Les enfants en âge d’aller à l’école attrapent en moyenne cinq à six maladies hivernales –rhumes, fièvres, otites, grippes, angines- qui les immobilisent au moins une bonne semaine chacune si l’on en croit certaines statistiques hospitalières. L’exemple le plus courant est celui du rhume, infection virale du nez et de la gorge responsable de 30 % de l’absentéisme scolaire. Il y a plus de rhumes entre l’automne et le début du printemps, période où les gens ont tendance à vivre en intérieur, ce qui facilite la propagation du virus. Les nourrissons, dont les défenses immunitaires ne sont pas encore constituées, peuvent en avoir jusqu’à huit ou dix par an. Quant aux enfants d’âge préscolaire, ils en attrapent en moyenne six ou huit par an. Le virus du rhume se transmet facilement lorsqu’une personne infectée éternue ou tousse. Le contact des mains est une autre mode de transmission. Le virus du rhume peut vivre plusieurs heures sur toutes sortes de surfaces. Il peut envahir l’organisme de la personne qui porte les mains à ses yeux, à son nez ou à sa bouche après avoir ramassé un objet, tourné une poignée de porte ou saisi le combiné téléphonique qu’une personne enrhumée a récemment manipulés. C’est du moins ce que nous apprend la science moderne.
Faites de l’exercice physique sans ruiner votre santé
Selon les textes ayurvédiques, l’exercice physique régulier est une authentique médecine, à la portée de tous. Pourtant, dans les pays occidentaux, 80% de la population ne fait pas d’exercice régulièrement. Pourquoi ? La principale raison est que l’occident a fait de l’exercice physique une véritable souffrance. Courir par exemple est un véritable stress pour la physiologie. Pour vous en convaincre, écoutez la respiration haletante d’un coureur et vous toucherez du doigt ce stress, cette respiration d’urgence qui ne s’effectue que dans le haut des poumons et qui favorise une importante oxydation cellulaire, source de radicaux libres que l’Ayurvéda classe dans la catégorie des substances non métabolisées, appelées ama. Pas étonnant que, pratiquée dans de telles conditions, l’activité physique ruine la santé, entame la longévité et accroit le vieillissement. Toute pratique intensive d’un sport favorise ce stress qui alimente une oxydation et, à terme, toutes sortes de maladies chroniques.
Les cycles de la nature selon l’Ayurvéda
Nous avons évoqué dans un précédent article les principes Vata, Pitta et Kapha qui gouvernent notre physiologie. Ces principes gouvernent en fait tous les cycles de la nature, à commencer par ceux de la journée. Certes, chaque jour le soleil se lève et se couche, donnant le tempo du cycle principal. Pourtant, d’autres cycles s’y imbriquent selon l’Ayurvéda. La journée est divisée en effet en six cycles de quatre heures, chacun gouverné par un dosha.
Sachez ce que vous mangez vraiment
L’Ayurvéda accorde beaucoup d’importance au moment où nous passons à table. Comme dans la plupart des traditions du monde, il est de coutume de se recueillir un instant pour bénir la nourriture et exprimer sa gratitude. Mangez alors en toute conscience. Dans les temples indiens, la nourriture est offerte aux déités – incarnations des lois de la nature – lors d’une cérémonie de remerciements. Ce n’est qu’ensuite que cette nourriture est consommée en tant que prasad, terme sanscrit signifiant « ce qui revient au participant après l’offrande qu’il a faite à une déité ». D’une tradition à l’autre, les rituels changent, en apparence du moins car, dans les faits, tous assurent un même but : relier l’homme à l’ensemble de la création afin que la transformation de la nourriture profite à tous.
Que pense la science moderne de tels rituels ? Dans une nouvelle étude parue dans le Journal of Psychological Sciences, deux chercheurs, Francesca Gino de la Harvard Business School[1] et William Saletan, correspondant de Slate’s Human Nature ont mesuré leurs effets sur notre santé, que le rituel consiste à chanter « bon anniversaire » ou à rendre grâce avant le repas, une pratique qui se perd de plus en plus en occident.