étude conduite par le professeur Theodore Satterthwaite de l’Université de Pennsylvanie[5], a démontré à l’aide d’images obtenues par résonnance magnétique que l’œstrogène, l’hormone féminine, apportait plus de sang au niveau de la tête chez une femme. Cette recherche va un cran plus loin que celle qui associait les troubles de l’humeur aux perturbations de la neurogénèse au niveau de l’hippocampe du cerveau. La différence avec l’homme découverte par le professeur Theodore Satterthwaite démarrerait dès la puberté. L’étude a porté sur 922 personnes de sexe féminin âgées de huit à vingt deux ans. L’IRM a montré que les parties du cerveau les plus irriguées sont celles en rapport avec les émotions et le contrôle de situations sociales. Le professeur estime que cette découverte aura d’importantes implications neuropsychiatriques en ce qui concerne le traitement de la dépression ainsi que d’autres troubles liés à l’anxiété, plus fréquents chez la femme que chez l’homme.
Face aux dangers de telles prescriptions, plusieurs démarches alternatives ont vu le jour un peu partout dans le monde. Très courantes, les approches fondées sur la psychothérapie reposent sur l’existence d’une « personnalité dépressive » qui verrait le monde en noir, alimentant ainsi une tristesse de fond à la base de la dépression. Des propos comme « le monde est dur et injuste », ou « je ne suis pas à la hauteur » ou encore « de toute façon, ça va mal tourner » sont caractéristiques de cette personnalité qui a bien du mal à se réjouir et à trouver du plaisir dans la vie. Sur un tout autre plan, l’usage de compléments alimentaires comme les Oméga 3 ou de plantes comme le millepertuis sont également prescrits dans les démarches alternatives. Elles peuvent prendre un tour fort inattendu. Ainsi, de l’autre côté de la Manche, nos voisins britanniques proposent depuis peu la lecture d’ouvrages de développement personnel ou de romans depuis qu’une étude récente a montré que les personnes souffrant de dépression ayant suivi une thérapie associée à la lecture d’ouvrages de développement personnel enregistraient de meilleurs résultats que les patients qui avaient suivi une thérapie simple[6]. L’association The Reading Agency et la Society of Chief Librarians ont concocté une liste à cet effet, les médecins britanniques n’ayant plus qu’à choisir parmi une trentaine d’ouvrages de thérapie comportementale, mais aussi de romans jugés bons pour le moral. On y trouve L’Alchimiste de Paulo Coelho, Bird Cloud d’Annie Proulx, Noces irlandaises de Maeve Binchy, Reading in Bed de Sue Gee, les Oeuvres choisies d’Anton Tchekhov ou encore L’oie Des Neiges Et Autres Legendes de Paul Gallico.
Autre point capital, plusieurs recherches ont montré que l’activité physique, qui accroit le taux d’endorphines dans la physiologie, avait un impact positif reconnu sur les états dépressifs puisque les endorphines du cerveau sont connues pour diminuer la douleur. La phenylethylamine, neuroamine endogène, influerait sur l’humeur. Le facteur de croissance endothélial, également lié à l’activité de l’hippocampe, augmenterait avec l’exercice physique. La sérotonine se trouve ainsi impliquée dans les effets antidépresseurs de l’exercice physique. La pratique régulière augmente en effet la synthèse d’enzymes précurseurs de la sérotonine. Voilà une pratique dont les effets sont largement documentés et à laquelle peu de patients pensent tant ils sont enfermés dans leur dépression, convaincus que les antidépresseurs suffiront à les guérir. Vingt à trente minutes d’exercice par jour améliorent les symptômes d’une dépression de façon significative. L’exercice physique augmente la confiance en soi et rompt le sentiment d’isolement et de solitude.
L’Ayurvéda apporte une compréhension globale de la nature ainsi que des causes profondes de la dépression. Dans tous les cas de figure, le malade doit être suivi par un professionnel de cette connaissance. Les traitements qu’il préconisera sont efficaces et dénués d’effets secondaires négatifs. Il aidera à mettre en place une réelle stratégie de prévention. Comment agit l’Ayurvéda ? Elle favorise une meilleure santé psychologique qui améliore la satisfaction intérieure, un antidote naturel à la dépression. Le traitement ayurvédique est compatible avec un traitement allopathique, du moins s’il n’y a pas d’interaction avec les antidépresseurs[7]. Les soins ayurvédiques qui interviennent alors comme de simples compléments aident à réduire la dose d’antidépresseurs. Sur le fond, l’Ayurveda identifie deux causes principales à la dépression : un déséquilibre dans les trois doshas, Vata, Pitta, Kapha et la perte de contact avec le Soi intérieur, notre nature cosmique la plus profonde. L’expérience montre que la plupart des dépressions résultent in fine d’un déséquilibre Kapha, aboutissement de déséquilibres antérieurs de Vata et de Pitta. Tout commence en effet par un déséquilibre de la chimie du cerveau suite à un déséquilibre Vata, lequel déclenche une réduction de l’activité enzymatique du métabolisme lorsque Pitta devient à son tour déséquilibré. Le dosha Kapha tente alors de « coller le tout vers le bas », entraînant de la lourdeur et un état de stagnation que l’esprit interprète comme un message de désespoir et de dépression. En d’autres termes, en raison de facteurs étiologiques spécifiques, Vata à partir du colon, Pitta à partir de l’intestin grêle et Kapha à partir de l’estomac quittent leur siège naturel respectif et se logent dans le système nerveux, interférant avec le fonctionnement normal de l’esprit et du système nerveux, ce qui provoque la dépression. L’Ayurvéda reconnaît ainsi une dépression à dominante Vata, une dépression à dominante Pitta et une dépression à dominante Kapha.
La séparation de notre essence divine est une autre façon d’exprimer notre ignorance de notre Soi intérieur. Le Véda rappelle que la vie a pour but de réaliser notre nature divine intérieure. De ce point de vue, la dépression est une forme d’aliénation de notre réalité profonde résultant d’un manque de contact avec l’Etre profond. Elle résulte de ce que le Véda appelle en sanscrit pragya aparadha, l’erreur de l’intellect qui limite la vie à sa dimension matérielle. La dépression appelle donc à retourner vers le Soi. Plus que la psychothérapie ou la lecture de livres de développement personnel, la méditation est l’outil idéal de ce retour sur soi. Une demi-heure de méditation de la pleine conscience chaque jour suffit pour soulager les symptômes de la dépression quand elle n’est pas sévère affirme une étude du Dr Madhav Goyal, professeur adjoint de médecine interne à l’Université Johns Hopkins[8]. L’amélioration a été constatée après huit semaines de pratique sur 3.515 sujets. L’IRM a montré des changements dans certaines zones du cerveau après huit semaines de pratique : « une densité de matière grise était présente au niveau de l’hippocampe, du cortex cingulaire postérieur, de la jonction temporopariétale et du cervelet, zones impliquées dans l’apprentissage et la mémoire, l’empathie, la prise de distance, la coordination motrice et la régulation des émotions » explique Madhav Goyal. La maladie ne disparaît pas, mais les patients « découvrent de nouvelles possibilités de se relier à leur expérience du moment, à la maladie, à leur corps et cela représente une grande liberté », commentent dans un livre intitulé « Se changer, Changer le monde » le psychiatre Christophe André, Pierre Rabhi et le très médiatique moine bouddhiste Matthieu Ricard. Christophe André a introduit la méditation de la pleine conscience en tant que psychothérapie à l’hôpital Sainte-Anne.
Du côté de la méditation transcendantale, au moins une vingtaine d’études ont montré ses effets positifs sur la dépression. Dans l’une d’entre elles, conduite au Medical Center de l’Université du Colorado, l’efficacité de la méditation transcendantale a été comparée à celle de la psychothérapie auprès de patients traités pour un stress post traumatique. La dépression faisait partie des différentes facettes observés. La méditation transcendantale s’est révélée beaucoup plus efficace que les méthodes actuelles de psychothérapie. En effet, après seulement trois mois de pratique régulière, le groupe des méditants présentait une amélioration significative dans tous les indicateurs analysés : dépression, trouble du Syndrome Post Traumatique, angoisse, insensibilité émotionnelle, consommation d’alcool, insomnie et problèmes familiaux. Le groupe qui suivait une psychothérapie n’a connu en revanche aucune amélioration significative des indicateurs observés.
Une seconde étude conduite par le National Institute of Health (NIH) à la Charles Drew University de Los Angeles et à l’University of Hawaii à Kohala a montré une baisse de 48% des symptômes de dépression chronique après seulement trois mois de pratique de la méditation transcendantale. Grâce à l’augmentation de la production de sérotonine, l’amélioration était plus importante chez ceux qui souffraient de dépression aigue[9]. Une troisième étude, dont le but était de comparer la méditation transcendantale avec les techniques de gestion du stress a montré que ces dernières avaient un très faible impact sur la dépression. En outre, des patients présentant des risques de dépression ont tiré avantage de la pratique de la méditation transcendantale selon deux études présentées à la réunion annuelle de la Société de médecine comportementale à Seattle en avril 2010. La conclusion du National Institute of Health est que la méditation transcendantale peut traiter la dépression. Même un état génétique conduisant à une dépression clinique grave ne semble pas résister aux effets de la transcendance.
En plus de la méditation transcendantale, l’Ayurvéda Maharishi recommande comme préalable pour tous les types de dépressions une longue cure de Panchakarma en vue de réduire ama (voir à ce sujet http://la-voie-de-l-ayurveda.com/sept-strategies-de-layurveda-pour-lutter-contre-ama/) et d’augmenter la production d’Ojas (voir à ce sujet http://la-voie-de-l-ayurveda.com/conseils-pour-favoriser-la-production-dojas/) en améliorant la digestion. Le médecin ayurvédique profite généralement de ce temps de cure pour identifier la nature dominante de l’ancrage de la dépression, lequel peut être physique, mental, émotionnel ou spirituel. Après ce nettoyage en profondeur, une routine adaptée à chaque déséquilibre, Vata, Pitta ou Kapha doit est mise en place, en plus de traitements communs comme l’exercice physique régulier (voir à ce sujet http://la-voie-de-l-ayurveda.com/faites-de-lexercice-physique-sans-ruiner-votre-sante/), pour les femmes, la prise de Shatavari, plante spécifique qui régule l’équilibre hormonal sans oublier une réorganisation de la routine de vie professionnelle et familiale afin de diminuer le niveau de stress. La dépression Vata est caractérisée par un faible appétit, une perte de poids, une peau froide et sèche, des problèmes digestifs marqués de constipation, des difficultés à s’endormir et un coucher très tardif, un usage excessif de la parole, des difficultés à rester focalisé, une suractivité, etc. La difficulté à s’adapter à des changements majeurs du mode de vie[10] peut être l’élément déclencheur de la dépression. Le traitement de la dépression Vata passe par l’adoption d’une routine quotidienne incluant un massage à l’huile de sésame chaude, une alimentation favorisant les goûts doux, salés et acides, un coucher tôt avant 22 heures, sans oublier la pratique régulière de la méditation et du yoga. Ce dépressif doit éviter à tout prix de s’exposer au vent et au froid. Des plantes comme Jatamansi, Brahmi et Guduchi sont recommandées en plus du Triphala qui aide à résorber les problèmes digestifs.
Pour la dépression Pitta, souvent alimentée par des comportements excessifs ainsi qu’une tendance marquée à vouloir trop en faire, le régime va consister à réduire l’intensité de ces indicateurs. La dépression Pitta, qui intervient souvent l’été, est marquée par des épisodes de colère et une irritation permanente, une forte exposition au soleil et à la chaleur (douche ou bain chauds), une peau chaude, des cheveux grisonnants, les yeux rougeoyants et une alimentation trop salée et piquante synonyme d’ulcères. Ces facteurs s’ajoutent à la fatigue et aux pensées morbides. Le régime alimentaire conseillé, végétarien de préférence, va créer de la fraîcheur dans la physiologie en favorisant les goûts amer, doux et astringent. Yoga et méditation sont nécessaires, de même que de l’exercice physique modéré et des moments de loisirs. Le massage quotidien sera fait avec de l’huile de coco. Les éléments à éviter sont les yaourts, les fromages, l’alcool, le tabac, le soleil, etc. Pour les femmes, la prise de Shatavari, plante spécifique qui régule l’équilibre hormonal est conseillée de même qu’une réorganisation de la routine de vie professionnelle et familiale afin de diminuer le niveau de stress. Prendre également Jatamansi, Brahmi et Guduchi ainsi que du Triphala pour résorber les problèmes digestifs.
Quant à la dépression Kapha, elle résulte souvent d’un excès de sommeil et de siestes qui annihilent toute motivation, créant un besoin obsessionnel de manger des aliments industriels froids, gras et sucrés et nourrit un état de fatigue permanente. La digestion produit beaucoup d’ama par manque de bonnes habitudes. Faible mastication et repas pris en lisant ou en regardant la télévision sont courants. Le manque d’activité et la paresse dominent. La routine conseillée va consister à stimuler la personne par une activité physique dynamisante, un massage au gant de soie et sans oublier la suppression des siestes en journée. L’alimentation va donner la priorité aux goûts amer, piquant et astringent ainsi qu’aux aliments légers comme des soupes fraîches. L’usage de Sahatavari et des autres plantes conseillées précédemment s’appliquant aussi à la dépression Kapha.
A cette longue liste de recommandations pour les trois types de dépressions, l’Ayurvéda propose en outre de diffuser des huiles essentielles et d’écouter des ragas de Gandharva Véda pour rééquilibrer le dosha concerné (voir à ce sujet http://la-voie-de-l-ayurveda.com/la-musique-un-baume-pour-le-coeur-et-la-sante/). Pour la dépression Vata, l’huile essentielle de basilic et les ragas de 14 à 18 heures sont conseillées. Pour la dépression Pitta, l’huile essentielle de rose et les ragas de 10 à 14 heures améliorent les états dépressifs. Rappelons que selon l’Ayurvéda Maharishi, l’huile essentielle de rose équilibre Sadhaka Pitta, le sous dosha de Pitta qui gouverne le cœur et les sentiments. L’essence de rose biologique, qui contient plus de 3000 substances chimiques différentes, est efficace pour calmer les émotions, apaiser le stress et la frustration et cultiver l’amour. Pour la dépression Kapha enfin, l’huile essentielle de clou de girofle et les ragas de 19 à 22 heures.
Jo Cohen
Crédit Photo : Yoga international Sources
PS : Le Blog La Voie de l’Ayurvéda prend quelques vacances. La publication sur ce blog reprendra après la mi-août. D’ici là, je vous souhaite d’excellentes vacances à tous.
BONNES VACANCES
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[1] Davidson J.R, Meltzer-Brody S.E : The under-recognition and under-treatment of depression : what is the breadth and depth of de problem ? Journal of Clinical Psychiatry, 1999 ; 60 (Suppl. 7) ; discussion 10-1.
[2] Il s’agit des jeunes de moins de 25 ans et des jeunes entre 25 et 34 ans.
[3] Kirsch I, Deacon BJ, Huedo-Medina TB, ScoboriaA, Moore TJ, Johnson BT. (2008). Initial severity and antidepressant benefits: a meta-analysis of data submitted to the Food and Drug Administration. PLoSMed 5:e45. Mathew, S.J. & Charney, D.S. (2009). Publication Bias and the Efficacy of Antidepressants. Am J Psychiatry 166:140-145. DOI 10.1176/appi.ajp.2008.08071102. Turner EH, Matthews AM, LinardatosE, Tell RA, Rosenthal R. (2008). Selective publication of antidepressant trials and its influence on apparent efficacy. N EnglJ Med, 358, 252–260.
[4] Ce sont Prozac, Zoloft, Paxil, Luvox, Celexa et Lexapro, Wellbutrin, Effexor, Serzone et Remeron.
[5] Cette étude a été publiée dans le dernier numéro de Proceedings of the National Academy of Sciences
[6] Cette étude est parue dans la revue en ligne PlosOne à l’adresse http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0052735.
[7] Consultez votre médecin traitant avant de prendre des préparations à base de plantes si vous prenez des antidépresseurs sur ordonnance.
[8] Cette étude a été publiée récemment en ligne dans le Journal of the American Medical Association (JAMA).
[9] Bujatti, M., and Riederer, P. Serotonin, noradrenaline, dopamine metabolites in Transcendental Meditation technique. Journal of Neural Transmission 39: 257–267,1976.
[10] Le divorce est un cas fréquent.
Très intéressant… à voir et à tester
Bonjour,
j’apprécie beaucoup tous vos articles. L’ayurveda est une médecine ancienne qui doucement revient dans le temps car la médecine moderne se décline suite à la déshumanisation. Je voudrais savoir, si possible, où peut-on prendre les produits ayurvédiques au Québec. Merci! Marie
Bonjour Marie
Je recommande en général, en terme de qualité de produits, ceux estampillés Maharishi Ayurveda, ils sont les seuls certifiés ISO 9001, etc.
Vous les trouverez dans les centres de MT au Québec. Vous pouvez aussi les commander aux US sur le site de mapi.com.
On en trouve certains à bon prix en Inde sur http://www.indiaabundance.com en sélection par marque.
Le bonjour à mes amis du Québec
Jo
Bonjour Jo Cohen. J’ai acheté récemment une crème shavatari car le site stipulé que cette crème était nourrissante et tonifiante pour le corps. Cependant cette article vient de me faire remarquer que le shavatari semble être réservé au femme.
J’aimerais donc savoir si je peux utiliser cette crème sans risque ou il vaut mieux que je la donne à amie ?
Bonjour,
Très bon article. Je confirme que la médecine ayurvédique, malgré son image de médecine alternative, a une approche compréhensive extrêmement relaxante. Je recommanderais à tout le monde d’au moins tenter pendant une période cette discipline, a fortiori pour ceux qui ont des tendances dépressives.
Bonne journée,
Bonjour Yvan
Merci pour votre feedback.
Si vous avez des expériences à ce sujet, n’hésitez pas à en faire profiter les lecteur du blog.
Cordialement
Jo
Merci de m’informer sur une darche personnelle ☀️
Merci de vos commentaires .. Cela m’aide à ma démarche personnelle
Trés bon article
Merci
Merci pour ce bel article.. une question : comment définir son état (ce qui est important par ex pour faire ses choux de produits) quand de toute évidence on a un terrain de base, qui a « comme basculé » dans un autre terrain sous le poids d’une dépression.. Merci d’avance
Bonsoir Geneviève
Difficile de donne une ligne de conduite par email.
Cherchez un professionnel de l’Ayurvéda pour vous accompagner.
Bonne soirée
Jo
Bonjour,
Connaissez vous des practiens en France pour traiter une longue et profonde dépression (des années et des années de dépression)?
Je ne sais plus quoi faire.
Merci
Bonjour Claire
Je vous recommande DOminique Touillet du CRFM, ses coordonnées sont sur Internet.
Jo
Connaissez vous une adresse en Inde où je puisse suivre une cure pour depression severe avec un mental qui tourne sans arrêt avec beaucoup de ramasse et idées noirs. Insomnie et depuis peu fuite avec anxiolytiques. Propbablemét besoin d’un panchakarma long. C’est la 3e édition avec rémission entre 3 séparation dont 1 licenciement. Merci. Lié aussi à de l’émotionnel et samskara ou karma, Car schéma récurrent. Je n’arrive pas à lâcher
Connaissez-vous un endroit en inde oU une depression sévère voir névrose (ressacessement noir en boucle) liée à beaucoup d’angoise au depart, mental qui tourne en rond sans solution puis paralysie physique et abandon, fuite, idee sombre très tamasique. Des le début abandonné toute pratique yoga et hygiène de vie Ayurvedique. Hygiène de vie â la base Seine qui se transforme avec anxiolytiques pour fuir, dormir et couper le mental. Léthargie. Plus envie de quitter ou faire d’effort alors que nature plutôt active (vata +ether et kapha).
Un lieu avec pantchakarma qui travail aussi sur le mental pour revenir sur le Sattva aujourd’hui couvert de tamas. Merci
C’est la 3e édition toujours suite à une séparation, changement, rejet.
Bonjour Corinne
Dans le Kerala, je vous recommande cette adresse :
AATMA – The Ayurvedic Centre, Thrissur, Kerala, India
Bon dimanche
Jo Cohen
Merci de cette très intéressante page.
Merci pour cet article. J ai appris beaucoup de choses pour mon travail. Je suis convaincue des effets positifs de l Ayurvéda et de la méditation.