Restaurée par le sage indien Maharishi Mahesh Yogi pour redonner à l’Ayurvéda toute son efficacité, l’Ayurvéda Maharishi développe les préparations traditionnelles telles qu’elles ont été transcrites dans la Caraka Samhita[1]. Ainsi, celles-ci agissent en parfaite synergie et donnent de bien meilleurs résultats que des plantes utilisées une à une et de manière isolée. L’exemple des préparations destinées à améliorer le fonctionnement des fonctions cognitives du cerveau, telles que l’apprentissage ou la mémoire, illustre ce principe. Elles utilisent en général des plantes telles que l’Ashwagandha (http://la-voie-de-l-ayurveda.com/ashwagandha-la-reine-des-plantes-antistress-de-layurveda/), le Brahmi (http://la-voie-de-l-ayurveda.com/brahmi-le-rasayana-qui-developpe-la-conscience/) et le Shankhpushpi, plante herbacée de dix à trente centimètres dont nous allons évoquer dans cet article quelques-unes des qualités. Le nom sanscrit de la plante signifie littéralement « fleur-escargot ». Avant d’éclore, ses pétales blancs et bleus rappellent une coquille d’escargot. De son nom latin Convolvulus pluricaulis, le Shankhpushpi est de la famille des convolvulacées. C’est une plante aux tiges minces et volubiles dotées d’un feuillage de forme elliptique avec des feuilles alternées. Elle pousse dans le nord de l’Inde, du Pakistan et de la Birmanie où on en trouve jusqu’à une altitude de 2000 m. Le Shankhpushpi est utilisé lors des cérémonies religieuses en faveur de Shiva. Il fait partie de ‘Medhya Rasayana’, préparations dont l’objectif est le développement des qualités et du fonctionnement de l’esprit. A ce titre, il peut être pris tout au long de la vie.
Archives de l’auteur : Jo COHEN
Attention, il y a lait… et lait
Suite à une remarque faite récemment par mon ami canadien Rejean, que je remercie au passage, voilà que je traite à nouveau le sujet hautement controversé du lait et des produits laitiers… selon l’Ayurvéda.
Second Congrès International de l’Ayurvéda, Londres 1er et 2 avril 2017
Ce week end s’est tenu à Londres le second Congrès International de l’Ayurvéda en présence de parlementaires britanniques et de ministres de différents pays parmi lesquels on peut citer l’Inde, représentée par Shripad Yesso Naik, ministre indien d’AYUSH (Ayurveda, Yoga, Naturopathie, Unani, Siddha et Homéopathie), responsable du développement de l’Ayurvéda en Inde et dans le monde.
L’Ayurvéda et l’intolérance au lait et aux produits laitiers
Dans de nombreux pays occidentaux, la consommation de lait de vache diminue dans de fortes proportions. Ainsi, aux Etats-Unis, elle aurait diminué de moitié ces cinq dernières années. En France, elle recule aussi, bien que dans de moindres proportions. Elle a baissé de 2,9% pour la seule année 2014. Les nouvelles habitudes alimentaires en faveur d’un petit déjeuner « allégé » ainsi que les polémiques sur les méfaits du lait pour la santé expliquent dans une large mesure ce décrochage. L’étude la plus souvent citée a été réalisée à large échelle en Suède. Elle montre un lien entre une forte consommation de lait chez les seniors et un risque accru de fractures et de mortalité. En pratique, le lait est le plus souvent abandonné à cause d’une intolérance au lactose[1] – le sucre du lait – qui provoque des symptômes tels que flatulences, diarrhées, crampes abdominales, céphalées ou vomissements. En cause : une difficulté ou une incapacité à digérer le lactose à cause de l’absence ou de la diminution de la production par l’organisme d’une enzyme digestive spécifique, la lactase. Une telle baisse à l’âge adulte est fréquente dans les pays qui consomment peu de lait. Elle est plus rare dans les régions où le lait a toujours fait partie de l’alimentation. L’intolérance au lactose est souvent mise en avant par tous ceux qui pensent que le lait est inadapté à l’espèce humaine.