Nous avons évoqué dans la première partie de cet article le parcours atypique de Narendra Modi, le nouveau Premier ministre de l’Inde. Ses initiatives révèlent la forte volonté de l’Inde de reprendre son rôle de pionnier et de chef de file de la spiritualité afin de montrer le chemin aux autres nations, un rôle qu’elle a toujours joué dans le passé et qu’elle souhaite renforcer en mettant plus l’ordre dans l’héritage de la tradition védique dont toute l’humanité a déjà largement tiré profit, très souvent sans la savoir. C’est le cas du développement matériel spectaculaire qu’a connu l’Occident et qui repose sur des savoirs venus directement de l’Inde. Ainsi, les chiffres que les arabes ont diffusés à l’occasion de leurs conquêtes sont issus des Védas[2]. L’Eglise les a longtemps combattus, considérant le « Zéro » comme l’expression du Diable. Il est évident que la science moderne n’aurait jamais connu un tel développement si la numération avait conservé les chiffres romains en vigueur au Moyen Age. Et ce n’est qu’un exemple : l’astronomie, les mathématiques, la chirurgie, l’architecture… jusqu’à l’informatique, continuent de bénéficier de ces savoirs et découvertes issus des Vedas. De grands scientifiques, parmi lesquels Heisenberg, le père de la mécanique quantique, ont reconnu les multiples apports du Véda à la science moderne. Pour en revenir à notre propos, reste à préciser le sens précis du terme « Yoga » que j’ai volontairement mis entre guillemets dans le titre de la première partie de cet article.
De la voie du Yoga à l’état de Yoga[1]! (2ème partie)
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