Près de 120 personnes ont participé au Symposium sur l’Ayurvéda organisé à Paris les 8 et 9 septembre derniers par l’Association pour la Santé Fondée sur la Conscience (ASFC), en collaboration avec l’Observatoire du Leadership.
Deux journées durant, les participants ont pu apprécier la profondeur comme le caractère scientifique de l’Ayurvéda Maharishi, l’Ayurvéda restaurée dans sa globalité et son efficacité originelle par le sage indien Maharishi Mahesh Yogi. Paradoxalement, cette sagesse plusieurs fois millénaire répond parfaitement aux exigences de nos temps modernes où la prévention devient la préoccupation première d’une majorité de français. Les nombreux effets secondaires des traitements allopathiques administrés aux patients dans la plupart des pays occidentaux n’y sont pas pour rien. Ils sont le résultat direct d’une vision limitée de la physiologie qui prévaut depuis plusieurs siècles en tant que dogme et que le célèbre biologiste britannique Rupert Sheldrake dénonce régulièrement dans ses livres comme dans ses interventions dans les médias, y compris Internet : le corps humain n’est pas fait que de matière, tel un simple amas de compositions chimiques. Il y manque l’essentiel, la conscience, que nos anciens appelaient « animae », ce qui anime le vivant.
Cette réalité s’étant perdue, y compris en Inde suite aux influences Moghols et britanniques, la primauté de la conscience retrouve sa place comme fondement de l’Ayurvéda Maharishi. De même, le plan est à la base de toute construction. Si la construction est défaillante, il faut revoir le plan. De la même manière, éradiquer une maladie nécessite de modifier l’état de conscience qui est en la cause première. L’analyse de milliers de cas dans le monde par un médecin japonais montre qu’avant la rémission spontanée de maladies graves, le patient connaît une expansion de conscience qui le met en communion profonde avec tout l’univers et le monde vivant.
Les participants ont parfaitement compris et intégré ce postulat de base de l’Ayurvéda Maharishi, conscients de la transformation profonde qui touche ce système de santé depuis la création du ministère Ayush en Inde. « L’intégration de l’Ayurveda, du Yoga et d’autres systèmes Ayush dans les services de santé est l’une des priorités du gouvernement indien » a déclaré début septembre le ministre de l’Union Sripad Yesso Naik lors l’inauguration du quatrième congrès IAvC à Leiden aux Pays-Bas. L’objectif à terme du gouvernement indien est de créer une synergie entre la médecine traditionnelle, la médecine moderne et les sciences modernes validant l’Ayurvéda.
Les congrès IAvC auxquels il est fait référence ont été organisés à Roermond (Pays Bas), Londres (Royaume Uni), Rio (Brésil) et Leiden (Pays Bas) par l’International Maharishi AyurVeda Foundation (Hollande), l’association All India Ayurvedic Congress (Delhi) et l’International Academy of Ayurveda (Pune). Ces deux associations de médecins ayurvédiques ont rejoint la Fondation Internationale d’Ayurvéda Maharishi après avoir reconnu la pertinence des nombreuses recherches validant le bien fondé de son approche fondée sur la conscience et du travail accompli par le sage indien Maharishi Mahesh Yogi pour rétablir l’Ayurvéda dans sa pureté originelle, en accord avec les textes fondateurs et notamment la Caraka Samhita. Présenté lors du Symposium, l’Amrit Kalash Maharishi, le produit phare de l’Ayurvéda Maharishi, est le plus puissant anti-radicaux libres connu à ce jour. Son usage s’est avéré bénéfique contre le cancer, les maladies cardiovasculaires ainsi que les maladies dégénératives, une surprenante palette de bienfaits qui ont fait l’objet de nombreuses recherches dans les universités américaines.
Le crédo de la conscience primordial, la pratique de la méditation transcendantale fait partie intégrante de l’Ayurvéda Maharishi. Elle se distingue des nombreuses autres pratiques de méditation en ce qu’elle conduit naturellement et sans effort à l’expérience de la transcendance. Dans cet état de fonctionnement du cerveau, le réseau par défaut est actif et le cerveau en état de repos. Le chercheur David Orme Johnson a montré durant le Symposium que ce profond repos donne de meilleurs résultats en termes de santé, notamment contre le stress comme le montrent plusieurs méta-analyses auxquelles il a participé. C’est sur la base de ces résultats qu’en 2013, l’Association Américaine de Cardiologie a retenu la méditation transcendantale comme seule alternative aux traitements médicamenteux contre l’hypertension face aux autres techniques de méditations[1]. Plus récemment, en matière de recherche contre les maladies dégénératives, Dale Bredesen[2] a intégré la méditation transcendantale à sa liste de 36 recommandations dans la lutte contre la maladie d’Alzheimer. Auteur de ce protocole, Dale Bredesen est professeur de neurologie à l’Université de Californie (UCLA). Il a lancé l’an dernier une expérimentation sur un millier de patients. Il avait traité jusque-là 200 patients grâce à son protocole, largement documenté dans son livre « The End of Alzheimer’s ». C’est, à n’en pas douter, un virage majeur dans la lutte contre cette maladie dégénérative.
Conscience et santé vont ainsi de pair. A ce jour, de nombreuses assurances et complémentaires santé de par le monde (Etats-Unis, Canada, Brésil, Hollande, Inde, etc.) remboursent les traitements ayurvédiques ainsi que l’apprentissage de la méditation transcendantale. Elles ont décidé de tels remboursements après examen scrupuleux d’une étude longitudinale réalisée au Québec montrant une baisse de 70% des dépenses médicales après seulement cinq années de pratique régulière de la méditation transcendantale[3] chez des personnes âgées. Voilà pourquoi cette technique est le plus souvent conseillée directement par les médecins à leurs patients, en France comme partout ailleurs. De nombreux cardiologues font de même.
[1] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23608661 : Beyond medications and diet: alternative approaches to lowering blood pressure: a scientific statement from the american heart association
[2] “Reversal of cognitive decline: A novel therapeutic program”, Dale E. Bredesen. Aging (Albany NY). 2014 Sep; 6(9): 707–717. Published online 2014 Sep 27. doi: 10.18632/aging.10069.
[3] Herron R, Cavanaugh K. Can the Transcendental Meditation program reduce the medical expenditures of older people? A longitudinal cost reduction study in Canada. Journal of Social Behavior and Personality. 2005;17:415-442
Bonjour, je lis régulièrement les articles su Dr Cohen qui nous à malheureusement quitté l’année passée. Je suis thérapeute ayurvédique en Suisse formée en Inde il y a plus de 13 ans. Je serais intéressée de participer au prochain symposium sur l’Ayurveda. Pourriez-vous s’il vous plaît me tenir au courant de la prochaine date. Cordiales salutations. Catherine Carrel