Les douleurs menstruelles – dysménorrhées en langage médical – sont le problème de santé le plus courant de la physiologie de la femme. Elles sont souvent accompagnées de sautes d’humeur, de tension nerveuse et de troubles émotionnels et auxquels s’ajoutent de nombreux symptômes physiologiques comme des nausées, des vomissements ou encore des maux de tête. Si les femmes souffrent de douleurs menstruelles depuis la nuit des temps, elles s’en plaignent depuis relativement peu si l’on en croit un récent article du magazine Top Santé. A défaut de statistiques précises en la matière, les gynécologues reconnaissent que de plus en plus de femmes les consultent en cas de règles douloureuses. Le remède de nos grands-mères ? Il était simple : rester au lit avec une bouillotte sur le ventre, association dont l’efficacité ne s’est jamais démentie au cours des âges. De nos jours, en cas de fortes douleurs, la prise d’antidouleurs est associée à la mise sous pilule contraceptive, solution radicale qui consiste de facto à supprimer des règles jugées « inutiles, voire dangereuses pour la santé », du moins dans certains milieux scientifiques. Ils ont fait de cette approche un authentique sujet de recherche. Quelle est l’origine du problème selon la science moderne ? Les règles difficiles, résultent d’une surproduction de prostaglandines, substances sécrétées par l’endomètre, revêtement muqueux interne de l’utérus. Ces prostaglandines provoquent des contractions du muscle utérin qui peuvent induire des douleurs dans toute la zone du bas ventre. Précisons que la solution qui consiste à supprimer le cycle naturel des menstrues ne fait cependant pas l’unanimité. Malgré les douleurs occasionnées, bien des femmes y voient un signe de féminité, voire une bénédiction.
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L’automassage ayurvédique, clé du bien être au quotidien
Abhyanga. Si ce nom ne vous est pas déjà familier, il le deviendra bientôt. Ce nom sanscrit signifie simplement « massage », technique centrale dans les traitements proposés par l’Ayurvéda. Même s’il existe plusieurs formes de massages ayurvédiques, le but recherché est toujours le même : améliorer le niveau d’éveil de la conscience, éliminer les impuretés de la physiologie, assouplir la peau, renforcer la puissance physique et procurer un sommeil plus profond. Durant le massage, on sait que la peau, le plus grand organe du corps, absorbe les qualités curatives de l’huile utilisée et libère les toxines. Maintenir sa qualité et son pH permet d’assurer une élimination régulière. Les effets du massage ne s’arrêtent pas au niveau de la peau. Il libère une quantité impressionnante de neurotransmetteurs associés au plaisir. C’est une véritable « douche neurologique de bien être ». C’est aussi le traitement royal du déséquilibre Vata : il aura donc tendance à apaiser le mental, à baisser l’anxiété, à améliorer la circulation du sang, à renforcer la fonction respiratoire, à régulariser l’appétit, à favoriser le transit intestinal, bref à lutter contre toutes les formes de sécheresses dans la physiologie.