Note importante : le but de cet article n’est pas de donner des traitements pour soigner telle ou telle maladie mentale. Les traitements restent du ressort des professionnels de l’Ayurvéda formés à ce type de pathologies. Le but de cet article est seulement de montrer que l’approche de l’Ayurvéda est validée par les recherches scientifiques les plus récentes en matière de neurosciences.
L’Ayurvéda envisage les maladies mentales d’une toute autre manière que la médecine occidentale. Dans nos sociétés, les maladies les plus graves relèvent de la psychiatrie, branche à part de la médecine moderne, consommatrice de nombreux psychotropes censés réduire les symptômes de troubles tels la schizophrénie, la paranoïa, l’autisme, les troubles bipolaires, etc. Le film « Vol au-dessus d’un nid de coucou »[1] a eu dans les années 70 l’effet d’un électrochoc sur ce monde à part de la psychiatrie et certaines de ses pratiques. Certes, les choses ont évolué depuis. Le recours à la méditation de la pleine conscience dans certains hôpitaux psychiatriques, y compris en France, témoigne d’un début d’ouverture dans ce monde réputé fermé. Mais, pour l’essentiel, l’usage de psychotropes ou de camisoles reste aujourd’hui encore la norme pour les cas les plus graves. « Le recours à l’isolement et à la contention sont utilisés en France dans des proportions jamais observées jusqu’alors, en violation flagrante des droits fondamentaux des patients » faisait remarquer en tout début d’année Adeline Hazan, contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) lors d’une visite au centre psycho-thérapeutique de l’Ain. Continuer la lecture